T'accepter

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Lundi 25 Mai 2021.

On les as tous déjà endurés,
Sans pouvoir dire un mot le cœur heurté,
Tous ces regards de travers,
Qui blessent et affichent tes travers.
Ils ont toujours été là,
Pour toi comme pour moi.

Toi aussi tu sais de quoi je parle,
Et tu chériras comme une perle,
Cette personne qui ne te jugeras pas,
Qui saura qui tu es et qui restera.
Toi aussi tu aimeras et tu trouveras,
De nombreux gens qui tiennent à toi.

Si tout te semble sombre et noir,
Sache qu'il y a la lune le soir,
Il y a la lumière au bout du tunnel,
Et il y a celle de tes prunelles.
Ne l'éteins jamais surtout,
Entretiens-là comme la flamme qui brûlera tout.

Car il y a toujours de l'espoir,
Toujours une porte de sortie.
Quand tu avances dans le noir,
Pense que comme toi j'ai subi,
Comme toi j'ai souffert devant la glace,
Comme toi j'ai souvent perdu la face.

N'oublie pas de t'accepter,
Comme tu es on t'aimera.

Les épreuves s'enchaînent sans fin,
Mais ceci n'est pas ton destin.
N'abandonne jamais ton objectif,
Tu es peut-être frêle et chétif,
Mais tu es fort à l'intérieur.
Bats-toi jusqu'à la dernière heure.

Si toi aussi tu as eu si mal,
Que tu n'étais plus qu'un animal,
Blessé, perdu, rejeté,
Si toi aussi, on t'a lâché,
Relève toi et marche,
Va au-delà de cette marche.

Escalade cette falaise qu'est notre misérable vie,
Deviens ce pour quoi tu vis !
Marche après marche s'il le faut,
Tu dois grimper, arriver jusqu'en haut.
N'abandonne pas en route et ne te perds pas,
Le paysage vaut le coup de l'effort, il t'attendra.

Car il y a toujours de l'espoir,
Toujours une porte de sortie.
Quand tu avances dans le noir,
Pense que comme toi j'ai subi,
Comme toi j'ai souffert devant la glace,
Comme toi j'ai souvent perdu la face.

N'oublie pas de t'accepter,
Comme tu es on t'aimera.

J'ai sombré trop de fois,
Avant de me battre pour moi.
On voulait m'imposer une loi :
Vis comme on te le dira.
Je dis non et refuse cette mentalité.
Vis seulement pour ce qui te plaît.

Vis pour toute raison qui te convient,
Mais vis jusqu'à ce qu'il vienne enfin.
Ce dernier souffle de ton existence,
Qui te trouvera heureux peu importe la sentence.
Attends-le avec patience,
Et profite du moindre de ces silences.

Laisse l'absence de bruit te réconforter,
Laisse le monde s'effacer de tes pensées.
Ils ne valent pas le coup et seul toi compte.
Écoute un peu ce que je te raconte :
Je préfère voir un sourire que des larmes,
Je préfère voir ramper que baisser les armes.

Car il y a toujours de l'espoir,
Toujours une porte de sortie.
Quand tu avances dans le noir,
Pense que comme toi j'ai subi,
Comme toi j'ai souffert devant la glace,
Comme toi j'ai souvent perdu la face.

N'oublie pas de t'accepter,
Comme tu es on t'aimera.

Nous sommes les mêmes,
On affronte la même peine.
Nous ne sommes pas différents,
Mais surtout nous sommes unique et patients.
Nous attendrons le moment parfait,
Enfin, nous serons libérés de tout et de nos plaies.

Nous sommes dans le même navire,
Priant pour que jamais il ne chavire,
Voguant vers l'horizon de nos rêves,
Laissant le vent souffler sans trêve,
Dans les voiles blanches de nos espoirs,
Nous sommes ensemble mais il est tard.

Le soleil se couche mais nous sommes heureux,
S'être battu sans cesse pour vivre enfin sans eux.
Ils nous jugeaient et critiquaient,
Loin sur le rivage ils sont restés.
Jamais ils ne connaîtront ce bonheur,
D'avoir des amis dans notre malheur.

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100e poème de ce recueil.
100 petits bouts de moi, de ma vie.
100 moyens de m'exprimer.
100 fois merci.

À mes instants perdusWhere stories live. Discover now