➢ Hᴜᴍᴀɴ Sɪɢɴs [OS Cᴏʟʟᴇᴄᴛɪᴏɴ]

X. Fᴏʀʙɪᴅᴅᴇɴ Bᴏɴᴅ 2/2 • ʟɪᴠᴀɪxʀᴇᴀᴅᴇʀ OS

⚠ Lemon ⚠
(5349 mots. Je sais plus quoi dire.)

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J'avais pris trois douches. Oui, trois. J'avais fait la fière en sortant de sa chambre, me disant je gère, mais en fait, je gérais que dalle. Je savais parfaitement faire l'amour. Je connaissais la théorie aussi bien que la pratique. Sauf que cette fois, il s'agissait non seulement de Livaï, mais c'était aussi sa putain de première fois.

Je ramenai mes mèches mouillées vers l'arrière en regardant mon reflet agacé dans le miroir. J'allais forcément devoir discuter de certaines choses importantes avec lui. Aborder ce sujet avant l'acte me foutais les jetons mais il avait semblé déterminé à sauter le pas.

Je vais coucher avec Livaï. Merde.

Cette seule pensée me faisait déjà frissonner. Comment m'y prendre pour ne pas le ravager ? J'avais voulu ça depuis le premier jour et je n'aurais jamais pensé pouvoir le vivre réellement. Douce, audacieuse, animale, brutale, attentionnée, je savais même plus comment je devais m'y prendre à ce stade.

Je me serais presque mise une claque en m'apercevant que je rationalisais beaucoup trop la chose. On parlait de deux êtres qui allaient se joindre dans une danse charnelle qui n'avait aucun schéma, aucune réelle méthode et j'étais debout dans ma salle de bain, à essayer de planifier l'acte de A à Z.

J'allais choper mon pantalon blanc sans prendre la peine de me sécher les cheveux, mais me ravisai bientôt pour réfléchir à une autre tenue. Il ne fallait pas sous-estimer l'importance de la séduction. Le problème c'est que j'avais rien. Vive l'armée. Tant pis, les vêtements de ville feraient l'affaire.

Au final, j'optai pour ce pantalon blanc, un débardeur noir et... Ah, les sous-vêtements. Merde. Dentelle noire, c'était le plus sûr en matière de sexy, sans tomber dans l'excès. Simple. Puis, ils n'allaient pas rester longtemps. Je me prenais décidément trop la tête.

Une fois habillée, je pris deux énormes inspirations et ouvrit discrètement la porte de la chambre pour me diriger à pas de loups vers la sienne. Prête ou pas, je devais affronter la situation avec un minimum de sérénité.

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Arrivée devant sa chambre, j'hésitai franchement à toquer. D'une part parce que j'étais rongée par le stress et d'autres part car il ne fallait pas faire le moindre bruit. Compliqué pour la suite, ça. J'avais strictement rien à foutre là et si j'étais vu, les rumeurs iraient bon train. Moi, j'en avais rien à faire mais lui si, à mon avis.

La porte s'ouvrit sous mes yeux et je fus tirée à l'intérieur d'un coup. Je ne respirais déjà plus quand il la referma. Le choc, quoi.

« J'ai failli mourir, chef. Je crois que mon cœur a pris dix ans d'un coup. », inspirai-je en passant une main dans mes cheveux humides.

« T'avais qu'à frapper, petite nature. »

Ma plainte l'amusait à en juger par le rictus qui s'étirait à vue d'œil sur ses lèvres. Je notai d'ailleurs qu'il ne portait plus sa veste et, qu'un mélange distinctif de bois de cèdre et de musc flottait dans la pièce. Il avait pris une douche aussi et je me surpris à ne remarquer cette senteur que maintenant. Avait-il toujours senti aussi foutrement bon ?

Livaï fit un pas et déposa son avant-bras au dessus de ma tête qui était encore contre la porte, ce qui me força à soutenir l'échange visuel qu'il avait initié. Il attrapa une épaisse mèche sur mon épaule et joua avec un moment avant de la ramener vers l'arrière.