La vérité ennemie - Tome 2

8 ☜ (Lemon)

Point de vue Hermione

Un mal de crâne horrible fit fureur dans ma caboche et des brides de la discussion avec le blondinet me reviennent alors et me font paniquer, j'ouvre donc les yeux d'un coup et je me calme quand j'arrive à distinguer les murs de ma chambre aux couleurs crème.

Je reprends une respiration normal et sors mes jambes de sous la couette pour les poser sur le parquet frais qui me fait remarquer que je ne porte qu'une culotte et un t-shirt trop grand pour moi, je ne cherche pas plus longtemps avant de me lever et de suivre les voix et rires qui s'élèvent pour me conduire dans mon salon.

Le spectacle qui s'offre à moi fait naître un sourire sur mon visage alors que les deux hommes que j'aime le plus au monde sont entrain de rire ensemble, je m'avance un peu et mon fils m'aperçoit enfin avec ses petits yeux qui brille de joie.

Il hurle et cours dans mes bras comme une bombe que j'arrive à réceptionner avec un peu de mal à rester stable mais je le serre dans mes bras quand même, un petit sifflement me ramène à la réalité et j'ancre mes yeux dans ceux de Drago qui baisse le regarde sur ma tenue et les remonte rapidement dans les miens.

<< Tu vas mieux ? Me demande-t-il.

Eumm oui merci de m'avoir ramené ici, j'espère que tu n'as pas eu d'ennui. Lui dis-je en câlinant toujours mon fils.

Oh 2 petites secondes après ton évanouissement Ginny et Harry sont sortis de l'ascenseur et on cru que je t'avais assommé ou je ne sais pas quelle genre de bêtise leur est passé par la tête. Me dit-il.

J'enverrais un hibou pour leur dire que tout vas bien et que tu n'y ai pour rien dans toute cette histoire d'évanouissement. Lui promis-je.

Tu veux que je le mette dans son lit ? Me demande Drago.

Je n'avais même pas fait attention qu'il c'était endormi dans mes bras, j'ai l'impression de le revoir quand il était bébé avec sa tétine en bouche et son doudou serré dans son petit poing qui cache son visage de la lumière. Racontais-je rêveuse en admirant mon fils endormi.

Je.. en vérité je ne sais pas si je t'en veux mais une partie de ma tête me dit que je dois t'en vouloir et une autre que je ne dois pas t'en vouloir puisque tu avais t'es raison de ne rien me dire. Pour simple j'aurais aimé faire parti de votre vie à vous deux. Me dit-il simplement une pointe de remord dans la voix.

Je.. hummm.. je t'ai envoyé une lettre le jour de sa naissance pour t'annoncer cette nouvelle qui a changé ma vie en tout point de A à Z, je me disais que j'avais et que j'aurais toujours une partie de toi avec moi tous les jours. Lui dis-je sincèrement.

Ah et bien je n'ai pour tout te dire lu aucune des lettres que tu m'a envoyé, elles sont rangées dans une malle que je n'ai rouverte que quand Scorpius et venu chez moi après la confirmation que c'était mon fils. Me dit-il un peu honteux. >>

Je me doutais un peu qu'il n'allait pas lire mes lettres mais j'avais eu juste un petit espoir au fond de moi qu'il veuille tellement savoir pourquoi j'étais partie, qu'il avait finalement ouvert ses lettres dont j'avais mis un temps fou avant d'en finir la fin pour ne pas paraître trop nunuche ou ne pas en dire trop sur l'endroit où j'étais.

L'entendre prononce à voix haute qu'il n'avait finalement jamais ouverte ses lettres avait picote mon cœur comme un cure-dent qu'on utilise pour piocher dans des bols, je n'ose même pas le regarder dans les yeux alors je me lève en faisant attention de ne pas faire tomber mon fils et me dirige vers sa chambre pour le mettre au lit.