2- AMALIA

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Stressé et pressé de régler cette histoire, je sors précipitamment de l'immeuble pour me rendre chez moi, à Brooklyn. Mon cœur bat à la chamade alors que le vent glacé de la ville s'abat sur moi. Mon manteau serré contre mon corps, n'empêche pas le froid de s'engouffrer sous mes vêtements me faisant frissonner. Parfois, je regrette de ne pas avoir de voiture avec chauffeur. Cela aurai été tellement plus facile pour moi d'aller récupérer mes affaire en un temps record sans que mon boss ne remarque mon absence prolongé. Mais n'étant pas riche, ça ne peut être qu'un simple rêve.

- Amalia ?

Je me tourne vers cette voix apaisante que je ne connais que trop bien. Il s'agit de Joe le chauffeur de monsieur Maley. Un homme un peu vieux et dodus.

- Monsieur m'a demandé de te déposer.

- Je vais prendre le métro joe ce n'est pas la peine.

Il m'arrête avant que je ne me retourne.

- Il insiste Amalia. Il dit que le froid te rend fébrile et grincheuse. En plus il a remarqué que ton manteau n'était pas assez épais donc tu risques de tomber malade et il a ajouter mot pour mot, " sans Amalia je risque de finir en prison prématurément alors pour ma tranquillité d'esprit assure toi qu'elle monte dans cette putain de voiture même si elle dit non"

Un sourire prend place sur mon visage. Attendri par cet attention.

- J'aurai droit à des représailles si jamais je ne monte pas?

Un sourire paternel prend place sur son visage.

- Je présume qu'il risque de confisquer votre machine à café comme la dernière fois.

Je ris me souvenant parfaitement de la scène. Monsieur Maley c'était toujours assuré de rester professionnel en toute circonstance. Mais parfois, lorsque je n'en fais qu'à ma tête, il devient plus amical. Presque taquin.

- Monte Amalia, si non tu risques d'être en retard, dit il en ouvrant la portière.

Après l'avoir remerciée du bout des lèvres, je monte dans le véhicule sans perdre de temps. Le poste d'assistante n'est clairement pas le plus reposant. Je dois m'occuper de tout ce qui concerne l'entreprise et parfois de certains aspects de la vie de mon patron. Il faut beaucoup de temps et d'énergie pour satisfaire Gordon Maley perfectionnisme et travailleur acharné qui a tout fait seul. Sa réputation est le résultat de nombreux heures de travail dans son bureau. Alors parfois, étant une extension de lui, je me retrouve très vite débordé par tout le boulot qui s'empilent parfois dans chaque recoin de son bureau.
Une fois arrivé, le véhicule se gare devant chez moi et je sors pour me précipiter dans l'entrée. J'ai moins de 45 minutes pour préparer mes valises puis retourner à l'entreprise pour préparer notre absence. Je ne sais pas combien de temps nous allons passer à Londres alors je dois avoir une certaine marge au cas où notre séjour serai plus longue.

La porte enfin ouverte, je retire mes chaussures pour ne pas perdre de temps inutilement puis dépose mon sac sur le plan de travail de la cuisine relié au séjour.

Dans la chambre, je sors un sac dans lequel je met tout mes vêtements de travail ainsi que quelques tenu de soirée. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Des chaussures ainsi que ma trousse de maquillage enfin mis dans le sac, je referme puis vérifie que je n'ai rien oubliée.

- Qu'est ce que tu fais là ? Demande mon mari alors que je récupère des livre sur le bureau.

Il est debout devant la porte de la chambre dans sa tenu de sport. Même tout transpirant, il se dégage de lui une tél beauté que ça en ai troublant.

Me voyant bouche bée, il rentre dans la chambre en laissant tomber son sac de sport sur le sol.

Stressé, je cherche mes mots.

L'erreur d'une vieWhere stories live. Discover now