Haruka

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Un long soupire résonna dans l'obscurité nocturne. Seule et assise en tailleurs, face à l'étang du parc, Haru ressassait. Elle ressassait son enfance, la mort de sa sœur, ses deux dernière années de formations... Elle faisait un point. Elle avait rarement l'occasion de le faire. Toujours en mission, en cours, en formation, à faire des recherches sur Danganronpa ou juste à s'entraîner avec John.

Autour d'elle était éparpillé carnets, stylos et sac. Et maintenant elle était là, a regardé les étoile, un air mélancolique dans les yeux. Se demandant comment sa vie pouvait ressembler à ça. Une famille
dont il ne restait plus qu'elle et son frère, une vie de tueuse, ses amies kidnappé pour participer a un
piège monter de toute pièce pour l'atteindre, et l'amour de sa vie compris dans les kidnappés.

Un énième soupir résonne dans le silence de la nuit.

Au loin, sur un banc du même parc, cet énième soupir fit relevé la tête a Léonid. Ce dernier attendez quelqu'un qui, au vue de l'heure tardive, ne viendra jamais. Il aperçut près de l'eau la petite silhouette. Au vue de sa taille il supposa une grande enfant. Certainement une enfant perdu, enfin c'est ce qu'il se disait.

En homme bon qu'il était du haut de ses 18 ans, Léonid se leva pour allez voir l'enfant. Et c'est à deux pas de la silhouette qu'il se rendit compte de son identité qui ne laissait planer aucun doute. Celle qu'il avait pris pour une fillette était tout simplement la jeune Haruka, de deux ans sa cadette. Elle était méconnaissable de celle qu'il connaissait habituellement, vêtue d'une tenue bien plus simple que son uniforme d'ultime. Il l'a croisait quasiment tout les jours au lycée et en mission. Et jamais il ne l'avait vu aussi mélancolique.

Elle semblait tellement perdue qu'elle ne l'avait même pas remarqué. Il attira son attention seulement quand il s'assit dans l'herbe a ses cotés.

Il fut surprit du changement d'attitude notable chez l'adolescente, comprenant pourquoi il ne l'avait
jamais vu ainsi. Et pourquoi on disait d'elle qu'elle était très bonne menteuse. En l'espace de quelques secondes, son visage sombre s'était refroidit bien qu'un semblant de sourire flottait sur ses lèvres. Ses yeux, eux aussi avait changé. Une neutralité étonnante flottait dedans, collant avec la flegme habituelle de la jeune fille. Mais maintenant, alors qu'il l'avait vu mélancolique quelques minutes auparavant, il remarquait quelque détails qui trahissait celle qui duper le monde entier. Ses cheveux ne portait pas l'habituelle et si important ruban de la jeune fille, il était dans sa main et malgré sa posture relâché, la pris qu'elle avait sur le bout de tissu était vraiment très forte. Il remarquait aussi des cerne dissimulait sous un produit prévu a cet effet. Il aperçut aussi de légères
marques sur ses bras, assez fines et anciennes. Il sortit de son observation en entendant la voix traînante et enroué de la jeune fille. Il nota tout de même que son grain de voix prouvait qu'elle n'avait pas ouvert la bouche depuis un moment.

« Qui t'as autorisé à t'asseoir à mes cotés ? »

N'importe qui connaissant l'adolescente serait parti. N'importe qui sauf lui. Et John aussi peut-être.
Elle fronça légèrement les sourcil, avant de juste détourner la tête vers l'eau.

Léonid l'observa simplement. A ses yeux elle était fascinante. De tout le monde elle attiré le regard. Au lycée tout le monde connaissait son nom. De même au travaille. Tout le monde se tournait vers elle mais elle ne le remarqué même pas. Il le savait. Elle faisait tourné plusieurs têtes mais ne le savait même. Lui même se tournait sur son passage.

Mais en la regardant la, il réalisa à quelle point elle était loin de lui. Il était son ami. Il pouvait lui parler. Elle l'appréciait bien. Mais ils ne se confiait rien. Ce n'était pas un manque de confiance. Ils avaient juste grandi dans un monde ou la première règle est de la fermer et de survivre.

Défi d'écriture Where stories live. Discover now