chapitre 7 - Léna

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Les 6 mois sont passés follement vite...

Malheureusement, comme le prévoyais les médecins Maya est décédée... Dans son sommeil, il y a 2 mois. Au moins ce n'étais pas douleureux me dis je.

Comme me l'a dit Adam, elle est sûrement mieux là où elle est, un monde fait pour une enfant encore si innocente.

Il m'a aussi dit que je l'a retrouverais au paradis... Si tu savais Adam... Si tu savais.

J'ai utiliser ces 2 mois à bonne escient, c'est vrai que avec Adam nous nous sommes un peu rapprochés mais pas plus que cela. J'ai tenu à m'éloigner de lui dès que j'ai compris que je pourrais tomber amoureuse de lui, Adam peut paraître froid et hautain, mais il a un cœur... Même pour un mafieux. D'ailleurs faudrait qu'il m'avoie un jour être mafieux d'ailleurs, car passer pour la cruche conne, ça va 2 jours mais 6 mois...

J'imagine que c'est ainsi, il a été présent après le décès de ma sœur, mais il a sa vie et j'ai la mienne, dans le gang des blackjacks pas dans une mafia française.

Alors que je prépare mes valises, mon téléphone sonne.

- Allô ? Dis je.

- Bonjour mademoiselle, si vous souhaitez récupérer votre petit ami, vous ne parlerez pas à la police, dit la voix.

- Euh Monsieur, on va reprendre d'accord ? C'est totalement démodé ce style de demande de rançon.

- Qu-quoi ?

- Attendez je vais vous montrez, dis je en prenant une voix grave, J'ai votre ami, si vous le voulez vivant apporter de l'argent à l'adresse que je vous envoie dans 3h !

- Voilà, ainsi c'est plus direct, vous avez aussi moins de chance de vous faire tracer si je veux vous géolocaliser car c'est plus court, ah Oui, pour me persuader, à la fin vous pouvez faire crier votre otage pour me mettre la pression, dis je calmement en traçant justement le téléphone.

- Je... Faites ce que vous avez dis ! Me dit il.

- Bien sur mais puis je savoir qui est votre otage ? Je ne possède pas de petit ami, dis je avec un petit rire.

Kidnappeurs de pacotille, quand je rentre à la maison, je veillerait à ce que les kidnappeurs du gang soit plus fiable.

- Il ne veux pas parler, mais a des cheveux noirs, belle gueule, un percing à l'oreille.

Adam... Quel con  ! Ça se dit mafieux mais se fait kidnapper par un gosse ?!

Tentons le bluff.

- Hum je ne vois pas, je crois que vous vous êtes trompé de numéro, donc pas la peine je vais raccrocher, bonne journée monsieur.

- ATTENDEZ !

- Oui ?

- Je ne suis pas débile, votre numéro a été le dernier appeler sur ce téléphone, je sais que vous le connaissez.

- Exact chéri, mais connaître ne veux pas dire apprécier. Tu le tuerais que ce sera pareil. Dis je avant de raccrocher.

Je prends mes clefs de voiture enfin... Celle d'Adam.

Sans le moindre argent en poche, juste mon Glock préféré dans la bottine droite et mon Beretta dans la bottine gauche sans oublier un sommenifère en spray à effet immédiat dans la poche de ma veste et une lama bien aiguisé, je pars pour l'adresse indiquer.

Une fois à l'adresse, je regarde, ce gosse n'a pas l'air de savoir qui est Adam... Il a l'air seul.

Ou pas, me dis je en voyant une balle passer devant moi. Bordel ! Je l'ai sous estimer ! Ah moins que il n'y ai vraiment un boss derrière ....

Je sort le Pistolet CZ 75 sport III, que j'ai trouver dans la voiture d'Adam garer plus loin.

Tu veux jouer ? On va jouer !

J'ai été formé par les blackjacks, c'est pas un petit gang de rue qui va me faire peur !

Un sniper sur le toit, je vise et tire. Le cliché loupe, j'arrive pas à le tuer du premier coup, mais le touche à l'épaule.

Mais la deuxième est la bonne.

Restant sur mes gardes, je m'approche du bâtiment.

Heureusement que j'ai mis un silencieux.

L'intérieur composé de 3 hommes, mais où est le cerveau ?

Ok Léna réfléchis, qu'est ce que papa disait sur ces situations comme ça ?

Même étant très douée, 3 contre 1 avec un otage pour eux, c'est le merde pour moi.

Seul moyen, prendre en otage leurs boss ou le tuer pour montrer qui domine dit la voix de mon père dans ma boîte crânienne.

Souvent cacher dans le bureau avec des gardes. Dit une petite voix de ma tête.

Tout sourire, je prend les escaliers extérieurs. Mais en montant je réalise bien vite que c'est surveiller plus haut.

Donc on approche du boss.

Je lance une pierre un peu plus loin, j'ai vu cette technique dans un film et espérons que en vie réelle cela marche aussi.

Et oui, je monte rapidement et silencieusement les dernières marches et me cacher derrière un des gros cartons entreposés sur ce toit.

Comme prévu ma pierre fait son effet et un garde s'en va. Sans avoir le temps de réagir, le deuxième est égorgé.

Ouais une lame, c'est plus efficace me dis je.

- ... Il y a personne Sergio, j'ai sûrement mal entendue mais c'est biza... Tu es qui ? S'interrompt le gars en me voyant, s'apprêtant à lever son arme contre moi.

Ne sachant pas si c'est mon physique de fille ou si il est juste con, je ne lui laisse pas le temps de répliquer que une balle se loge gentillement entre ses yeux.

Trop lent.

Certains diront, pour qui te prends tu de décider le droit de vue ou de mort ?

Je répondrais simplement. J'ai été élevée ainsi. C'est aussi normal de tuer l'ennemi que de regarder la télévision pour moi. Car depuis jeune, j'ai appris. J'en règle. Un objectif.

C'est lui ou toi. La survie prime.

Je suis désolée si cet homme avait de la famille ou des gens qui l'aime. Mais moi aussi j'ai de la famille. Moi aussi des gens m'aime.

Il a fait son boulot en connaissance de cause. Je sais aussi que je peux mourir à tout moment.

On a jouer.

Malheureusement pour lui, il a perdu.

Mais dans notre monde, j'ai été gentille. Je ne l'ai pas torturé. Et lui ai accordé une mort rapide et sans douleur.

Sa RédemptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant