Aurélie

chapitre 13

Elle bat plusieurs fois les yeux ,sans pour autant y croire ,les larmes menacèrent de couler mais elle ferme les yeux pour ne pas laisser couler sa peine
tout sauf lui, il est tout ce qui lui reste dans ce monde.

Elle n'avait plus de père , plus son meilleur ami. Avec l'impression que son monde lui échappait elle s'était attachée à lui comme à une bouée de sauvetage.
Elle regarde son téléphone pour être sûre de ne pas rêver. C'était injuste , elle vérifie encore une fois puis trois fois avant de se rendre à l'évidence.

Elle arrivait à rire simplement en entendant son nom.
pourquoi m'as t-il bloquée ? Qu'ai-je fais ?se demande t-elle
Pour Aurélie il était inconcevable qu'elle ait pu le déranger en l'identifiant sur chaque stories qu'elle postait non non non il y a sûrement une erreur .

-Qu'est-ce qui ne vas pas? demande Anna

- Steeven ........

Les mots restèrent bloqués dans sa gorge pas maintenant alors qu'elle avait besoin de lui , elle voyait en lui son prince charmant, celui qui viendrait l'a sauver de cet enfer. il ne peut pas c'est tout bonnement impossible alors que les faits étaient là mais illogique dans sa tête.

-alors insista sa soeur

-il m'as bloqué

C'est trois mots furent dure à prononcer , la sensation qu'ils lui coupait les lèvres c'est comme s'il avait envoyer son amour au fin fond de l'océan sans se retourner.

Elle a commencée à faire des recherche sur lui uniquement pour s'occuper ensuite elle a apprit à le connaître
sa façon de s'en fuir quand il voyait une caméra ou qu'il rougissait quand on lui posait des questions malgré sa popularité après le gold cup il était toujours le même il n'était pas devenu arrogant ou prétentieux loin de là et elle a apprit à l'aimer vraiment suivi tous ses faits et gestes depuis que ses yeux se sont posés sur lui.

Elle ferme les yeux un moment fallait qu'elle se calme sans s'en rendre compte les larmes se propageait sur son visage . Après l'épisode de la salle de bain, ce rejet lui fesait encore plus mal. Aurélie avait l'impression que personne ne voulait d'elle n'était-ce pas le cas?

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- Aurélie lève-toi il faut qu'on parle

celle-ci replace l'oreiller sur son visage de toutes les personnes sur la terre celui là était le moins désiré dans son coeur meurtri .

- ça fait deux jours que tu n'es pas sortie de ta chambre tu ne peux pas continuer ainsi

Elle voulait lui dire d'aller se faire foutre et qu'il n'était pas son père mais elle s'abstient se trouvant injuste il l' avait élevé comme sa fille . il n'a jamais fait de différence entre elle et Anna. Il est le père modèle contrairement à sa vraie mère.
il attrapa son orellier , Aurélie résiste quelques secondes mais aussitôt lâcha prise en ressentant une douleur à son poignet , une grimace lui échappe accompagné d'un gémissements que son père prit le temps de ne pas s'en préoccuper.

- faut sérieusement qu'on parle dit il en déposant l'oreiller à ses côtés.

Il regarde autour de lui avant que ses yeux viennent se poser sur sa fille . Aurélie se redresse pour lui faire face sachant qu'il ne sortira pas de la pièce avant d'avoir fait son discours.

- je suis peut-être pas ton père biologique mais je te considére comme ma fille le jour ou j'ai rencontrée Marie c'est toi qui a attirer mon attention tu étais si adorable ta mère et toi était mon rayon de soleil alors que j'avais perdu l'espoir en apprenant la mort de ma femme en mettant au monde notre enfant, mort-née...... je veux que tu comprenne Aurélie que peut importe le sang qui coule dans tes veines tu es et tu restera ma fille .

les larmes aux yeux elle ne savait pas quoi faire il se leva et se dirigea vers la porte

- je t'aime

Il se stoppa devant la porte et elle aussi pas habituée à utiliser ces deux mots c'est 7 lettres , un sentiment prit naissance à travers l'incompréhension de sa raison et l'amour qui fit battre son coeur , figée elle se demande la raison de cette déclaration.
pourquoi avoir lancer cette phrase? il se tourna vers Aurélie avec le sourire aux lèvres alors toutes ses doutes se dissipèrent c'était son père peu importe les dires de sa mère .

Dans un élan elle s'écroula contre le torse de son père et laissa couler sa peine pour une fois elle laissait à quelqu'un l'opportunité de l'a voir pleurer depuis qu'elle a compris que ses pleures étaient sa faiblesse surtout devant la juge.

Après le départ du mari de sa mère . elle enlève son chandail et se mit à contempler ses blessures passe sa main sur ses cicatrices et appui dessus la douleur qui se propage dans son poignet fut un pure bonheur
Elle trouve une source de vie à travers sa douleur
Elle lève le matelas à la recherche de sa lame.
Sa porte s'ouvre à nouveau laissant apparaître sa Sœur

- Olivier t'attends en bas dit celle ci avant de se diriger à l'opposé du couloir sans prêter attention à sa sœur laissant la porte ouverte.
Aurélie se revêtit de son chandail pour cacher ses blessures.
Et se dirige vers le jumeaux de son défunt ami.

- Qu'est-ce que tu veux? Demande t-elle en s'asseyant sur le canapé noir qui prenait presque la totalité de la pièce

- Bonjour Aurélie comment vas-tu ?

Aurélie croise les bras et continue à le fixer , elle en avait marre de faire la discussion ,  de dépenser sa salive pour ses broutilles.

-je vois dit Olivier après quelques minutes de silence . tu es prête pour la surprise

Aurélie laisse échapper un long soupire avant de lui demander d'attendre le temps de se changer malgré la chaleur qui fesait rage à Port-au-Prince elle n'avait pas d'autre choix que mettre un pull pour évitez d'être jugée , de voir des regards de pitié posé sur elle .

-où allons-nous demande t-elle enfin au bout d'une vingtaine de minutes .

Aurélie pose sa tête sur la vitre tout en regardant la ville se défilée sous ses yeux .
Pour toute réponse Olivier met de la musique dans l'habitacle et se re concentre sur la route .