« Jamilah: Mariée de force à mon ennemi. » [I]

Partie 66

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Trois mois plus tard

- je suis bien là?

Maman- oui, t'es bien comme ça.

- est-ce que je suis grosse?

Maman- non, t'es pas grosse, t'es énorme.

Dit-elle en riant.

J'ai posée ma main sur ma poitrine en faisant la choquée.

Elvina- t'es qu'à trois mois, t'es pas si énorme que ça.

On entre dans le tribunal.

- pas si énorme que ça? Ça veut dire que je suis quand même énorme.

Maman- oui si tu veux, maintenant tais toi.

On s'assied sur les bancs de la salle.

Maman- ils arrivent quand les autres?

Jaya- ils disent qu'ils sont déjà là.

Les garçons sont arrivés juste après, ils se sont assis à côté de nous.

Juste après, la grande porte s'est ouverte.

Des policiers sont entrés avec des gars, et parmi eux y'avait mon frère.

Ils étaient quatre en tout. Ils se sont installés près de leurs avocats.

De l'autre côté il y'avait les familles des autres détenus sans doute.

Le juge est entré à son tour. On s'est tous levé.

Je me demande pourquoi on se lève même.

On s'assied.

Le juge- la séance peut commencer.

Il tape avec son marteau.

Ils se sont mis à parler. Les avocats questionnaient les détenus, ainsi que les fameux témoins.

Dans tout ça, il y'avait un témoin clé, celui qui allait faire en sorte que mon frère sorte de cette histoire.

Il est passé à la barre, et l'avocat de mon frère lui posait des questions.

Il disait que mon frère était sur les lieux bien avant ceux qui ont commis le meurtre, il était avec quelqu'un qui s'avérait être son collègue de travail.

Celui-ci vivait dans le même immeuble que la victime.

Donc pendant que mon frère attendait son collègue, les truands ont eu le temps de faire ce qu'ils faisaient.

En gros il voulait juste aider la victime, mais c'est retombé sur lui.

Le témoin oculaire avait même une vidéo des faits.

Donc je priais juste que mon frère s'en sorte.

Donc après une longue réflexion du juge, il a enfin pris sa décision.

Le juge- par tous les droits qui me sont conférés, je déclare coupable Monsieur Bassem K****, écope de 20 ans de prison. Monsieur Ramy A****, écope de 20 ans de prison et enfin Monsieur Don J**** écope également de 20 ans de prison. Je déclare par la suite, Monsieur Amine Keita, non coupable, et remis en liberté. La séance est levée.

Il tape encore avec son marteau.

J'ai fermée mes yeux en soupirant de soulagement.

On s'est tous levé au même moment.