11. Faire semblant de ne plus t'aimer.

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Je n'avais dormis qu'une petite heure, les autres étaient déjà partis.
J'avais entendue quelqu'un entrée dans ma chambre, puis refermer la porte avec délicatesse. Je n'avais pas la force de me lever voir qui c'était.
J'avais envie de nager, jusqu'à en avoir des crampes, et surtout d'oublier, de me relaxer.
J'ouvre ma valise, et sorti des sous-vêtements noirs.
Je n'avais pas penser à prendre un maillot de bain.
J'enfile tout ça, et par dessus je mis un gilet de pyjama léger. Un cadeau de Hanane.
Victoria Secret.
Je prie mon téléphone, l'enceinte et descendit avec précaution pour voir que personne n'était là. Arrivée devant la porte coulissante qui sépare la piscine de la maison, un mot était accrochée.
« Je suis sortie courir, appelle moi si t'a besoin d'un truc. Y »
Je ne le détacha pas.
J'entre alors dans la pièce en refermant la porte derrière moi.
Quelqu'un avait déjà allumer là piscine, on voyait de la vapeur sortir de l'eau.
Il y avait un petit frigo, avec des boissons. Sur chaque bouteille il y avait nos prénoms.
Quelqu'un était soucieux de l'hygiène. C'est ce que j'ai penser.
J'enlève alors le gilet, en le mettant tout prêt de la piscine, au cas où quelqu'un venait à rentrer.
Je plonge alors sans me soucier de la température de l'eau.
Tout était parfait, je ne sais pas combien de temps j'ai nagé, je sais juste que j'étais aux anges.
J'étais essoufflée, je marque alors une pause au bord de là piscine, les pieds toujours dedans.
Ca m'avait changer les idées, j'étais heureuse. J'essayais de ne pas penser à Younes, je vidais mon esprit. Je fis une dernière longueur avant de sortir.
Je me dirigeais vers le frigo quand j'entendis quelqu'un ouvrir la porte coulissante.
Younes : Lei .. la ?
Je n'avais pas eu temps de remettre mon gilet, j'étais en sous-vêtements, toute mouillée devant lui.
Younes : Désolée.. Jai vu de la lumière mais je pensais pas que t'étais là ... J'ai vu le mot encore accrochée et je pensais que t'étais pas encore là haut désolée. Je vais m'entraîner en bas.
Lei : Pas grave .. T'inquiète.
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'il avait déjà fermer la porte.
Il ne m'avait pas regarder plus de dix secondes.
Je lui fais aussi peu d'effet ?
Je bu une bonne gorgée de mon soda, avant d'aller, cette fois ci dans le jacuzzi.
Quand j'étais dedans je repensais à la scène.
J'ai cru le voir rougir. C'était peut-être le changement de température.
Oui sûrement il venait de rentrer du sport.
Je commençais à me sentir très détendue, même euphorique. Tout me paraissait beau, les couleurs de la piscine. Je ressentais chacunes des bulles que le jacuzzi créer. Je l'ai sentais poussait mon corps de gauche à droite, et celui ci suivre la cadence.
J'enfonce alors mon corps jusqu'à mon menton. L'eau me malaxait le corps, je souriais. Je ressentais un désir que je ne n'avais jamais ressentis auparavant.
J'avais envie de Younes.
J'avais envie qu'il touche mon corps et que ces mains se promènent et découvre celui ci.
A bas mes principes et mes valeurs j'avais envie de lui...
Plus je pensais à lui plus mon conscient s'endormissait.

Point de vu omniscient.

Du côté de Younes  :
Putain, putain mais pourquoi ? Pourquoi maintenant ?
C'est la première fois que je la vois en sous-vêtements.
Sa mère j'ai chaud.
Il était sous la douche, et l'image du corps de Leila lui revenait sans cesse en tête.
Il frappa le mur de son poing pour que cette image disparaisse.
Il la désirait, plus que n'importe qu'elle fille qu'il avait fréquentait. Et pourtant. Il réussissait à se contenir en sa présence. Mais Dieu sait que parfois c'était dur.
Il sortit de la douche, quand il reçu un message de Leila.
Leila : Viens vite urgent.
Sans même répondre il descendit, en peignoir à toute vitesse.
Arrivé dans la pièce il la vit, dans le jacuzzi, souriante et détendue.
Mais quelque chose sur son visage avait changer.
Younes : Y a quoi d'urgent la Leila ?
Elle le regarda, en sortant du jacuzzi, il cru voir un petit titubement, mais ne fit pas tout de suite attention.
Elle s'approchait de lui dangereusement.
Son corps se déhanchait, c'était hypnotisant, et impossible pour Younes de détourner le regard.
Il commençait à sentir une tension monter en lui.
Younes : A quoi tu joue Leila ??
Leila : Alors entre nous c'est fini c'est ça ?
Elle parlait comme si elle était sous l'effet de l'alcool mais avec beaucoup plus de clarté.
Elle le poussa d'un coup dans la piscine. Il n'en revenait pas.
Il se retrouva alors en caleçon, dans la piscine son peignoir a quelques centimètres.
Younes : C'est comme ça que tu te venge c'est ça ? Joue pas à ça s'il te plaît Leila t'es pas une gamine. Tu m'a poussée c'est bon on oublie maintenant.
Elle ne lui repondit pas et le rejoignit dans la piscine.
Il la regardait descendre les escaliers du bassin. Il était figé devant cette scène improbable.
Il en avait rêvé, à plusieurs reprises. Son corps désirait Leila plus que jamais. Il la regardait. Sans comprendre son comportement, il la voulait.
Elle était belle, sexy. Quelque chose avait changé chez elle.
Elle était désireuse de quelque chose.
Il décida alors d'arrêter ce cirque, il se passait quelque chose de pas normal.
Il la pris alors par le bras et voulu la faire sortir de la piscine.
Younes : Je sais pas  quoi tu joue Leila, mais arrête ce cirque maintenant et sors de cette piscine.
Elle rigolait. Cette légèreté dans son rire il ne l'avais jamais entendu.
Leila en riant : Eh... enlève ta main tu me fait mal.
Il dessera ses doigts. Ils étaient arrivés à côté de l'échelle quand elle posa les doigts sur son torse. Ce contact le fit frissonner.
Leila : Attend ... juste répond à ma question Younes. Tu m'aime pas c'est ça ?
Il la regardait, comment le lui dire ? Comment ? Il avait le cœur brisé lui aussi. C'était la femme de sa vie, de ses rêves et de ses nuits. Ses sentiments dépassaient même sa conscience.
Mais il devait lui mentir, c'était pour son bien.
Alors il relâcha son emprise et il la regarda droit dans les yeux et malgré les refus de son cœur, lui répondis d'un ton ferme.
Younes : Je t'ai jamais aimer, je t'aime pas et je t'aimerai pas Leila B***** je peux pas être plus clair la.
Il s'attendait à ce qu'elle pleure ou se mette en colère mais rien de tout ça.
Elle lui sourit et chuchota « menteur » avant de s'approcher de lui et de l'embrasser.
Il la repoussa, il était dérouté. Il la regarda encore et encore. Son regard passa de ses grands yeux en amende, par ses joues rougis de désir, par sa bouche pulpeuse pour finir sur le haut de sa poitrine...
Il ne pouvait pas.
Devant lui, la femme qu'il aimait, dans cet état. Il respirait de plus en plus fort. Comment ne pas résister ?
Elle se rapprocha doucement de lui, comme si elle voulait l'amadouer, et posa délicatement ses lèvres sur les siennes, à plusieurs reprises.
Il ne pu contenir sa pulsion, il lattira brusquement vers lui. Sa main droite sous l'eau sur sa hanche, et l'autre derrière sa tête. Il l'embrassa, fougueusement. Il sentait sa bouche s'écrasait contre la sienne, la respiration de Leila s'accélérait encore et encore le rendant de plus en plus fou.
Il la plaqua contre les rebords de la piscine et passa ses jambes de part et d'autres de son corps.
Il embrassait chaques passerelles du haut du corps de Leila. Son cou, le haut de sa poitrine. Il avait cette impression que son corps explosait de désir, que tout cela était capable de le rendre complément fou.
Le cœur de la femme qu'il aimait compressait contre le sien n'était pas suffisant, il en voulait plus, plus encore.
Et la sans savoir pourquoi, la raison surpassa le désir de Younes. Il connaissait Leila, son honneur était ce qu'elle avait plus de cher.
Il s'arrêta net et pris son visage dans ses mains.
Younes : Leila, arrête ! Putain merde on a merdés ! J'ai merdé putain ! PUTAIN !
Il s'attendait à ce qu'elle aussi ai une réaction mais rien, elle se contentait de le regarder.
Younes : PUTAIN LEI MAIS TA PRIS QUOI ?!
Il regarda autour de lui et vis une bouteille de Coca-cola. Il s'approcha de la bouche de Leila, aucune odeur d'alcool.
Il inspecta ses yeux.
Et là il compris. Quelqu'un avait mis du GHB dans la bouteille de Leila. Il pourrai reconnaître les effets. Beaucoup trop de soirées. Beaucoup trop de drogues.
Younes : C'EST QUI LE FILS DE P*** QUI TA DONNER CETTE BOUTEILLE QUI ?!
Leila n'était pas prête à lui fournir des réponses. Son état était second.
Il la sorti de l'eau en urgence et l'emmena dans sa chambre en la portant.
Il prit une serviette de sa salle de bain et la sécha comme il pu et en évitant de trop toucher son corps, de peur de reveillé encore une fois le désir. Il couvrit son corps de ses draps.
Leila : Je veux pas dormir, laisse moi aller nager.
Elle se débattait.
Younes : S'il te plaît Leila reste ici le temps que l'effet passe ok ? Je reste avec toi t'inquiète.
Leila : Je veux du coca ramene en moi.
Younes : Y en a plus Leila.
Elle essaya de sortir du lit, mais il la rattrapa très vite, et se mit sur elle pour la bloquer.
Leila : Viens Younes embrasse moi, s'il te plaît.
Younes : PUTAIN MAIS LEILA RESSAISIS TOI IMAGINE C'EST UN AUTRE GARS IL EN AURAI PROFITER ZEUBI !
Elle le caressait, l'appellait de sa voix suave.
Il n'osait même plus la regarder.
La vérité c'est que Younes n'en pouvait plus. Il n'en pouvait plus de voir Leila dans cette état. Dans un état où même lui, Younes, avait du mal à ne pas satisfaire ses avances, et a ne pas se contenir.
Elle commençait peu à peu à se calmer. Il lui caressait les cheveux en la regardant sombrer peu à peu dans son sommeil.
Il la regarda longtemps, sans savoir combien exactement.
Ce qu'il savait c'est qu'elle était belle.
Il essayait de ne pas regarder son corps, cela éveillerai un desir animal en lui.
Il approcha sa tête de son torse, et l'enlaça.
Ses petites mains viennent se poser sur son torse inconsciemment.
Juste ses mains lui faisait un effet de malade.
Qui d'autre la peut ? Qui ?

Leïla et Younes : Dans une cité pas si lointaine Onde as histórias ganham vida. Descobre agora