PAGE ONZE

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Nous sommes l'un contre l'autre dans mon clic-clac aux draps blancs. Malgré cela, mon amant n'a pas osé parler plus de la situation.

Il est blessé et je le suis tout autant.





Ce jour là, Leonardo était parti au terrain de basketball. De mon côté, je suis allée à la belle Eglise avec de nouveaux souhaits.

Quelques jours sont passés depuis l'incident à mon logement, je n'arrive pourtant pas à savoir si mon beau blond va mieux, s'il le prétend seulement ? Tout cela est dangereux, la drogue est dangereuse pour tout le monde, et je ne veux pas qu'il tombe, retombe dans tout cela.

De plus, les marques sur son visage ainsi que son corps se multiplient, je ne compte pas le blesser en lui en parlant mais le fait que cela s'aggrave m'inquiète énormément.



Je suis sur mon banc, face au terrain où joue mon amant, Leonardo est très fort dans ce sport mais aujourd'hui il semble plus lent et ne touche presque pas la balle, ce qui énerve d'ailleurs un de ses coéquipiers.
Ce dernier s'approche dangereusement du beau blond puis l'attrape par le col de son tee-shirt gris, Leonardo ? lui le regarde simplement dans les yeux avec un mélange de haine et de tristesse lui demandant de le laisser.

Je me lève et m'avance vers les sportifs : “Laisse le, nous rentrons.” Dis-je fermement, mais cela fait simplement rire les jeunes joueurs avec qui j'avais pourtant sympathisé.

Voyant la scène, Leonardo donne un coup à son interlocuteur bien plus grand et imposant que lui.
Ce dernier saignant, il lui rend l'appareil avec plusieurs coups dans le visage puis dans l'estomac ce qui fait trébucher le bel amoché.

J'essaie de le relever mais celui-ci rejette mon aide, cela me blesse profondément.
Tous se mettent désormais à battre Leonardo, je me précipite vers la cabine téléphonique la plus proche et averti la police du dangereux événement qui se produit maintenant.

𝑰𝑵𝑻𝑰𝑴𝑬                [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant