Amoureuse de la lune

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.*・。゚𝓛𝓪 𝓻𝓮̀𝓰𝓵𝓮 :

 Inventer des mots inexistants, leur donner des définitions de couleurs, puis écrire un texte en s'inspirant de l'image dans média. 


.*・。゚𝓛𝓮 𝓽𝓮𝔁𝓽𝓮 :

Par une nuit étoilée, la dame au parachute se baladait avec élégance sous la lumière de la pleine lune. Elle essayait de marcher à pas rapides, bien que ses petits pieds créés de toutes pièces soient trop fins pour la maintenir pendant une longue distance, donc elle s'était mise à ramper, ce qui était bien plus facile que de ne marcher en faisant des pauses régulières. Une fois arrivée à destination, son coeur se mit à battre la chamade à la vue d'une parfaite rose. Elle s'en approcha, et la rose devint une propice. N'était-ce pas la preuve ultime que la dame au parachute était – malgré son allure effrayante – un être généreux ? Elle laissa échapper de sa bouche déformée un soupire qui résonna dans la plaine et elle dit avec désespoir et rancœur : « Suis-je destinée à aimer la lune toute ma vie ? Ne serait-je jamais récompensée pour mes effort ? » Son âme-sœur restait silencieuse. La-haut, perchée, la regardant avec prétention et dédain. La brise était afflide*. L'histoire se répétait, et la dame au parachute ne s'en rendait pas compte. Elle leva ses yeux muprotêtre*, et exprima son amour à sa chère et tendre Lune. Les mots qui s'échappèrent dansaient dans l'atmosphère pesante de cette nuit glacée. Ses lèvres étaient placieuses*, et et son amour autrefois terne et caché devint un amour placieuses*. Et c'est à ce moment que haut dans le ciel, elle vit les étoiles danser. Une silhouette se forma, et petit à petit, elle parvint à discerner des mots qu'elle rêvait d'entendre, mais que finalement, elle ne pouvait que lire. « Je vous aime, aussi. » disait-elle. Sa bonne étoile lui répondait enfin, malgré le fait qu'elle continuait de la regarder de haut, sans se manifester, ni lui permettre de faire ce que tous les amoureux faisaient. D'un air incertain, elle baissa les yeux et se mit à cueillir bien d'autres fleurs, pour en former un bouquet, qu'elle présenta les mains levés à la lune.Les fleurs tournèrent petit à petit au granereux*. « Ma tendre, que voulez-vous de plus comme preuve de mon amour inconditionnel ? Je vous aime comme j'aime la vie, et vous savez à quel point j'aime vivre ! Quand je regarde les poupées de chiffons, maltraitée par des enfants, et les marionnettes, obligée à faire les sots, me voilà bien heureuse de faire partie de ces poupées qui par miracle, ont eu le privilège de vivre. Faites moi signe, ne me laissez par vous attendre dans l'éternité du clair de lune, et permettez moi de vous rejoindre, même au prix de ma vie ! » Que c'est dommage, pour un miracle, de devoir passer l'éternité à pleurer sa bien-aimée, alors qu'on lui accordait à peine quelques minutes avant le coup de foudre la chance de pouvoir être libérée. La voilà à présent emprisonnée par un amour invivable.


.*・。゚𝓛𝓮𝓼 𝓭𝓮́𝓯𝓲𝓷𝓲𝓽𝓲𝓸𝓷𝓼 :

Propice : couleur d'une fleur après être cueillie par un être généreux.
Afflide : Couleur d'une histoire qui se répète. 

Muprotêtre : La couleur des yeux qui regardent un être chéri.
Placieux : La couleur des lèvres après avoir révélé un secret lourdement enfoui.
Granereux : La couleur que prennent les fleurs en étant cueillies par un être amoureux.

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𝓡𝓮𝓬𝓾𝓮𝓾𝓲𝓵 𝓭'𝓮́𝓬𝓻𝓲𝓽𝓼Where stories live. Discover now