« La plus grande douleur c'est d'aimer une personne qui ne vous aime pas »
La richissime fille du ministre Megpur est amoureuse du prince Ferhat depuis son enfance, son seul souhait : qu'il la regarde et lui donne de l'intérêt.
- Je vous a...
... Jeudi matin, le château Megpur est en dessus dessous, tout le monde se préparait pour rejoindre le palais royal et officialiser les fiançailles.
Nasli était sans émotions, son cœur semblable à une pierre avait des difficultés à savourer les petits plaisirs de la vie tels que la nourriture et les bains chauds. Elle avale tout ce qui est comestible sans arrêt, elle ne fait plus de différence entre un fruit et un légume !
- Allez ma petite chérie ! Faites plaisir à votre mère et allez vous habiller !
- Je ne pense pas qu'il est nécessaire que je vienne avec vous, je préfère rester dans ma chambre
La mère comprenait parfaitement le comportement de sa fille, elle sait que cette dernière essaye de tuer du mieux qu'elle peut l'amour qu'elle porte à Ferhat.
- Vous allez venir juste aujourd'hui, n'oubliez pas que Muazzez sera tellement fâché de vous voir absente.
La belle brune fait l'ultime effort et elle se lève de la table basse pour aller se laver et porter la robe que sa mère avait pris soin de lui choisir.
- Je sais que vous êtes forte Nasli, dit la dame Zeyna avant de sortir de la chambre.
Nasli s'habille sous les cris de joies de Perveen, cette dernière n'y croyait toujours pas et d'ailleurs elle a déchiré sa robe turquoise.
- Quelle catastrophe ! Perveen a accidentellement déchiré sa robe et elle n'a aucun habille de la dernière mode ! dit dame Kudret en criant dans les couloirs.
Les servantes couraient dans les couloirs dans l'espoir de trouver du fil à coudre pour sauver la robe de Perveen. Nasli enlève délicatement son vêtement et elle se dirige vers la dame Kudret.
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- Je sais que Perveen n'aime pas la couleur orange mais cette robe sera le plus convenable.
La mère de Nasli était étonnée de voir sa fille offrir sa robe qui était de mode à son ainée qui l'a méprisé tout le temps. Aucune femme aurait le courage de céder son bonheur à une soeur malveillante.
Perveen vient en courant voir la robe et elle prend dans ses bras la belle brune qui était immobile face à ce qui se passe
- Je sais que vous êtes toujours là pour moi Nasli ! Finit-elle par dire en courant vers sa chambre.
La brune retourne dans sa chambre et elle prend une robe qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de porter, elle n'avait aucune sensation particulière en la regardant, elle avait perdu totalement le goût de la beauté ou de la laideur.
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- Pourquoi avez-vous cédé votre robe à Perveen ? Elle ne s'est jamais montrée gentille avec vous ! dit dame Zeyna avec une touche d'inquiétude.
- Ce n'est qu'un robe mère, il y a tant d'autre ! dit-elle pour mettre fin à la discussion.
Toute la famille était déjà prête, la première calèche où se trouvait Nasli et sa mère prend la route vers le palais alors que les deux autres femmes tarderont un peu à se préparer.
Muazzez attendait la brune dans les jardins et cette dernière part directement enlacer son amie.
- Je suis tellement triste pour vous Nasli, j'ai tout fait pour qu'on vous choisisse mais la chef-consort Afifa était déterminé ! Dit la princesse tristement.
Nasli affiche un sourire forcé, elle voulait à tout prix résister à tout ce qui se passe et elle ne tarde pas à inviter son amie à se promener.
- Parfois, on n'a pas tout dans la vie, j'ai pris la décision de brûler la page de l'amour.
La princesse eu un pincement au cœur, son amie à totalement changer et elle ne la reconnait plus.
- Je voudrais rester seule pour un instant, dit Nasli d'un ton neutre.
Muazzez pense que le mieux était de laisser son amie faire part de la dure réalité pour qu'elle s'adapte à ce changement.
Nasli marchait dans les jardins sans savoir exactement où aller, elle se perdait dans les hautes herbes du jardin qui composaient un labyrinthe, elle savait pertinemment qu'elle ne connaissait pas le chemin du retour, mais elle préférait encore s'aventurer.
Dans ces hautes herbes, les gazouillements des oiseaux venaient l'accompagner dans son itinéraire inconnu, l'odeur de la verdure l'enlace généreusement.
Alors qu'elle pensait être seul, des pas rapides la font sursauter.
