Chapitre 3: Ma nouvelle vie

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L' aîné prit ensuite la Parole et me dit: « Si tu es la fille de ma tendre maman, cela suppose que je serai ton grand-frère aussi. Alors sois la bienvenue chez toi, sens-toi à l'aise ». Paméla aussi tint le même discours à mon endroit. Elle me serra très fort dans ses bras comme si sa dernière fois de me voir. Elle m'aida ensuite à faire monter mes affaires dans ma chambre et une fois en chambre on a discuté pendant une trentaine de minutes avant qu'on ne descende à midi pour le déjeuner servi par la bonne (domestique) de la maison. C'était du riz cantonné avec de la viande du porc (la viande du porc est ma préférée). À table j'ai essayé d'engager la discussion avec Andréa mais c'est peine perdue. Aucun mot ne sortait de sa bouche. C'était comme s'il y avait un antécédent entre nous. Alors j'ai demandé à lui parler mais elle m'a ouvertement déclaré que je suis pas là bienvenue dans cette famille puis elle est allée s'enfermer dans sa chambre. Paméla m'a rassuré et m'a fait comprendre que c'est son statut de benjamine qu'elle pourrait perdre avec mon arrivée qui provoquerait son comportement agressif à mon égard.
J'ai simplement souri et remercié ma grande soeur Pam pour ces révélations. J'ai sollicité son aide pour parler à Andréa. Elle le fera m'a-t-elle dit et on s'est séparé, chacune regagnant sa chambre.

Le soir , on s'est encore retrouvé à table pour le dîner et bizarrement Andréa n'y était pas. On l'a cherché fatiguée dans toute la maison. Ras

-Maman: cette petite fille va finir par précipiter ma mort alors que je suis même pas encore vieille. Hummmmm
-Grand-frère Ernest: eh maman tu vas te tuer pour cette fille ? Elle serait sûrement avec ses copains ou camarades. Donc sois tranquille
-Paméla: grand-frère sois sérieux au moins pour une fois non. Tu penses qu'une mère serait tranquille quand sa fille de 19 ans est encore dehors dans les rues de Lomé à cette heure ?
-Grand-frère Ernest : eh bien ! Mes chères femmes je vous laisse hein. Je vais me reposer, j'ai eu une dure journée aujourd'hui. Bonne nuit à vous. Sérieux arrêtez de vous inquiéter pour elle. Ce n'est plus la petite Andréa qui est toujours là quand même. Elle a grandi. Vous vous inquiétez pour rien
-Maman: à demain mon grand

Pendant ce temps je ne faisais que rire des blagues de grand-frère Ernest. Il serait un très bon humouriste me dis-je avant de souhaiter bonne nuit à maman et Pam puis montai en chambre. J'ai encore échangé avec mon chéri par whatsapp avant de m'endormir vers 22 h.

Le lendemain, déjà à 5 h je me suis réveillée pour préparer le petit déjeuner pour la famille. À 6 h 30 toute la famille était à table sauf Andréa qui dormait encore. Normal, vu qu'elle est rentrée à 23 heures hier. J'ai voulu la chercher pour qu'elle se joigne à nous mais grand-frère Ernest et Paméla m'en ont empêché. L'atmosphère devenait de plus en plus détendu. Je m'entends très bien avec grand -frère Ernest et Paméla. En discutant avec eux j'ai appris que Ernest veut suivre les traces de son papa Félix KOUMONDJI qui est le DG de Orabank de Nukafu. Il y travaille en tant que DG Adjoint. Paméla , quant à qelle, a un grand penchant pour le droit. Elle veut devenir avocate.

-Paméla (me regardant droit dans les yeux): et toi Grâce, quelles études souherais-tu faire ?
-Moi(toute excitée): mon rêve d'enfant à toujours été de devenir une grande commerçante comme ma mère
-Maman: d'accord ma fille les inscriptions commencent la semaine prochaine. Paméla va t'aider pour les formalités.
-Moi: d'accord Maman
-Grand-frère Ernest: les filles je dois y aller. Je suis déjà en retard. Bye, à ce soir.

On s'apprêtait à débarrasser la table quand Andréa fit son apparition dans une robe somptueuse. Elle était vraiment élégante.

-Moi: bonjour la plus belle
-Andréa: (silence)
-Moi: que tu es très belle ma chérie

Sans même chercher à savoir qui lui adressait la parole, elle passa son chemin tout en nous ignorant.
Maman secoua simplement la tête et me demande de lui apporter son sac à main qui se trouvait dans le canapé. Elle nous fit la bise puis se sépara de nous. Elle disait se rendre chez une de ses amies du grand marché qui lui a apporté de nouvelles marques de pagnes.
Paméla et moi étions restées seules à la maison avec la bonne. On a porté un coup de main à la bonne avant de rejoindre nos chambres respectives.

À SUIVRE...

#Les_Chroniques_de_Alphonse

UNE BRAVE ORPHELINEWhere stories live. Discover now