Auparavant la seule préoccupation d'Iris Peters était d'obtenir ses B.U.S.E. et d'espérer travailler plus tard pour la gazette du sorcier. Pourquoi a-t-il fallut qu'elle tombe sous le charme du grand frère de sa meilleure amie pour que ses rêves soi...
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Iris écoutait le professeur Maugrey tout en triturant sa plume. Elle se sentait mal à l'aise durant ses cours, surtout depuis qu'elle avait appris qu'il avait présenté les sortilèges impardonnables à ses élèves et en avait fait une démonstration. Elle en était toujours bouleversée.
Aujourd'hui le cours portait sur les inferi, c'étaient des cadavres humains qui obéissaient aux mages noirs les ayant ensorcelés. Iris frissonna en priant très fort de ne jamais en rencontrer.
Le cours prit fin quelques minutes plus tard, elle rassembla ses affaires puis fuya cette salle de l'horreur.
Elle n'avait pas revu Cédric Diggory depuis la sortie à Pré-au-Lard, elle ne put s'empêcher de sourire en repensant à cette journée.
La brune se dirigeait à présent vers la salle commune de Serdaigle.
-Quelles sont les autres appellations du Botruc ? demanda le heurtoir en forme d'aigle sur la porte de sa salle commune lorsque la jeune fille voulut entrer. -Bowtruckle et Arboresprit ! répondit-elle.
La porte s'ouvrit et elle entra dans la pièce où déjà plusieurs élèves étudiaient. Iris rejoignit ensuite sa chambre qui était quant à elle vide. Enfin, elle s'écroula sur son lit laissant tomber au sol ses affaires.
Elle entendit soudain des bruits près de la fenêtre. Baguette en main, elle s'approcha du carreau puis aperçut son hibou qui essayait d'entrer. Elle ouvrit la fenêtre et soupira d'un ton soulagé.
-Tu m'as fait très peur Rodrigue.
Elle rit puis carressa la tête de l'animal qui déposa un gros paquet sur ses genoux.
-Oh woah ! s'exclama-t-elle.
Le hibou se posa sur un des rebords de son lit tandis que la jeune fille découvrait un mot accroché au colis.
"J'ai reçu ta lettre ma chérie, voici une robe pour ton bal. Une vendeuse m'a aidé a la choisir et je pense qu'elle t'ira à ravir. Ébloui les tous. Je t'aime, à bientôt,
Ton père."
La brune sourit en lisant cet adorable petit texte. Elle ouvrit enfin le paquet sous les regards curieux de Don Rodrigue, elle découvrit une magnifique robe bleue aux tons pastels.
-Oh mon Dieu ! elle la prit dans ses bras s'imaginant la portant.
Elle l'admira quelques minutes puis la rangea sous son lit, elle comptait la révéler aux autres élèves le jour du bal.
Elle attrapa ensuite ses devoirs puis s'installa dans la salle commune.
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-Salut Iris !
Notre héroïne ne réagit pas tout de suite, elle était plongée dans un récit passionnant. Ce qui la tira de sa bulle fut de sentir une masse s'enfoncer dans le canapé de la salle commune de Serdaigle à côté d'elle. Elle releva la tête et vit Cho lui sourire.
Iris eut l'envie soudaine de s'enfuir rapidement.
Elle avait quand même volé son petit-ami. Du moins, elle avait prit son cavalier. Et si Cho était venue se venger ? Elle fit tomber son livre puis le ramassa maladroitement, elle remarqua au passage que Cho tenait sa baguette en main.
-Excuse-moi j'étais... Loin, un peu trop loin dans mes pensées. Tu m'as fait peur ! -Ce n'est rien et je suis désolée de te déranger, la jeune fille rit légèrement. En fait, je voulais te voir pour te parler de Cédric.
Et si Cho l'attaquait ? Là. Maintenant.
Iris se rappela avoir laissé sa propre baguette dans sa chambre. Elle était définitivement sans défense. Elle faillit s'applaudir en vue de la situation.
-Je suis désolée, commença Iris en articulant rapidement, j'espère que tu ne m'en veux pas et j'espère aussi que tu ne vas pas m'attaquer. Si c'est le cas, sache que mes amis me vengeront.
Elle avait dit cela avec un très grand sérieux ce qui causa un fou rire chez Cho.
-Je ne t'en veux pas Iris, elle rangea sa baguette dans sa robe, désolée si je t'ai effrayé. Je voulais juste te dire que j'ai appris que Cédric t'avait invité et j'en suis très heureuse. Il t'apprécie beaucoup tu sais.
Iris cligna plusieurs fois des yeux ahuris.
-Hum eh bien je ne sais pas vraiment quoi te répondre. Je pensais que vous étiez heureux ensemble et je me sens un peu gênée maintenant de l'accompagner au bal.
Cho détourna le regard quelques instants.
-On s'apprécie énormément mais nous ne sommes pas fait pour être ensemble lui et moi. Ce n'est pas mon rôle de tout te révéler mais... Ne te sens pas gênée, nous sommes restés simplement amis. -Oh mais tu seras seule pour la soirée ? -Non, mais je préfère garder l'identité de mon cavalier secrète.
Elle lui fit un clin d'œil.
-Ah... Hum d'accord. -Bon je dois te laisser. J'espère qu'on pourra vraiment devenir amies maintenant. A plus tard !
Cho laissa Iris seule. La brune était toujours désarçonnée par cette conversation.
