14 'L'ange'

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Précédemment dans Incontrôlable

« As-tu réfléchis à tes croyances, Louis? »

J'avais ouvert les yeux délicatement, vue vers un ciel d'étoiles. C'était la première fois de ma vie que j'en voyais autant.

J'avais tourner la tête vers mon coté droit. J'étais couché sur une épaisse brume blanche salit, un nuage. J'avais serré les poings dans cette brume. Une petite poignée de nuage était dans ma main droite. Je m'étais assis et j'avais approché le regard sur celle-ci. J'avais délicatement donné une liché, ça goutait le sucre. J'avais ensuite liché mes lèvres, si sucrées, comme la première fois.

J'avais lever le regard vers le ciel, c'était presque de l'espace. Un ciel bleu marin avec une tonne d'étoiles. C'était franchement magique et magnifique. Mon regard c'était rapidement retourné pour regarder mon dos. J'avais souris et échapper un petit rire. Celui-ci avait résonné tel de l'échos. Mes ailes était toujours là et j'adorais cela. J'adorais complètement cela. Pouvoir être différent.

J'avais posé la paume de ma main sur mon aile gauche. C'était soyeux, tel de la plume. C'était loin d'être doux comme les petites plumes à bricolage que les écoles utilise en cours d'art. C'était doux tel du cachemire. J'avais retiré ma main pour prendre une grande respiration.

Tout avait l'air impossible. Le sentiments d'un liquide inconnu dans mes veines me rendait fou. C'était comme avoir quelque chose en toi depuis trop longtemps. C'était comme une écharde qui essayait de partir d'elle même.

Le mal s'intensifiait. Mais j'avais le pressentiment d'appartenance. J'avais allongé mes deux bras et les tournaient dans tout les sens. Je pouvais voir le sang circuler dans mes veines. Le pou de mon cœur battait la chamade, mais je restais calme. Le sang était blanchâtre. J'avais échappé un petit rire de bonheur. Je devenais un ange.

Cette substance était dans mes veines pour y rester.

J'avais fermé les yeux pendant plusieurs secondes, prenant le temps de respirer l'air de ce monde. Prenant le temps de m'habituer à cette nouvelle vie.

Il y avait une petite différence. Je ne pouvais pas ressentir le touché. Je l'avais remarqué lorsque j'avais pris le nuage. C'était comme prendre de l'air, sans sensation. Je regardais les paumes de mes mains et j'avais à nouveau touché mes ailes. C'était la seule chose que je pouvais toucher avec la sensation de contact, parce que ça m'appartenait.

J'avais marché à quatre pattes sur le nuage pour me retrouver sur le bout. Un coup de vertige m'avait pris mais j'avais ensuite rit. J'étais un ange, je n'avais pas à avoir peur des hauteurs. Devant moi, le vrai monde se présentait. J'avais les jambes qui tombaient dans le vide et les yeux sur le paysage. Je pouvais tout voir. Les terres, les autres nuages un peu plus bas. Je voyais les averses et les terrains enneigés.

C'était si beau. Mes yeux brillaient de bonheur.

« Je suis un ange. » avais-je murmuré, les larmes aux yeux. C'était indescriptible à quel point j'étais heureux. Je ne m'inquiétais pour rien. Il y avait ses ailes qui encombrait mon dos, ma voix qui résonnait, mes lèvres sucrées, mon cœur aussi précieux que de l'or et mon immense vue sur le monde.

Je jouais avec mes jambes, le cœur amoureux de cette nouvelle sensation. J'avais les bras étendu dans les airs de chaque cotés de mon corps tel Jésus sur la croix. J'avais pris une grande inspiration et m'avais lancé dans le vide. Mes ailes s'étaient toute de suite misent à battre. Je riais comme un gamin mais j'adorais l'effet que produisait le vent contre mon visage. J'avais tourné le regard vers mes ailes, les laissant planer. C'était comme faire du parachute mais avec un sentiment de liberté.

Pieds contre terre, j'étais dans un champs de fleurs. Des fleurs blanches. J'avais tourné le regard vers mon dos, mes ailes étaient invisibles et immatérielles. J'avais souris de toutes mes dents. Je trouvais ça étrange puisque je voulais entendre ma propre voix. J'aimais sourire et rire. J'aimais être heureux.

Je regardais le ciel bleu et le soleil qui brillait. Il devait être huit heure le matin, j'avais supposé. D'ici, je ne voyais que des fleurs. J'avais donc déployé mes ailes, celles-ci redevenues visibles et m'étais envolé. M'éloignant plus haut dans le ciel pour ne pas être aperçu, je virevoltait. Je tourbillonnait et me laissait planer sur le dos. Putain c'était indescriptible à quel point mon cœur battait fort. Tout était si parfait.

C'était ma place. Pour la première fois depuis toujours.

Je m'étais arrêter pour laisser mes ailes planer. Je contemplait le paysage. J'avais regardé mes avants-bras à nouveaux, en plissant les paupières. J'avais ressentit une sensation de froid dans mes prunelles. En quelques secondes, j'avais enfin pu revoir le sang blanchâtre circuler dans mes vaisseaux sanguins.

J'avais levé le regard vers le haut, d'ici, le ciel avait l'air infiniment grand. Je voulais le parcourir en battant des ailes. Je voulais voyager.

Voyager dans un univers qui, maintenant, m'appartenait.

Incontrôlable 1 | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant