Chapitre 1

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Le lendemain, ils se levaient péniblement, prenaient leur temps jusqu'à ce qu'il soit dix heures.

Dix heures et demi! Paniquait Mélissa.

Cette dernière avait passé deux heures à se coiffer: en effet, malgré son goût pour l'aventure, elle restait une fille.

Bon, on y va! Décidait Alan.

Mais, contestait Mélissa

Puis Alan planta ses yeux dans ceux de son amie. Marc, amusé de ces disputes entre ses amis, les laissait faire. Après trois minutes de regard intense, Mélissa soupira bruyamment, se décida à attacher ses cheveux, se leva, prit ses affaires, et se planta, vexée de cet "abus d'autorité". En effet, elle avait horreur de l'autorité, mais Alan était parfois obligé de secouer son amie.

Ils prirent alors le reste de leurs affaires, et commencèrent leur voyage vers la forêt d'Hikka.

Sur le chemin, Mélissa commença muette de rancune, avant de s'incliner sous une blague de Marc. D'us seul coup, ils entendirent du bruit à une quarantaine de blocs de là (un bloc fait un mètre cube où plutôt un mètre de largeur). Ils coururent alors se cacher dans l'herbe haute. 

Mélissa ne put s'empêcher de passer la tête au-dessus des herbes hautes (dans lesquelles ils s'étaient cachés) pour voir d'où venait ce bruit. Elle baissa la tête, choquée

Des pillards! Chuchota-t-elle

Combien? Demanda Marc.

Au moins quarante! Répondit cette dernière.

On fait quoi? Demanda Alan.

On fonce à Arta pour prévenir les gardes!

Arta est le nom du village vers lequel ils se dirigeaient. Ils contournèrent alors le groupe habilement, et s'élancèrent dans la forêt de sapins enneigés. Ils couraient à perdre haleine: en effet, le groupe de pillards constituait un réel danger pour le village. Mais les pillards, du fait de leur matériel lourd et de leur nombre élevé, avançaient difficilement, et il restait encore deux kilomètres devant eux avant le village.

Les trois amis se précipitaient entre les troncs sombres, avant d'être arrêtés par des hurlement nombreux

Des loups! Cria Alan

Alors les trois adolescents s'arrêtèrent, essoufflés. Les hurlement cessèrent, laissant place à des aboiements furtifs. Ils étaient en chasse. Alan sortit son épée en fer, enchantée "réparation IV", la brandit devant lui, tandis que Mélissa attrapait un arc et des flèches, et Marc, lui, avait sorti un "stack" de pierre taillée. En effet, Marc était un architecte hors normes, capable d'imaginer les structures utilitaires les plus ingénieuses.

Il rangea ses blocs de pierre, les remplaçant par des échelles et des blocs de bois. Il hurla

Mélissa! J'te fais une plate-forme de tir!

OK!

Puis, sans se faire prier davantage, il se précipita vers un des arbres à portée, détruisit d'un coup de points les branches et feuilles inutiles, et plaça échelles et blocs de bois à une vitesse ahurissante, avant de sauter de sa plate-forme de tir en faisant signe à Mélissa de monter. 

Au moment où Mélissa entamait l'échelle, une dizaine de loups surgissaient avec grâce des herbes et buissons environnants. L'un d'eux se démarquait des autres: une taille plus élevée que la normale et un pelage blanc comme la neige: l'alpha. Les loups encerclaient Alan, et Mélissa rit nerveusement. Elle fit glisser la flèche dans l'encoche de son arc, tendant la corde. Elle visa l'alpha en attendant le signal.

Alan planta ses yeux dans ceux du grand loup blanc. Les yeux de l'animal le fixait d'un air hésitant. Alan plongea sa main dans son sac et en sortit un os. Il l'approcha de la bête qui le renifla avant de prendre délicatement l'os et de le mâchouiller. Puis Alan fit un geste à Mélissa pour qu'elle ne tire pas. Une fois l'os terminé, l'alpha se tourna vers Alan. 

Alan tendit sa main. Le mâle s'assit. Les autres loups regardaient, et leurs yeux virèrent au rouge. Ils attaquèrent. 

L'un d'entre eux se jeta sur marc, et s'écrasa contre un mur de verre. Un autre s'élançait vers Alan, qui le repoussait à coups d'épée vers le loup apprivoisé qui lui infligeait une morsure fatale: le loup, vaincu, s'effondra sur le flanc et disparut dans un nuage de fumée. 

Trois autres se dirigeaient vers l'arbre sur lequel était construite la plateforme de tir, et Mélissa en fit disparaître deux. 

Un autre arrivait par derrière Alan, et le mordit Au mollet: Le -nouveau- loup apprivoisé le lui fit regretter. Les derniers loups fuyaient en poussant des aboiements soumis. Alan regarda ses amis: il était triste d'avoir eu à tuer de pauvres animaux. 

D'un seul coup, le bruit des pillards et de leurs taureaux se firent entendre, et Alan signa le départ. Ils s'élancèrent à travers les arbres. Le chien, l'ancien alpha qu'Alan avait réussi à apprivoiser, courait avec eux. 

Alan se demandait comment ils pourraient l'appeler. Il devait rester encore cinq-cent blocs avant d'atteindre le village d'Arta. D'un seul coup, ils tombaient sur d'étranges personnes habillées de grands manteaux noirs aux boutons dorés. Ils étaient armés d'arbalètes

Des éclaireurs! Cria Mélissa en sortant son arc et ses flèches.


L'établiWhere stories live. Discover now