L'acharnement de l'amour/ Kihyun. Tome 5 Monsta X

24. Les vagues déferlantes de mes sentiments

KIHYUN:

J'observe ma petite amie. Maintenant qu'elle connaît la vérité, j'ai peur de sa réaction. Je me suis battu pour lui prouver mon amour. Elle reste muette, en face de moi. Je me sens impuissant. Et j'appréhende sa décision concernant notre relation. Je ferme les yeux pour calmer mes émotions, mon coeur raisonne dans mes tempes. Notre histoire d'amour peut cesser en une seconde en fonction d'elle. Même si je suis responsable du différend entre nous, je souhaite par dessus tout son pardon.

Elle semble indécise. Je ne vais pas abandonner si elle refuse de comprendre la situation.

Elle abaisse la tête. Je me crispe. Dans un dernier élan de persuasion, je l'enlace. Une goutte de larme s'écrase sur ma main quand je caresse sa joue. Elle est malheureuse. Mon estomac se resserre. Je continue à lui faire du mal.

J'embrasse ses lèvres afin de pouvoir balayer cette souffrance. Que faire de plus pour lui prouver que je l'aime ?

Je ne désire pas la brusquer, la prise de conscience par rapport à ma trahison est difficile à digérer. Pour moi également, je me déteste pour ce que j'ai fait. Je la supplie du regard de ne pas se détourner de moi, de continuer à croire en nous. Son silence devient un calvaire.

« - Dis-moi quelque chose ! » Je suis à l'agonie.

« - Que dire sur cette vérité ? » Elle me répond défaitiste.

« - Je veux faire ma vie avec toi ! Je ne peux pas effacer mon erreur ! Tu es la seule et l'unique dans mon coeur ! Je pense sincèrement ces paroles, je ne te mens pas du tout ! » Je poursuis ma défense.

« - Je te crois quand tu dis que tu regrettes ! Je ne vais pas te quitter parce que je t'aime, et je ne laisserais pas une erreur passée gâcher notre relation. Je connais les circonstances de cette tromperie. C'est juste blessant et pénible de l'imaginer. Le mal est fait ! » Elle finit en haussant les épaules.

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RON SUE :

Mon petit ami me fixe indécis. Ces interrogations et sa peur de me perdre, surtout cela, m'ont convaincus de sa bonne foi. Il s'en veut, il se bat pour moi. Il me serre à nouveau contre lui, je ressens sa détresse. Il penche sa tête, ses lèvres viennent narguer les miennes. Mon coeur explose dans ma poitrine. Tout dépend de moi. Je le veux lui. Je prends possession de ses lèvres. Il est surpris au premier lieu, puis il approfondit notre baiser. Je suis transporter par les vagues déferlantes de mes sentiments. Je ne suis incapable de lui tourner le dos. Quand il se comporte de cette manière aussi tendre et passionné, je fonds littéralement dans ses bras. J'ai appris depuis le début de notre relation que je pouvais difficilement vivre sans lui parce qu'il occupe quotidiennement mes pensées. C'est un fait ! Et quoi que fasse, et n'importe où je me trouve, il est dans ma tête et mon coeur. C'est également l'une des raisons qui explique que je n'ai jamais pu m'intéresser et aimer un autre que lui.

Il veut davantage que des baisers échangés. Ces mains mettent la pression sur mon corps, pour me persuader de me rendre. Je suis vulnérable en sa compagnie. Il influence mes résolutions, et je termine la plupart du temps dans ses bras. Cependant, ce soir, je vais faire une exception. Je repousse doucement son torse pour mettre de l'espace entre nous. Je détache mes bras de son corps, et je me dirige vers notre chambre. Il m'observe m'éloigner impuissant, les bras ballants.

« - J'ai envie d'être seule cette nuit ! » Je lui annonce d'une voix timide.

Ma décision le bouleverse, mais il n'a pas d'autre choix que d'accepter ma volonté. Je referme la porte de notre chambre, il n'a pas bougé de place. Il serre les poings.

Je souffle pour libérer la pression ambiante. Mes jambes sont faibles, je regagne le lit pour m'y reposer. Je ferme les yeux, et je m'endors instantanément, épuisée par les émotions fortes de ces dernières heures.

