Les Explorateurs du Temps

Chapitre 17

Thalia était sortie du cour de Mr Polish et l'avait même enguirlandé...

Elle marcha en direction de nulle-part, dans sa furie, ses ailes étaient même sorties.

Elle était assez fière d'elle pour avoir tenue tête à son professeur, mais ça risquai d'être encore pire qu'avant...

Thalia ne ragréant pas où elle allait, percuta une fille.

-Oups pardon ! S'exclama la fille en question.

-Ce n'est rien, c'est moi, fit Thalia.

-Tu sèches ? Demanda-t-elle.

-Euh... pas vraiment, et toi ?

-Non, j'étais juste partie chercher mes affaires que j'avais oublié...

-Je m'appelle Thalia, dit Thalia.

-Gaëlle ! Enchantée !

Gaëlle avait des cheveux roses longs jusqu'aux hanches. Elle avait aussi des yeux marrons clairs avec des grands cils.

Gaëlle ramassa ses affaires qui étaient tombées avec ses... cheveux.

-Tes cheveux bougent ? S'étonna Thalia.

-Oui ! Ce sont comme des bras extensibles qui peuvent prendre la forme que je veux, c'est très pratique... mais dis-moi, tu es la Thalia ? Celle qui est colocataire avec Raphaël Parker et Simon Dulac ?

-Euh oui...

-Mais c'est super ! Tout le monde parle de toi ! Ils sont comment Simon et Raphaël au niveau du mental ? Parce qu'au niveau du physique je sais déjà..., dit-elle avec des étoiles dans les yeux.

-Et bien ils sont ...sympa...

-Super ! Bon, il faut que je file ! A un de ces jours chanceuse !

Et elle partit en courant.

Thalia retourna dans sa chambre, et se posa dans un pouf avec Mouchou sur les genoux.

Pirate elle, était dans l'arbre à chat en train de faire ses griffes sur de la corde. BB-8 jouait avec Zoro, Gnocchi jouait avec une plume et Scrat avec un petite balle.

Près de quarante-sept minutes plus tard, Simon et Raphaël arrivèrent enfin !

-T'es déjà là Miss ? S'étonna Raphaël.

-Ouai, je suis partie du cours de Polish...

-Comment ça ? Raconte nous tout ! S'exclama Simon.

Thalia expliqua dans les moindres détails le cour, et Raphaël s'exclama :

-C'est bien ! tu lui a loué le bec à ce vieux gâteux !

-T'en a eu du courage, fit Simon.

-J'aurais plutôt dis qu'il m'énervait fortement et que j'ai éclater sans vraiment le vouloir... corrigea Thalia.

-N'empêche, moi je n'arrivais même pas à dormir pendant son cours... fit Raphaël.

Les trois amis éclatèrent de rire.

***

Le reste de la semaine se passa normalement, elle fit la connaissance de tous ses professeurs,
Mme Sada alias la belle au Bois Dormant était une Elfe royale, elle était incroyablement belle, elle imaginait les Elfes presque chétifs, mais Mme Sada avait des joues assez ronde, un peu comme un enfant, mais surtout, elle avait des oreilles pointues.

Elle était très intéressante et Thalia savait presque toutes les lettres de l'alphabet en morse.

Mme Lady, la professeure d'art, était assez spéciale... elle était très soucieuse de son apparence et en même temps elle était très perchée...

Le professeur de Géologie, Mr Swarovski était très gentil et passionnant.

Mr Bougue, le professeur de Musique était en train d'apprendre à Thalia comme jouer de la batterie.

Le professeur d'histoire géographie, Mr Baguet, parlait tout seul et quoi que fasse Thalia, il s'en fichait totalement...

Tous les matins, le professeur de sport faisait souffrir ses élèves... mais Thalia avait fini par s'y habituer.

Elle n'était pas retournée en cours de Physique Quantique, elle savait qu'elle devrait le faire un jour ou l'autre, mais elle repoussait le moment.

Aujourd'hui, elle allait partir en Australie avec Simon et Raphaël.

Elle était en train de finir de boucler sa valise, remplie de vêtements et d'anti-moustique, quand Mouchou sautait la valise, l'empêchant de la refermer.

-Mouchou descends de la ! Dit-elle avec un sourire en coin.

Elle attrapa Mouchou, le posa sur son arbre à chat, et quand elle retrouva sa valise, un autre chaton s'était invité sur la valise.

-Pirate... ria-t-elle.

Elle posa le chaton parterre et finit par refermer la valise en question.

Raphaël entra dans sa chambre, en s'appuyant sur le cadre de la porte :

-Bientôt prête ?

-Ouaip !

Raphaël était en chemise avec quelques boutons défaits, et en jean. Thalia elle avait opté pour un short et un débardeur.

-Donne moi ta valise, dit-il en l'attrapant.

-Je suis capable de la porter toute seule ! Lança Thalia, qui ne voulait pas paraitre pour une petite fille fragile.

-Je n'en doute pas ! Approuva Raphaël sans pour autant lâcher la valise.

Thalia soupira et attrapa son pull. Simon attrapa les valises et les mains de ses amis, puis ils se téléportèrent. La première chose que Thalia remarqua c'est la chaleur humide.

-Bienvenue dans le pays le plus dangereux du monde ! S'exclama Raphaël.

Autour d'eux il y avait un grand désert de sa terre sèche.

Simon lâcha la main de Thalia, mais Raphaël lui continua de serrer sa main. Thalia se sentit rougir, puis se reprit. C'était la première fois qu'elle quittait la France !

-C'est grand ! Souffla Thalia.

Devant eux, il y avait une piste qui avait l'air plutôt... pas entretenue.

Ils se mirent à marcher en tirant leurs valises sur la piste, Thalia demanda :

-Du coup... on va chez ta famille ?

Elle lâcha sa main pour remettre son sac sur son épaule.

-Ouai ! Ce n'est pas vraiment ma vraie famille, j'ai été, comme la plupart des Anormaux, adopté. Mais je les considèrent vraiment comme ma famille, souvent ici les noirs subissent du racisme et du coup ils se mettent à ne pas aimer les blancs, ce qui est tout à fait logique. Mais ils m'ont quand même adopté. Tout comme ils ont adoptés Maia.

-C'est très gentil à eux.

-Oui ! S'exclama-t-il.

-Tu sais évidement que tu es dans le pays le plus dangereux du monde ? Demanda Simon en shootant dans un petit cailloux qui était sur son chemin.

-Oh que oui ! Et je ne compte pas me faire mordre, manger, dévorée, déchiqueter, piquer ou quoi que ce soit d'autre ! Répondit-elle.

-Et bien figure toi que tu n'as rien à craindre Miss ! Répliqua Raphaël.

Thalia fronça les sourcils :

-Pourquoi ?

-Les Anormaux ont une sorte de connexion avec les animaux, ce qui permet qu'ils ne nous attaquent pas, sauf si on le cherche vraiment beaucoup, par exemple si tu étais en train de piétiner exprès les oeufs d'un crocodile, expliqua Simon.