•Tu es.. tu es vitale pour moi Sayuri.. (Fin)

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Après quelques minutes à tous nous contempler, les membres de la brigade on décidé de nous laisser seuls pour discuter.

Quand le dernier ferma la porte principale derrière lui, je regarda mon frère pour voir son attitude.

Il fixait un point de la pièce, l'air pensant, avec un toupet d'amertumes dans ses yeux.

« À quoi penses-tu, grand-frère ? »
Lui demandais-je, intrigué de son comportement.

Il tourna sa tête vers la droite pour caler ses yeux encré dans les miens.

Et c'est alors, qu'il dit avec beaucoup d'entrain et de froideur :

« Raconte moi, ce qui s'est passé.. quand nous nous sommes quittés. »
Me questionna-t-il sans encombres.

Je déglutis, mais finis par lui raconter toute mon enfance, quand il n'était pas là.

Je lui raconta en détail comment on a fait de moi un être inférieur pendant des années de ma vie, me faisant saigner, m'ouvrant aux scalpels ainsi que me brûlant partiellement la peau au fer chaud.. Me laissant penser que désespérément il y avait un moyen que je réussisse à quitté ce taudis, avec mes nouveaux amis,
qui eux, souffraient aussi avec moi.

Mais ce n'était que des tas de mensonges, une ribambelle de conneries, ce n'était.. qu'une simple torture d'esprits.

J'ai été idiote de penser avoir une moindre fine chance de partir de cet endroit maudis, qu'on aillaient tous sortir d'ici.

Car non, personne n'a pu survivre, mes amis n'étaient plus de ce monde.

J'aurais aimé leur montrer une autre facette de moi, plus joyeuse, et bien-sur dans un autre endroit que cet horrible pièce de tortures.

Mais je n'ai pas eu le privilège de pouvoir leur montrer cela, et je m'en veux énormément.

Les seuls ressentiments que j'avais dans cette éternel cave étaient :

-les pleures, les cries,
le mal-être et la peur.

Ainsi que .. la tristesse, la solitude et le désespoir.

Les pleures étaient la simple fonction qui faisait de moi un être faible, indigne de trouver une sortie de cet avenir malheureux.

Je pleurais pour bien des choses, parce que plus je me faisais maltraiter avec mes compagnons et plus j'en perdais ma raison de vie, ma conscience partait en fumée, et ma confiance en soie laissait à désiré.

Ma vie n'était plus rien d'autre qu'une saleté qui fallait anéantir.

Les cries étaient nos seuls allié, nous faisant délivrer notre rage, montrant que nous n'en pouvant plus d'être traité ainsi, de ce faire traiter comme de parfaits cobayes d'expérience scientifique ainsi que de plaisir non-humains.

Le mal-être de se faire couper de tout les côtés, de comprendre que nous ne finirons qu'ici, dans ce trou à rat avec des sociopathes.

La peur de ce décourager à ne pas rester droit vers l'avenir, de ne plus chercher de sortie entre la voie de la vraie vie ainsi que celle de cet abominable endroit.

~𝙻𝚘𝚞𝚙 𝙳𝚎 𝙶𝚒𝚟𝚛𝚎 {𝖪𝗂𝗅𝗅𝗎𝖺 𝗑 𝖮𝖼}Where stories live. Discover now