Chapitre 1: La bague vert émeraude.

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Mon père m'avait dit de ne pas l'ouvrir, t'en qu'il serait en vie. A cette époque, je n'avais que 6 ans, je ne comprenais absolument pas ce qu'il voulait cacher ou protéger, je ne savais pas. Hier, il est mort d'une façon que l'on ne peut pas considérer comme une « bonne mort », on ne retrouva que sa tête... J'ai maintenant 17 ans, j'ai passé ma vie à me consacrer aux arts martiaux comme il me l'avait conseillé. Après tout nous sommes au pays des Dieux, là où tout est surnaturel. Ma mère est morte à ma naissance, je ne l'ai jamais connu. Je n'avais plus que mon père. Les mots qu'il avait prononcés ce jour-là ont toujours était gravés dans ma mémoire, je n'ai jamais oublié. Il y avait une telle ardeur dans sa voix que je n'aurais pu, dans tous les cas, jamais l'oublier. Il était donc temps pour moi d'aller ouvrir cette lettre qui m'était destinée depuis tant d'années. Elle se trouvait dans la cave de notre maison. Etant maintenant seul chez moi, je décide de m'y rendre. Nous n'y étions plus aller depuis tellement longtemps. Tout était sombre, il y avait des épaisses couches de poussière partout. Au milieu de la pièce, se trouver, sur une vieille table de plus de 500 ans, une boite à peine abimée, avec sur son coté, une clef. Je décide donc de m'approcher. J'empoigne la clef et l'insert pour ouvrir la boîte. A l'intérieur, j'y trouve une lettre et une bague. Je laisse cette dernière de côté, je prends la lettre et commence à lire les mots de mon père :

« Mon cher fils,

Si tu lis cette lettre, c'est que je suis surement mort. Nathanaël, il faut que tu saches que notre famille appartient à un clan particulier. Celui-ci est formé d'autres membres qui, comme nous, ont prêté allégeance à un chef qui lutte contre d'autres clans. La bague de couleur vert émeraude qui est déposée près de cette lettre te permettra de pouvoir rentrer, à ton tour, dans notre clan en toute sécurité. Mais si tu n'aimes pas te battre et que tu veux suivre ta propre vie, alors je te le demande, ignore ce message et part vivre loin, très loin. Car maintenant que je ne suis plus de ce monde, tu n'es surement plus en sécurité nulle part.

Bien, si tu es toujours là, c'est que tu veux te battre pour notre clan, au péril de ta vie, sache-le. Alors écoute moi bien. Prends la bague qui est à coté de toi, prends-la et pars sur le chemin de la grande colline, suis-le jusqu'à ce que tu arrives devant une auberge nommée « Les Prés ». Il faut que tu arrives à y entrer, puis, dirige-toi vers le comptoir et pose la bague devant le barman. Il va comprendre et t'amener voir un homme. Cet homme est le deuxième homme le plus fort du clan.

Ça sera tout pour mes explications fils. Maintenant pars accomplir mon rêve, si tu le veux bien, qui est de détruire le clan « Ragnarök », le clan invaincu depuis des décennies. »

Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je ne savais plus quoi penser. Sans aucune hésitation, je décide de partir pour cette auberge qui semblait cacher tant de secrets. Je ne pouvais pas ignorer ce message et vivre une autre vie en ignorant les mots de mon père, je ne le pouvais plus à présent.

Ainsi, le lendemain, après avoir préparé toutes mes affaires, réuni quelques économies et pris pour un mois de nourriture, au cas ou, un évènement inconnu se passerait, je décide de partir. Le chemin fut bien plus long et plus harassant que je ne le pensais. Quand j'étais enfant, je prenais souvent ce chemin avec mon père mais nous faisions toujours demi-tour sans jamais aller jusqu'au bout.

Après de longues heures de marche intense, je finis par voir le toit de l'auberge. Tout de suite, je sentis l'atmosphère changer. Trois hommes étaient à l'entrée. Ils n'avaient pas l'air énervé mais une aura meurtrière planait autour d'eux, ce qui me fit pâlir d'angoisse. J'avais alors du mal à avancer, la pression se faisait lourde.

J'ai essayé d'avancer, maisje n'arrive plus à présent à faire un seul pas. Ça fait maintenant une heureque je suis sur les lieux, mais en vain car je reste tétanisé. Je finis par medire que les trois hommes ne sont pas là par hasard. Ils sont peut-être positionnésdevant la taverne pour faire le tri de ceux qui peuvent entrer et de ceux quidoivent rester dehors parce qu'ils ne sont pas assez puissants ni mentalementet ni physiquement. Je finis par abandonné. L'ambiance pesante m'oppresse trop.D'un coup, je vois, derrière moi, un homme a l'allure totalement flippante. Ilporte une cape qui recouvre la moitié de son visage et tient une grande épée.Elle a l'air tellement lourde que je ne peux même pas espérer pouvoir la porteravec mon niveau de force actuel. Je le vois, il s'avance, son allure

Le pays des DieuxWhere stories live. Discover now