Ultimatum (Hisoka x Kuroro) (TOME 2) - [TERMINÉ]

6. Aveux

Moi : Hisoka...je ne vais pas te tuer. Je t'en veux c'est sûr. Mais...je ne t'ai même pas laissé le temps de t'expliquer la dernière fois. Alors vas-y

~ 3 semaines plus tôt ~

Moi : aah...Hisoka...ça a jamais été aussi bon...il t'est arrivé quoi pour être aussi motivé ?
Hisoka : ...
Moi : Hisoka ? Mais...tu...tu pleures ? Ça ne va pas ?
Hisoka : Kuroro...je...je suis désolé...j'ai fais une bétise...
Moi : quoi ? C'est en rapport avec la personne qui tu as tué ? Franchement t'en fais pas pour ça, c'est pas ton premier meutre non plus
Hisoka : non c'est pas ça...c'est plus grave...
Moi : plus grave qu'un meutre ? Wow...et c'est quoi ?

Merde, le revoilà qui se mets à pleurer. Je le prends donc dans mes bras et caresse ses cheveux qui sont retombés devant ses yeux à cause de notre activitée précédente. Quelques minutes plus tard, il finit par se calmer, alors je me redresse et le fait s'asseoir face à moi.

Moi : bon, respire un bon coup, puis dis moi ce que t'as fais. Ok ?
Hisoka : ok...*prend un grand inspiration* Kuroro...je...je t'ai trompé pendant 1 mois. Je suis...vraiment désolé...
Moi : ...

Pardon ? Alors j'étais pas parano ? Il m'a vraiment trompé ? Putain...je fais quoi maintenant ? Je le tue ? Je tue son amant ? Arg...je sais pas quoi faire. Ça me dépasse cpmplettement. Les émotions en moi se mélangent. Entre la colère, la jalousie, l'envie de meutre, et toutes ces émotions négatives, qui combattent mon amour pour l'homme en face de moi. Mon amour et mon envie de lui pardonner. Aah...je sais vraiment pas quoi faire.

Hisoka : dis quelque chose Kuroro...s'il te plait
Moi : tu veux que je dise quelque chose...et bien mpi je veux que tu partes. Je te préviendrais quand j'aurais trouvé quoi te dire. Mais ça risque d'être long
Hisoka : d'accord.

~ retour au présent ~

Hisoka : je sais pas vraiment pourquoi...j'ai fais ça. Disons que...j'avais peur. Peur d'être faible si je t'étais entièrement dévoué. Peur de t'appartenir et de ne plus être aussi libre qu'avant. Parce que, quand je suis avec toi...bah je peux pas faire ou dire ce que je veux. Je dois toujours faire attention, pour qu'on ne se fache pas, ou pour que tu continues de m'aimer
Moi : quel idiot...enfin voyons, tu sais que je t'aime quoi que tu dises. Et puis j'ai fais vien plus de mauvaises actions dans ma vie que toi
Hisoka : mais j'avais peur de n'être qu'une phase de ta vie. Alors je faisais tout pour qu'elle dure longtemps. Mais au final ça me faisait mal. Je n'arrivais plus à être moi-même. Alors...quand Hyakki m'a proposé qu'on se voit...j'ai dit oui. Je le sentais libre avec lui. Quand on le faisait ensemble, je retrouvais ma vie d'avant.
Moi : je vois...c'est pour ça que tu ne voulais plus le faire avec moi ?
Hisoka : non. Ça c'est parce que je m'en voulais. À chaque fois qu'on commençait, tu me regardais dans les yeux. Et je voyais dans tes yeux que tu me faisais confiance, et que tu m'aimais. Alors je repensais à mes mensonges, et ça me coupais. Je...je m'en veux tellement Kuroro...si tu savais...si je pouvais remonter dans le temps, j'enverrais balader Hyakki, et je serais rerentré dans ce bar et je t'aurais embrassé. Pour te dire que je t'aime.
Moi : bon...au moins maintenant je comprends pourquoi tu as fais ça. Mais je vais te rassurer sur un point. Tu peux faire ce que tu veux, ou dire ce que tu veux quand tu es avec moi. Je t'aime quand même. Tout ce que je te demande, c'est d'être à moi. Et je suis à toi en retour.  Et rassure toi. Tu n'es pas une phase de ma vie. Je t'aime, et je t'aimerais quoi qu'il arrive. La preuve. Je t'aime encore malgré cet enfoiré qui a tenté de briser nos vies.
Hisoka : ouais...c'était lui que je venais de tué quand je suis rentré il y a 3 semaines
Moi : alors on ca dire que ça compte comme un cadeau d'excuse. Parce que je suppose que tu l'aimais bien quand même

Je vis alors des larmes apparaître aux coins de ses yeux. Il baisse la tête et regarda son ancien amant, mort depuis maintenant quelques semaines. Et il pleura. Il pleura pendant de longues minutes sur ce cadavre, le serrant dans ses bras.
Au bout de quelques minutes, il commença à se calmer, alors je le pris dans mes bras et le fis lâcher le cadavre. Il m'obéit à contre cœur et se réfugia dans mes bras.

Hisoka : si je ne t'avouais pas tout...c'est parce que...je n'arrivais plus à me passer de lui...et de ce sentiment de liberté qu'il me donnait...
Moi : je comprends. Mais ne t'inquière pas. Je suis là maintenant. Tu es tout aussi libre qu'avant, avec moi. Même si tu es à moi, tu peux continuer de vaquer à tes occupations, à parcourir le monde pour tuer des gens, ou tout ce que tu veux. Juste...ne me trompe plus jamais. Sinon je ne sais pas si je pourrais te pardonner une deuxième fois
Hisoka : c'est promis...Kuroro...on peut rentrer à la maison maintenant ?
Moi : oui. Rentrons chez nous

~ 2 semaines plus tard ~

Pdv Hisoka

Machi : Hisoka ! Je vais te tuer !
Moi : oh merde...non non, attends, Kuroro m'a pardonné c'est bon ! Et puis les disputes dans la brigades sont interdites
Machi : j'en ai rien à faire, je t'avais prévenu