🌹DEBO🌹

🌹🌹PARTIE 28🌹🌹

          🌹🌹PARTIE 28🌹🌹

Il me servit et après nous nous sommes endormis. Lendemain, quand je me suis réveillé à 11h37mn, j'ai trouvé qu'il ne restait que mon petit déj sur la table. J'ai donc pris un bon bain avant de venir m'asseoir sur l'unique chaise qui était dans la chambre. J'ai aperçu sur la table un bout de papier, je l'ai saisi et j'ai vu:«Ne m'attends pour le petit-déjeuner. J'ai déjà pris le mien. Je suis allé acheter du carburant. Bon réveil matinal !». Je fis un sourire et pliai le papier.

Il y'avait sur la table du pain, un stick de Nescafé, du lait en poudre, du sucre et des omelettes. Ce jour-là, mon frère avait fait de moi un enseignant. Il sait bien faire des omelettes. J'ai donc préparé mon petit-déj. Avant que le café ne chauffe, j'ai appelé les jumelles pour les monter les omelettes que Seydou a préparé. Elles se sont moquaient de lui et m'ont demandé de les envoyer une vidéo, en guise de souvenir. Quand j'ai fini de prendre mon petit déj, j'ai appelé mon frère et il m'a dit qu'il était devant la porte de la maison.

J'ai donc fermé la porte à clé et je l'ai rejoins dehors. Lorsque je sortais, j'avais rencontré, dans la cours, une très belle dame qui puisait de l'eau. On s'est un peu parlé, juste de saluer et je suis sorti. J'ai demandé à Seydou s'il la connaissait et il m'a dit que c'était la fille de la vielle qui occupait le premier appartement. Il m'a demandé si elle m'intéressait, je lui ai répondu non et il me taxa de peureux.

Ainsi, on se taquinait jusqu'à ce que je lui ai proposé de faire un petit tour de la ville, à pied. Nous nous sommes donc mis à marcher tout doucement en admirant le beau décor de la ville. Il y'avait des jardins un peu partout, de vieux bâtiments administratifs, des ateliers de réparation de voitures et de motos, des rassemblements de conducteurs de moto-jakarta, des charettes, des restaurants, des salons de coiffure, etc. C'était un beau paysage.

Seydou regarda sa montre et il faisait 13h45mn. Nous avons donc pris le chemin de retour. Nous avons passé au restaurant où on avait dîné hier pour acheter un bon plat de «thiéboudiéne bou xónk» que nous avons amené à la maison. Lorsque nous sommes arrives, nous avons retrouvé des locataires dans le couloir. On les salua et Seydou discuta avec eux. Je suis allé ouvrir la chambre et me suis jeté sur le lit.

Deux minutes plus tard, il vint et on commença à manger. Quand on a fini, il mit le «barada» sous le feu. J'en ai profité pour appeler Tata Myriam pour l'informer de la nouvelle que mon frère Seydou m'a annoncé hier. On a beaucoup discuté et elle m'a donné beaucoup de conseils comme d'habitude. Quand j'ai raccroché avec lui, j'ai appelé Oumou, l'une des jumelles. Et comme à l'accoutumée, on se chamailla longtemps, avec l'autre folle, Mariama.

Seydou finit de préparer «leuweul» et me servit une tasse. J'ai photographié la tasse et ai envoyé la photo aux jumelles pour qu'elles puissent déguster virtuellement. Je les ai raccroché pour boire mon thé. Quand j'ai fini, j'ai remis à Seydou la tasse vide et on ouvrit un débat sur la correction des copies à l'examen de baccalauréat au Sénégal. Seydou, en tant qu'enseignant, avait pris la défense de ses collègues et moi, un pur défenseur des élèves. Pendant longtemps, nous avons débattu sur ce sujet jusqu'à ce qu'il me servit le «deuxième» et on continua ainsi.

Trois heures plus tard, il est parti prendre son bain. Quand il a fini, c'était mon tour d'aller mouiller le corps. Quelques minutes après, je suis sorti de la douche et on sortit pour aller dîner au restaurant d'hier. Lorsque nous sommes revenus, il me dit que le lendemain, on devait aller au village de mon oncle, non loin de la frontière entre le Sénégal et le Mali. On s'est donc couché un peu tôt pour ne pas se réveiller tard.

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              SEYDOUX DIOUF
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              Merci d'avoir lu.
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