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KIHYUN :

Elle souhaite dormir seule cette nuit. Je ne parviens pas à fermer les yeux, pourtant je suis épuisé. Je m'allonge sur le canapé. Cela me fend le coeur de ne pas pouvoir être avec elle dans notre chambre. Déjà, elle n'est pas partie, c'est beaucoup. J'accepte sa volonté, j'en souffre mais ce n'est rien dans la mesure où elle ne me quitte pas. J'ouvre mes yeux, je suis curieux. Je me lève et j'entrouvre lentement la porte de la chambre. Elle s'est endormie habillée et sur le dessus du lit. Je la contemple longuement, elle est à moi. C'est le destin. Pour l'heure, je suis le seul à mettre des obstacles dans notre relation. J'ai tout compliqué par mon indécision à m'investir dans notre relation, et ensuite par désinvolture et insouciance. Bref, je suis loin d'être le petit ami parfait. Dans l'hypothèse où elle ne voudrait plus de moi, je pourrais le comprendre, mais je ne l'accepterais jamais.

Je referme la porte, et je retourne sur le canapé. Quelle situation ! Je m'allonge, les pieds dépassent. La position n'est pas du tout confortable. Je tente de trouver la meilleure pour réussir à m'endormir, ce n'est pas évident. A bout de lutte, je parviens à m'endormir.

Je suis réveillé par une secousse. J'ouvre péniblement mes yeux. La nuit a été courte pour moi. Je parviens à distinguer le visage de Ron Sue devant moi. Je lui souris. Elle tapote affectueusement mon épaule. Je me sens en confiance par sa réaction. Je me redresse sur les coudes, et elle m'embrasse. Est-ce que j'ai gardé ma place dans son coeur ? Je suis en tous les cas, bien plus heureux qu'hier soir. Elle m'informe que le petit déjeuner est prêt, avant de se lever du canapé pour s'asseoir à table. Je la rejoins. Elle est en face de moi. Elle boit un café. Elle ne s'exprime toujours pas sur l'incident de la veille.

Mon téléphone retentit dans la pièce et me fait sursauter par la même occasion. Je réponds. Wonho m'informe qu'aujourd'hui il n'y a pas de réunion à l'agence. Le manager va récupérer sa nièce à l'aéroport. Bonne nouvelle, je vais pouvoir rester avec la femme que j'aime. Elle fait comme si rien ne c'était passé, je crois qu'elle désire avancer en laissant cette erreur derrière nous. Cette initiative me convient.

Je tente une approche. Je pose ma main sur la sienne. Elle se braque et moi je me crispe à cause de sa réaction. Cependant, je ne me démonte pas, je caresse le haut de sa main avec mon pouce. Elle regarde plusieurs secondes nos mains jointes avant de relever la tête pour me faire face. Je lui souris. Elle écarquille les yeux. J'aimerais savoir où nous en sommes. J'attrape sa main que je soulève pour la ramener à mes lèvres. Je dépose un baiser dessus. Elle est troublée, je le sens. Puis, je pose cette dernière sur ma joue en faisant une douce pression. Je resserre sa main entre les miennes et j'entrecroise nos doigts. Elle observe toute cette scène en entrouvrant les lèvres. Je l'atteins en plein coeur, tel était mon objectif. Puis, elle retire brusquement sa main. Je suis étonné par sa soudaine réaction. Elle se lève de table, fait le tour, et vient s'asseoir sur mes genoux. Je l'enlace immédiatement pour ne pas qu'elle parte. Je mordille ma lèvre inférieure. Elle me provoque. Je pose mes mains sur ses fesses et je la ramène contre mon désir. Elle gémit. Je ferme les yeux, l'atmosphère devient érotique. Dans ma tête, je ne pense plus à rien qu'à son corps. Elle m'embrasse en se frottant à moi. J'aime ce qu'il se passe en ce moment entre nous. Je la caresse et je n'épargne pas son bas ventre. Je pousse ma chaise, puis je me redresse en la soulevant avec moi. Je la dépose sur la table. Je me place entre ses jambes, elle est offerte, et si irrésistible. Je retire mon pantalon et j'abaisse le sien. J'entre en elle sans reprendre ma respiration. Nos corps sont unis. Elle resserre ses jambes autour de ma taille. Je l'enlace avec possession. Je bouge dans son corps, et elle est réceptive.

Essoufflé, décoiffé par ses mains, et assouvi, j'explose en elle. J'ai caressé et embrassé chaque parcelle de son corps pendant notre ébat amoureux. Je suis surtout heureux d'avoir pu la persuader de m'aimer encore.

Elle se dirige vers la salle de bain. Je l'attrape au passage et la serre contre moi. C'est ma façon de la remercier de nous donner encore cette chance d'être heureux ensemble. Je reste ainsi longuement. Mon affection pour elle n'a pas de limites. Elle n'est plus autorisée à être déprimée, je vais m'évertuer à la rendre heureuse...................................