La roue du temps ( En Pause )

7

Après cette journée de balade avec Samba je suis vraiment épuisé.
après une bonne douche je glisse directement dans mes draps.
mais je pèle légèrement à dormir en réalité je pense à Tidiane.
J'espère vraiment être en mesure de lui donner l'éducation, l'amour et l'attention suffisante.

Sur ses mots,je m'endors.

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- Madiba ! Madiba ?

J'ouvre péniblement les yeux je regarde autour de moi.

J'essaie de retrouver mes esprits.

A la porte, je vois maman qui me parles.

- Mon fils je vais au marché d'à côté qu'est-ce que tu souhaites manger ?
- Bonjour maman il est vraiment très tôt.
- Non, il est 7h30. Et c'est déjà tard pour les ménagères.
- Tu as raison. Mais qu'est ce que tu as à me proposer ? Dis-je d'un air amusé.
- Hum ! C'est toi le roi mon garçon.
- Ok je veux du kabato et de la sauce gombo.
- D'accord.
- Merci maman.

Elle me sourit et sors de la chambre.

Je reste allongé sur le lit. Et je penses a elle. Cette brave qui m'a élevé.
J'ai perdu ma mère très tôt, on peut même dire que je ne l'ai guère connu.

J'ai été éduqué par ma grand-mère ainsi que mon père.
Grand forgeron de son état, il est lui aussi décédé d'une courte maladie.
Un sort qu'on lui a lancé paraît-il.
La grande ville et les contrées lointaines ont étés secoué par la nouvelle.
Il a eu des funérailles dignes son nom et sa classe.
Et ma grand-mère me disait souvent, que j'étais sa seule raison de vivre car elle avait tout perdu. Et elle priait chaque jour pour partir dans l'au-delà avant moi.

Quant à moi je prie pour qu'elle reste le plus longtemps possible.

- Monsieur ?

De dos, je me retourne et je vois Tidiane.

- Mon garçon ?
- Bonjour.
- Bonjour. Tu vas bien ?
- Oui. Et toi ?
- Oui..
- Tu veux bien jouer avec moi ?
- Maintenant ?
- Oui.
- Ok, je sors dans 5 minutes.

Il me sourit timidement et prends ses jambes à son cou.

Je sors difficilement du lit, je me sens un peu lourd.

j'ai rapidement une culotte et un t-shirt et je sors.

À l'extérieur juste au centre de la cour je vois Tidiane et ses amis.

- Voilà mon père !
- C'est beau que c'est ton père ?
- Oui !

Je les regarde tout étonné !
Ils s'approchent tous de moi en courant et face à moi, il me pose des questions.

- Monsieur, c'est vrai que vous êtes le père de Tidiane ?
- Oui.
- Nous croyant qu'il n'avait pas de père.
- Mais non vous avez tout faux.
- Pourquoi vous n'étiez pas là ?
- Je travaillais.
- Ou ?
- A Londres.
- C'est où ça londe ?
- C'est loin d'ici .
- Nous voulons savoir.

Je les regardais étonné et en même temps impressionné que des gamins de leurs âges soit aussi éveillés.

- Vous savez écrite ?
- Non.
- Je vous montrerai.
- Pour de vrai ?
- Oui.

Ils se mettent tous à danser et à crier.

- Nous commençons quand ?
- Demain.
- Il est gentil ton père Tidiane.

Il a l'air flatter il s'approche de moi et me prendre la main.

Une alors tous au centre de la cour quel est le joueur au football à cache-cache et à la balle au prisonnier.

Au alentour de 10h alors que le soleil commence à pointer son nez, je les laisse et je m'allonge dans le hamac.

De loin, je vois grande mère arrivé entouré de jeunes filles .

- Madiba, qu'est tu fais ici ?
- Oh rien maman. Je jouais avec ton fils.
- C'est ton fils tout d'abord. Et maintenant que tu es là, tu vas lui donné l'éducation qu'il faut.
- Tu as déjà assez fait maman, ne t'inquiètes pas.

Je descend et je les aide avec les bagages.

Nous passons le reste de l'après-midi à préparer, manger, et parler de tout et de rien.

Kabato :

Le tô (ou saghbo en moré) est un mets très courant au Mali ,en Guinée (Conakry) et en Côte d'Ivoire, ainsi qu'au Burkina Faso dont c'est le plat national.

Il est cuisiné à l'aide d'un fouet, à base de farine de mil ou de sorgho et d'eau. Il est servi sous forme de pâte et consommé avec une sauce (par exemple, la sauce gombo, verte et gluante, à base de gombo).

Le tô est équivalent à l'akoumé togolais