POÈME N °4

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Pardonnez-moi,  Ô Dieu
car j'ai péché.
Seulement, nul besoin de me juger !
Ma sentence est à la hauteur de mes actes.
voyez-vous, je suis hanté par le passé.

Je me souviens de l'époque des marabouts,
je me souviens des pratiques vaudous.
Je me souviens des incantations, des tentatives,
je me souviens des recommandations, des principes à suivre...
Des rêves  virent le jour sous la pleine lune :
Célébrité, orgie et luxure.
Le monde à porté de main,
tout pour arriver à ses fins.
Trop près du soleil, nous nous brûlames les ailes.
Rattraper par la réalité,
tous nos rêves s'éloignèrent...
Nul doute que nous sommes  voués à l'enfer,
nul doute que nous serons châtiés par sa main.
Bientôt deux ans que pour ma vie
je demande le salut.
Mais même refaite,
il reste des résidus.

               Fresland, '' Résidus ''

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