vingt huit

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point de vue omniscent

une heures vingt cinq du matin. cette heure se répétait en boucle dans la tête de la jeune femme.

elle bougeait sa tête frénétiquement de gauche à droite comme si ses pensés allaient s'envoler avec.

elle pensait pas que ça aller se passer comme ça, son père lui avait envoyé un message la veille là réconfortant lui disant qu'elle pouvait passer la nuit chez lui si elle voulait.

elle a répondu qu'elle allait bien et qu'elle pouvait rester seule. elle a menti.

son souhait le plus fort maintenant n'est pas de le revoir mais que quelqu'un la prenne dans les bras. n'importe qui. elle veut juste du réconfort et quelque chose qui peut réchauffer son cœur.

le jeune brun était lui pensif, un peu peiné mais rien ne pouvait égalé la tristesse et le désespoir de la jeune femme cette nuit là.

dans le métro il écoutait de la musique, pour que le temps passe plus vite et pour se distraire des regards surpris.

dans son lit elle écoutait de la musique, pour que le temps passe plus vite et pour se sentir comprise.

devant la porte il hésita, après tour il lui devait rien. il savait même pas pourquoi il voulait lui dire en personne. peut être que c'était juste une excuse pour voir ses beaux petits yeux verts.

il savait qu'elle était présente, il a vu la lumière de son appartement allumé depuis la rue. mais il ne s'attendait pas à ce que la porte soit ouverte.

manque d'attention il a pensé.

elle entendit un bruit de parquet. sa première pense était qu'il revenait. sa fatigue lui joue des tours, elle sait que c'est impossible. il est...

non. elle se l'interdit.

elle sort de sa chambre à pas de loup, son corps battant la chamade. elle prend fer à lisser comme arme. ça lui apprendra à ne pas faire attention à fermer sa porte.

dans l'angle du salon elle voit sa silhouette grâce à la lumière de la rue. étrangement elle ressemblait beaucoup à lui.

c'était impossible qu'il soit là mais la pensé lui traversait quand même la tête.

- isolina?

- ken?

elle lâcha son fer à lisser, ce qui réveilla les voisins d'en dessous d'ailleurs et se précipita dans les bras du rappeur.

ken pensait qu'elle lui donne de câlin car c'était lui. miskine. elle aurait fait un câlin même si c'était un cambrioleur.

- ça va? il lui demande relevant son menton avec deux de ses doigts.

- non.

c'était bien la première fois qu'elle l'avoue. il lui aura fallu un an. une putain d'année. beaucoup trop longue.

il essaya de voir ses expressions mais il ne voyait rien dans le noir. puis isolina n'était pas du genre à montrer sa tristesse c'était plus sa joie.

elle n'éclata pas en sanglot. trop vider et fatiguer.

- qu'est ce qu'il se passe?

elle hausse les épaules. elle le faisait souvent, autant que se ronger les ongles. ken lui pris sa main pour qu'elle arrête de le faire et ils s'assoient dans le canapé.

- tu crois aux âmes sœurs ken?

bonne question.

- non. c'est impossible qu'il y est quelqu'un fait pour nous et qu'on doit passer notre vie à le chercher. c'est une perte de temps je trouve.

[ nouvel homme ] - nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant