Oikawa's Last Wish/es ; 𝐈𝐰𝐚𝐨𝐢

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Pendant les trois jours suivants, Iwaizumi se tenait près de la porte, regardant Oikawa. Pendant les trois prochains jours, il souhaitera désespérément qu'Oikawa se tourne vers lui... mais toutes les machines connectées dans son corps ne le lui permettaient pas.

De plus, avec toutes les drogues pompées dans son corps, il devait être si faible pour même lever le petit doigt.

Le quatrième jour, dans le hall de l'hôpital, Iwaizumi vit Aiko qui lui fit à nouveau un sourire poli. Il lui fit un signe de la tête, lui disant un petit «bonjour» et était sur le point de partir quand elle l'a appelé.

-Ano... Iwaizumi-san.

Il s'arrêta dans son élan et regarda en arrière. C'était la première fois qu'Aiko l'appelait.
Il ne savait même pas qu'elle connaissait son nom. Elle s'approcha de lui, le visage rouge et si timide,
-Umm ... on peut parler un peu?

Iwaizumi le regarda simplement pendant quelques instants avant qu'il ne revienne en réalité et acquiesce,
-Euh, bien sûr.

Ils sont allés au jardin de l'hôpital où il n'y avait pas trop de monde. Juste quelques patients lors de leur promenade matinale.

Iwaizumi avait l'habitude d'emmener Oikawa ici quand il se sentait mieux, mais c'était il y a quelques mois.

Aiko a choisi un petit banc légèrement isolé loin de l'endroit où ils sont entrés. Elle s'assit nerveusement sur le banc alors qu'Iwaizumi se tenait à quelques mètres d'elle, les mains dans sa poche.

-Je ... je suis désolé pour ça.

Aiko a commencé à regarder ses doigts,

-Je veux juste... je veux juste que vous sachiez... comment je... enfin, vraiment, comment toutes les autres infirmières pensent que votre... amour pour Oikawa-san est admirable et courageux.

D'accord, il ne s'y attendait pas. Il cligna des yeux vers Aiko qui le regardait maintenant, un petit sourire aux lèvres.
-L'amour?
Il a demandé et elle a froncé un peu les sourcils.

-Oui. Vous êtes amoureux de lui, n'est-ce pas? Elle a demandé,
-Je veux dire... vous n'avez jamais manqué un jour sans le voir. Même si vous ne pouviez pas.

-Je ne...
Il fit une pause et secoua la tête. L'amour? Était-il amoureux d'Oikawa? Ce petit gamin? Ce gars insupportable et ennuyeux? Il ne savait pas quoi dire ... il fixait juste Aiko, alors que ces réalisations le frappaient et il avait l'impression de se noyer.

D'une manière ou d'une autre, l'expression qu'il faisait inquiétait Aiko,
-Attends, alors toi et Oikawa-san n'êtes pas ...

-Nous ne sommes...
il hésita mais dit
-fin nous ne somme pas..

Les yeux d'Aiko s'écarquillèrent lorsqu'elle réalisa son erreur:
-Je suis désolée. Je pensais juste que quand Oikawa-san me l'a dit avant il t'aimait tellement que vous seriez tous les deux...

-Attends quoi?

-Eh?

-Qu'est-ce que Oikawa vous a dit

Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment,
-... qu'il t'aime? Vous saviez sûrement.

Il sentit son visage se réchauffer... et il détourna les yeux, embarrassé.
Il regarda le bâtiment de l'hôpital juste en face d'eux alors qu'Aiko marchait. Il cherchait une fenêtre en particulier... une où lui et Oikawa passeraient d'innombrables heures à regarder les gens dans le jardin.
Oikawa serait blanc à la romance de tout cela, regardant les malades parler avec leurs proches. Iwaizumi le considérait principalement comme effrayant.

Ça c'était quand Oikawa était assez fort pour se lever du lit. Quand il n'était pas confiné dans son lit d'hôpital avec des dizaines de machines le réveillant tout le temps.

Iwaizumi ne savait pas quand Aiko avait arrêté de parler, mais elle l'a finalement fait. Et quand elle lui donna un coup de coude dans le bras, il retint une remarque surprise.
-Iwaizumi-san? Est-ce que ça va?

-Euh... ouais.

Aiko sourit:
-Bien. Je suis sûr qu'Oikawa-san serait heureux de vous voir aujourd'hui.

-Je peux le voir aujourd'hui?

-Ouais. On l'a juste sorti du ventilateur hier soir. Il est toujours faible... mais il est réveillé.

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