Partie 4.

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Coucou les filles !
bonne lecture 😘
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Tarek : Vas y à 3. 1,2...

Je décide de sauter. J'ai atterri dans ses bras, il m'avait rattrapée comme une princesse. Je suis sortie de son emprise et j'ai récupéré mon sac.

Moi : Merci beaucoup.
Tarek : J'ai quoi en échange ?
Moi : Rien pourquoi ?
Tarek : Je pourrais aller voir ton frère pour lui dire que t'as sauté par la fenêtre et que tu veux t'enfuir...
Moi : Tu veux quoi ?

Je le fixe. Mes larmes ont cessé de couler pendant cet fraction de seconde. Ces yeux bleus me regardaient avec un air si sûr de lui...

Moi : T'en a pas marre de toujours vouloir quelque chose en échange ?
Tarek : Laisse moi te toucher...
Moi : Non !
Tarek : Évite de crier, ici il n'y a que toi et moi ma belle. Tu risques de te faire cramer par ton frère qui est à quelques mètres de nous.. S'il réussit à défoncer la porte de ta chambre...
Moi : S'il te plaît laisse moi.

Qu'est-ce qu'il m'avait pris de demander de l'aide à un vieux clochard ?
Il s'approche de moi en collant son front au mien et en appuyant sur ma taille.

Tarek : Ça ne restera que entre nous... me dis pas que t'es vierge quand même...
Moi : Laisse moi !

J'essaye de le pousser mais en vain. Il me tire contre le mur du bâtiment. Entre deux fenêtres.
La cité était vide étrangement, un samedi midi...

Tarek dépose ses mains sur mes fesses et me colle à lui. Il tente de m'embrasser mais j'essayais de vesqui au maximum.

Moi : S'il te plaît lâche moi... *en pleurs*
Tarek : J'ai aucune pitié ma belle... Si je veux te baiser je le ferai. Tu ne seras pas la première... *rire*
Moi : Retire tes sales mains !

À force de me débattre et de pleurer, et surtout parce que j'avais plus de souffle j'abandonne.
Alors Tarek ne perd pas de temps et dépose ses lèvres sur les miennes. Je rentrais les miennes, je pense qu'il s'attendait à ce que j'ouvre ma bouche pour y mettre sa langue sale, mdr.

Tarek : À partir de maintenant, t'es à moi.

Il me lâche et disparaît.

Je prend mon sac et commence à marcher vers le parking dans mon bain de larmes.
La voiture de Janna était là, elle me regardait avec un sourire triste.
Je monte dedans et essuie mes larmes.

Janna : Tu veux en parler ?
Moi : Janna j'en peux plus... À partir de maintenant je sens que ça va être l'enfer pour moi...
Janna: T'as qu'à dormir chez moi cette nuit et tu verras pour la suite ?

Sur le chemin, je lui racontais tout ce qu'il s'était passé en omettant Tarek. J'avais peur de rentrer chez moi c'était évident...

[...]
Les jours sont passés et le personnage principal de Samia recevait régulièrement des menaces par sms de la part de son frère et de son père.

La famille de Janna allait au bled et donc je devais rentrer chez moi. Ça faisait déjà deux semaines que je me cachais.
J'étais terrorisée à l'idée de rentrer mais eh j'ai déjà niqué un grand devant tous ses potes alors ce n'est pas d'une vieille conne que je devrais avoir peur.

Personne n'était au courant de ce qu'il s'était passé, sauf Janna.
Mes problèmes sont les miens.

Elle a insisté pour me ramener chez moi. Le trajet était bien silencieux.
Si j'avais su j'aurais respiré tout l'air qu'il me restait...

Les TDM quand ils m'ont vus ont commencé à parler entre eux. J'ai continué mon chemin quand même jusqu'à ce qu'un prenne la parole.

Yanis : Ça t'a plu de retourner faire la pute dans ton ancienne ville ?
Moi : ...
Yanis : Ahmed est au courant et t'inquiète pas qu'il t'attend de pied ferme... *rire*

Je n'allais pas gaspiller mon énergie. Il fallait que je la garde pour ce qui m'attendait à l'étage.

J'ouvre la porte et je tombe sur ma famille. Mon père, mes frères, ma soeur. Tous assis à me regarder.
Nordine m'avait fait un regard avec beaucoup d'empathie. Il était défiguré le pauvre. Pareil pour Sabah...

Ahmed se lève d'un coup et se dirige vers moi. Il m'a décollé une grosse baffe.

Ahmed : J'ai pas fini petite p*te. On m'a tout dit sur toi.
Moi : ...
Papa : Depuis sa naissance, je savais que ça allait devenir une pute.
Ahmed : À cause d'elle ma femme ne veut plus me parler. C'est un problème dans cette famille.

Ils ont tous les deux commencé à me frapper. D'abord je suis tombée puis ils m'ont traînée par terre et mon père m'a coupé les cheveux. Il y avait des cris, des pleurs...
Nordine a essayé de me défendre mais il s'est pris des coups alors il est sorti.
Pendant tout ça on n'avait rien entendu de la part de Sabah...

Ahmed : À partir de maintenant, tu sortiras plus dehors. Plus jamais.
Papa : Je vais prendre ton téléphone aussi et ton maquillage.

Je me contentais de les regarder les yeux tous mouillés. J'avais rien fait, rien du tout. Pourquoi est-ce qu'on m'accusait à tord ?😭

Sabah*en pleurs* : Arrêtez de la taper s'il vous plaît !
Papa : Beleh foumek ntiya (ta gueule toi)
Sabah*voix faible*: Samia s'il te plaît viens...
Ahmed : Ferme ta gueule toi on t'a dit !

Il lui a mit une gifle. Peut-être la gifle de trop ? Elle s'est écroulée par terre. Je m'en rappellerai toute ma vie.
J'ai couru vers elle.

Moi : SABAH ? SABAH ? SABAH RÉPONDS-MOI !
Sabah : ...
Moi : S'il te plaît me laisse pas Sabah *en pleurs*

Le plus frustrant dans tout ça ? C'est que ni mon père ni mon frère ne réagissait.
Elle n'avait plus de poul. Son coeur avait lâché tout d'un coup.

Moi : APPELEZ LES POMPIERS PUTAIN ! Sabah RÉPONDS MOI !
Ahmed : Papa on peut pas appeler les pompiers sinon ils vont la voir !
Papa : On va appeler personne, Sabah fait de la comédie. Sabah réveille toi ou je te casse ta gueule !
Moi : Non ! Elle respire plus !
Ahmed : Ferme-là menteuse

Je la serrais fort dans mes bras.J'étais accroupie en face de son corps. Elle devenait toute pâle.
Alors je me suis levée d'un coup pour prendre le téléphone fixe.

Sauf que sur ma route Ahmed m'a mit un coup de pied qui m'a fait m'écrouler sur le sol.
Je me suis prise la table basse en verre dans le menton et plus aucun souvenir...

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J'espère que ça vous a plu !
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By @PeufraaahDz

Chronique de Samia : Mariage Forcé - Il a fini par s'excuser (RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant