Préface

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Une arme bactériologique avait marqué la fin du monde

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Une arme bactériologique avait marqué la fin du monde. Après une déculottée politique qui avait suivi la décision de désocialisation de la Chine, l'armée nord-coréenne s'était concentrée sur la création d'un gaz expérimental sans précédent. L'opération Wildfire Spreading, consistait à placer des bombes artisanales dans différents pays afin de venger la Corée du Nord de ceux qui l'avaient humiliée. Les bombes étaient censées diffuser le gaz et décimer des milliers de personnes dans la discrétion la plus complète. Kim Ok ne fut pas étonné que les choses ne se soient pas déroulées comme prévu. Il faisait partie du groupe de scientifiques qui avait aidé à la conception du gaz et, par conséquent, il savait que celui-ci n'était pas stable. Il avait tenté de prévenir ses supérieurs qu'une exposition non contrôlée en extérieur était risquée et pouvait donner lieu à des conséquences imprévisibles. Les tests n'avaient été réalisés que dans des laboratoires dont l'environnement avait été conçu artificiellement. Mais le chef d'Etat n'avait pas tenu compte de ses inquiétudes et Kim Ok avait perdu le contrôle de sa propre création. La Chine, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon furent les premiers pays contaminés. Des particules appelées particules alpha furent respirées par des centaines de milliers de personnes qui contaminèrent sans le savoir des milliers d'autres personnes les jours qui suivirent. Ces particules alpha étaient si volatiles qu'un léger contact physique suffisait à les transmettre. Celles-ci développèrent dans l'organisme des Hommes une maladie comme nulle autre. Les symptômes mettaient une quinzaine de jour à apparaître. Assez pour que les échanges aériens dispersent des personnes contaminées d'un bout à l'autre du monde. Une toux grasse suivie d'une forte fièvre frappèrent les premières d'entre elles. Quelques jours plus tard, celles-ci commencèrent à perdre l'esprit. Elles furent prises d'hallucinations et d'une envie irrépressible de se repaître de leurs semblables. La seconde vague de personnes contaminées se mit alors à apparaître. Elle était principalement constituée de victimes de morsures ou de griffures. Des scientifiques ont tenté d'expliquer ce phénomène et de trouver un remède mais la propagation était trop rapide et les guerres civiles commencèrent à envahir les rues de tous les pays du monde. Les médias contribuaient à alimenter la terreur à travers des images de ceux qu'on appelait désormais les infectés. L'horreur devint réellement incoercible lorsque que l'on vit les premiers infectés se relever après avoir reçu plusieurs balles dans le corps ou des coups de couteaux mortels. Il ne restait dans leurs regards qu'une faim insatiable. La panique atteignit les hautes sphères qui entreprirent tout ce qui était en leur pouvoir afin d'enrayer l'épidémie. Des bombes nucléaires décimèrent des villes emblématiques, mais ne parvinrent qu'à repousser de quelques jours la fin du monde tel que nous le connaissions. En quelques semaines seulement, les cinq continents de notre Terre furent ravagés par la mort. Et moi, Allison Baker, je suis une infectée.

The fallen worldWhere stories live. Discover now