Le Labyrinthe de Roxanne : La Terre Brûlée

Chapitre 18

PDV : Roxanne

J'ouvris difficilement les yeux. La lumière m'aveugla, m'obligeant à refermer les yeux en poussant un grognement. J'avais un terrible mal de tête. Je sentis une main serrer la mienne. Je parvins enfin à écarter mes paupières et découvrit Newt penché au-dessus de moi.

-C'est rien, tout va bien, me rassura le blond en embrassant tendrement le dos de ma main.

Quand j'eux repris pleinement conscience, il me sourit et murmura :

-Salut princesse.

Il m'aida à me redresser et me tendit un verre d'eau. Je le prix et le porta à mes lèvres. Le liquide frai me brûla d'abords la gorge, mais fini rapidement par me faire du bien. Quand j'eux fini, il reprit le verre et le posa à côté. Il tenta de m'embrasser mais la vision du blond atteint de la Braise me revenait toujours en mémoire. La plupart de mes souvenir de la veille étaient flou, mais celui-là était parfaitement net. Cette vision, superposée avec celle de Newt se penchant vers moi pour capturer mes lèvres me perturba et je l'esquivai par réflexe, récoltant un regard étrange de sa part.

-Ça va ? demanda-t-il, inquiet et surpris.

Je ne répondis rien, baissai le regard et me mordis la lèvre.

-Eh, tu sais que tu peux tout me dire. Princesse ? qu'est-ce que tu as ?

Je regardais autour de moi. Le reste de la bande ne nous prêtait pas attention. Je pris le pendentif qui pendait autour du coup de Newt dans ma main commençai à lui expliquer tout en jouant avec ;

-Newt... hier je... j'ai bu un truc bizarre... après... c'est comme si j'étais bourrée et... je... j'ai... j'ai vu... je t'ai vu... mais tu avais la Braise... tu n'étais plus le même... tu avais cette... cette folie dans le regard... je... ça avait l'air tellement vrai. J'ai eu tellement peur, sanglotai-je doucement.

J'empêchai mes larmes de dépasser mes yeux, mais le regard tendre que posai Newt sur moi rendait la chose compliquée. Il me prit dans ses bras, me frottant doucement le dos.

-C'est fini d'accord ? C'est fini. Je suis là, je vais bien. Ce n'était qu'une illusion tu m'entends ? Ce n'était pas réel. Même si c'est l'impression que ça donnait. Je vais parfaitement bien.

Il essuya mes joues et déposa un chaste baiser sur mes lèvres.

-Newt... promets moi... promets moi que tu ne me laisseras jamais.

-Tu doutes encore ? Je te promets que je n'irais jamais voire ailleurs. C'est toi que j'aime, tu le sais bien pourtant.

-Nan. Pas dans ce sens Newt.

-Je comprend pas ce que tu veux dire.

-Ce que je te demande, c'est de ne pas mourir... et encore moins de la Braise... s'il te plaît. L'idée que, tu ne sois peut-être être pas un immune comme nous le terrifie. Je sais que... c'est difficile ce que je te demande mais... je t'en supplie.

Il me fit un sourire triste et caressa ma joue.

-Je ne peux pas te promette une telle chose princesse. On ne peut pas prévoir...

-Promets le moi, le coupais-je.

Il lâcha un faible soupire face à mon air de chien battu et fini par capituler.

-Je te le promets princesse.

Je l'embrassais amoureusement. J'aime tellement quand il m'appelle comme ça. Les autres remarquèrent enfin mon réveil. Minho s'agenouilla derrière Newt.

-T'as voulu semer les blocards la naine ?! demanda doucement le coureur.

Je répète, il me l'a demandé... doucement. C'est bon pour vous ?! Ni excitation, ni moquerie. De la douceur ! De la part de Minho le coureur ! Pas normal.

-Je suis pas une naine, m'indignais-je.

-Oh si. T'es toute petite, ria l'asiatique.

-L'écoutes pas. T'es magnifique. Et puis tous ce qui est petit est mignons pas vrai ? me réconforta Newt.

Je souris et tirai la langue à l'asiatique.

-Je te conseil d'ouvrir ton claque
-merde fils de pute !! hurla Jorge dans la pièce.

Je levais les yeux et vit le gars chelou attaché à une chaise. Il avait un œil gonflé et la bouche en sang. En gros ça gueule est encore pire qu'avant. Jorge était debout devant lui. Et semblait sacrément remonté contre lui. Apparemment il voulait savoir un truc que le mec savait mais le mec ne voulait pas le dire (MDR les explications fumeuses).

-Navré mais je vais vous demander de quitter mes appartements, dit le gars.

Je me levais et me plaçais à côté des autres. Je jure que je vais le tuer ce gars pervers. Je sais toujours pas ce qu'il m'a fait boire mais je l'ai toujours pas dirigé.

-Wow, t'as pris cher à ta soirée, me dit Fry.

Newt colla son torse contre mon dos, enroula ses bras autour de mon ventre et posa son menton sur le haut de mon crâne. Jorge reprit son petit interrogatoire auprès du mec chelou.