Thorn et la poupée perdue

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Bonsoir !

J'ai eu cette idée de petit OS sur un coup de tête et je l'ai du coup écrit sur un coup de tête. J'aime beaucoup trop Léonore et son admiration pour "Monsieur L'ours" que j'ai créé au cours du Fanart Promise.

Je sais que dans les livres, elle est déjà grande, mais je l'ai toujours vu comme une toute petite fille et je voulais l'écrire comme ça. 

J'espère que cela vous plaira :)

PS: Il reste peut-être des petites fautes

Edith. 

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Lorsque Thorn referma la porte de sa chambre, il verrouilla cette dernière par précaution et se dirigea vers le bureau qu'il avait fait installer pour pouvoir travailler. Surveiller Ophélie représentait une épreuve en soi, mais préparer les états familiaux au milieu de cette cohue  relevait presque de l'exploit. Il ouvrit sa mallette pour en sortir ses dossiers et les disposa en ordre devant lui. Il tria rapidement ses papiers tandis que dans sa tête ses tâches s'organisaient afin d'optimiser le temps au maximum. Aucune seconde ne devait être gâchée.

Une fois son plan en place, il régla l'assise de sa chaise afin d'être parfaitement droit, prit un stylo et ouvrit son encrier. La lumière du soleil couchant n'était pas dérangeante, étant donné qu'il avait à sa disposition une lampe dont la lumière n'était ni trop aveuglante, ni trop sombre. Il l'alluma et se mit au travail.

Il ne lui restait que quelques jours et l'état désastreux de la Citacielle qu'il avait l'impression de porter à bout de bras ne l'aidait pas. Tout en complétant quelques documents, Thorn se mit à réfléchir au meilleur moyen d'optimiser les dernières ressources de la Citacielle dont tout le monde semblait se ficher éperdument, sauf lui. Thorn était conscient que les ressources étaient devenues aussi rares que précieuses, mais cela, les nobles qui consommaient à tort et à travers n'en avaient pas conscience. Il savait que des solutions existaient, fallait-il seulement les faire accepter à une bande d'idiots égoïstes, superficiels et matérialistes. Une idée lui vint, il la nota sur une feuille à part et la glissa dans un tiroir.

-Hector !

-Ne m'accuse pas ! Je n'ai rien fait à sa poupée. C'est pas ma faute, si elle ne surveille pas ses affaires.

A l'entente des voix criardes des sœurs cadettes d'Ophélie, l'aversion de Thorn pour les enfants refit surface. Pourquoi ces marmots se sentaient-ils obligés de hurler pour s'exprimer ? Il tenta de se concentrer sur ce qu'il faisait, mais la dispute sembla s'éterniser devant sa porte. Thorn poussa un profond soupir d'exaspération et se leva pour aller ouvrir la porte.

Les cris cessèrent. Dans le couloir, Hector se disputait avec Domitille et Béatrice. Les trois enfants se tournèrent vers l'intendant qui affichait sa mine la plus désagréable.

-Pourriez-vous aller hurler ailleurs ? Demanda Thorn.

-Monsieur l'ours !

A ces mots, une minuscule silhouette vint entourer sa jambe gauche et Thorn baissa les yeux. La petite Léonore s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. Elle avait les joues et les yeux rougis par ce qui semblait être des larmes. Gêné par cette petite familiarité dont il ne savait toujours que faire, Thorn dégagea Léonore aussi doucement que le lui permirent ses grands bras et foudroya les aînés du regard. Il attendait des explications.
Si Domitille et Béatrice étaient presque tétanisées par la colère de Thorn, Hector ne se démonta pas et vint lui faire face.

-Léonore à perdu sa poupée. Expliqua-t-il.

-Tu l'avais dans les mains tout à l'heure sur la plage ! Accusa Béatrice.

Thorn et la poupée perdueWhere stories live. Discover now