Chapitre 15

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Oliver embrassait Kara. Il glissa la main qu'il avait posé sur la joue de la jeune femme sur son cou. Kara le repoussa.

- Les bureaux. Nous ne sommes pas rentrés et...

Il sourit face à son inquiétude.

- Tu as éteins les ordinateurs et rangé les dossiers avant que l'on parte au restaurant.
- Ah oui, c'est vrai.
- Au fait, pourquoi t'es-tu excusée à ta sœur par rapport à ton ami Winn.
- Winn et Alex devait manger ensemble ce midi.
- Je leur offrirais un bon repas dans un excellent restaurant pour le dérangement.
- Tu n'as pas à faire ça. Cette explosion n'est rien de ta faute.
- D'ailleurs, je pensais que supergirl était invulnérable, pourtant tu saignais.
- Il y avait de la kryptonite dans la bombe.
- De la quoi ?
- C'est une pierre qui vient de ma planète, une pierre qui m'affaiblit et me blesse.

Il lui caressa sa joue gauche. Il ne voulait pas qu'elle soit blessée.

- Tu veux aller sur les lieux et ...

Kara l'embrassa.

- L'équipe de ma sœur s'occupe de tout. S'il y a besoin, Winn m'appellera.
- Winn ?
- Il travaille au DEO avec ma sœur, mais seulement après son travail à Queen Industrie.
- Je vois. C'était un bon de se rapprocher de ta sœur.

Le sourire que lui fit la jeune femme le chamboula une nouvelle fois. Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa langoureusement.

*****

Kara répondait au baiser d'Oliver. Elle ne pensait pas qu'elle aurait une chance avec lui, pourtant même en apprenant qui elle était réellement il restait à ses côtés et il l'embrassait. Et s'il ne voulait que mettre son nom sur sa liste de conquête ?

Elle le repoussa doucement.

- Oliver. Que suis-je pour toi ? À part sa secrétaire.
- Que veux-tu dire ?
- Ces baisers, ces caresses...
- Tu me plais Kara. Je voulais résister, mais aujourd'hui, quand je t'ai vu allonger sans bouger, j'ai eu si peur. Je ne veux plus garder mes sentiments. Si je te plais aussi, j'espère que c'est le cas car tu as répondu à mes baisers, nous pourrions...

Elle le fit taire en l'embrassant.

- Tu me plais, Oliver. j'avais peur de ta réaction en apprenant que je n'étais pas humaine, mais...
- Tu restes toi Kara.

Elle lui sourit puis elle l'embrassa tendrement. Elle émit un petit bruit quand il l'attira sur ses genoux.

*****

Oliver sourit en entendant le petit bruit que Kara fit. Quand elle fut sur lui, il caressa ses joues, puis il glissa ses mains dans ses cheveux. Il détacha ces derniers. Il laissa sa main gauche sur la nuque de la jeune femme puis de sa main droite, il lui enleva ses lunettes.

- Tu n'en as pas besoin, n'est-ce pas ?
- Non. Mais c'était une façon de me cacher.
- Pourquoi cacher une si belle beauté.

Il vit des rougeurs apparaître sur les joues de la jolie blonde. Il posa un baiser dessus. Baiser qu'il descendit sur son cou.

Il savait qu'il devrait lui dire la vérité, comme elle l'avait fait, mais il ne voulait pas perdre ce lien qui se créait quand elle saurait qu'il était l'assassin qu'elle avait arrêté plusieurs fois et l'homme qu'elle avait embrassé à deux reprises.

Quand il y pensait, leur tension, leur attirance était présente qu'ils soient déguisés ou non.

Il sentit les mains de Kara glisser sous son tee-shirt, puis lui relever. Il l'aida à le faire. Il en profita pour défaire le chemisier de la jeune femme.

¤¤¤

Ils étaient en sous-vêtement quand son téléphone sonna. Il voulait l'ignorer, mais ce dernier n'arrêtait pas de sonner.

- Tu devrais répondre.

Il soupira. Il se redressa et prit son téléphone.

- Allo.
- Oliver ? Mon dieu. Tu vas bien ?
- John.
- J'ai vu ce qu'il s'était passé. J'ai appris que tu y étais avec Kara. Je viens de rentrer à la maison avec la petite et Layla.
- Comment va ta fille ?
- Elle va beaucoup mieux. Merci. Et vous, vous allez comment ?
- Nous allons bien. Des égratignures.
- Vous êtes où ? Tu as besoin de moi ?
- Nous sommes en sécurité. Restes avec ta famille. Même demain.
- D'accord. Si vous avez besoin de quelque chose, appelles-moi. Dis-le à Kara.
- Pas de soucis. Je lui dirai.

Il raccrocha.

- Sa fille va bien ? Lui demanda Kara.
- Oui. Il appelait car il s'inquiétait pour nous. L'accident est passé aux infos.
- On l'avait oublié.
- Disons que nous avions d'autres choses en tête. D'ailleurs...

Il reprit possession des lèvres de la jeune femme qui lui souriait puis il l'allongea sur le canapé. Leur moment ne faisait que commencer.

La vie cachée d'un patron et de sa secrétaireWhere stories live. Discover now