Chapitre 1 ✓

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(Le média n'a rien a voir avec l'histoire)

Puisque de base l'histoire se passe en Angleterre, ils sont censés parler anglais.

Donc à chaque début de chapitre il y aura par exemple : *bruit, action, etc*  et aussi "parole" et Lómelindi.
Il y aura plus d'informations au fil des chapitres.

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J’étais en train de courir dans la forêt depuis presque une heure. Il était très tard, presque vingt-deux heures, il me semblait. La forêt était magnifique, surtout en cette saison où le ciel est dégagé.

Je m'enfonçais peu à peu dans la forêt et repensais à ce qu'il s’était passé il y avait un peu plus d'une heure

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Je m'enfonçais peu à peu dans la forêt et repensais à ce qu'il s’était passé il y avait un peu plus d'une heure.

*Flash-back*

Nous étions enfin arrivés à la maison où les Dursley vont habiter. Je montais les bagages dans les chambres et déballais leurs affaires pendant que mon oncle, ma tante et mon cousin allaient saluer leurs nouveaux voisins.

Nous étions actuellement à Whitehorse, au Canada. Oncle Vernon avait été muté là-bas et nous avons tous suivi.
Bien sûr, il y avait d'abord eu la crise de Dudley lorsqu'il avait compris qu'ils allaient devoir m'embarquer avec eux.
Après deux jours entiers de négociation, il avait été convenu qu'après que j’aie installé leurs affaires, oncle Vernon ira me conduire dans les territoires du nord, aux abords d'une forêt où ils allaient littéralement m'abandonner.

Donc me voilà en train de faire tout le ménage de la maison en attendant qu’Oncle Vernon vienne me chercher.

Ce qui avait été le plus dur en quittant l'Angleterre, avait été de faire mes au revoir à mes amis.
Lorsqu'ils avaient appris que je déménageais et surtout où, ils avaient tous décidés de m'apprendre "l'art de la survie", comme ils disaient.
Ils ne voulaient pas que je meurs après tout ce que j'avais subi. Bien sûr, ça avait été compliqué puisque je changeais carrément de pays et que eux n’étaient jamais partis.
Mais certains avaient entendu dire qu'une meute de loups assez spéciale habitait là-bas. Ils m’avaient donc répété encore et encore de les rejoindre, qu'ils pourraient m'aider.

"GARÇON !"

Je ne fus même pas surpris, je l'avais entendu arriver avec mon ouïe fine. Je descendis les escaliers et lui fit face avec, pour la première fois, un regard polaire. Je n'avais rien à emporter et de toute façon, qu'est ce que j'avais tout court ?

"Monte dans la voiture et ne la salie surtout pas !"

Je ne pris même pas la peine de lui répondre et me contentai de monter dans le coffre, minuscule.
J'attendis dix bonnes minutes avant qu'il ne daigne monter et démarrer.

Pendant le trajet, je me fis un résumé de ma petite vie.

À mes un an, mes parents furent tués par un barjo et je fus par la suite abandonné alors que l'hiver commençait sur le pas de la porte des Dursley. Et eux, ne me laissèrent pas sortir du placard dans lequel ils m'avaient mis avant mes deux ans, âge où je commençais à savoir marcher et donc, faire le ménage.

À l'âge de quatre ans je commençais à cuisiner avec tante Pétunia et à faire de plus en plus de corvées mais ce fut aussi l'année où je commençais à entendre et appliquer les conseils de celui qui se présenta comme étant Lómelindi. Il me donnait, et me donne toujours, beaucoup de conseils, c'est d'ailleurs grâce à lui que j'ai découvert mes dons et par la même occasion que mon nom n'était pas "monstre" mais Harry.

Lorsque j' avais eu cinq ans, j’avais réussi à me faire des amis grâce à l'un de mes dons. Lómelindi m'avait appris que j'étais un parleur naturel, c'est-à-dire que j'apprenais les différentes langues très facilement, voire instantanément. Il m'avait d'ailleurs appris que je pouvais littéralement parler aux animaux, l'un des avantages des parleurs.

L'année était passée avec des jours semblables.

Moi faisant toutes les corvées, Tante Pétunia en train d'espionner les voisins et de me surveiller pour que je ne fasse pas de "bizarreries" ; lorsque ça arrivait, j'avais droit à une gifle et à être enfermé dans le placard sous l'escalier. Dudley qui allait à l'école, même s’il râlait tout le temps, et qui organisait des "chasses au Harry" avec son groupe. Et pour finir, oncle Vernon. C'était certainement le pire, il trouvait toujours quelque chose à redire afin de pouvoir se défouler sur moi et me priver du peu de nourriture que j'avais ; lorsque je ne faisais pas de "bizarreries", bien entendu.

L'année de mes six ans, j'ai dû non seulement faire les corvées habituelles mais aussi préparer les cartons de déménagement. Si avant je me faisais battre deux à trois fois par semaine, je fus battu tous les jours au point où je me serais évanoui à chaque fois si je n'avais pas eu Lómelindi et mes amis avec moi.

Et enfin me voici, à l'âge de sept ans, dans le coffre d'une voiture qui roulait le plus vite possible pour me conduire dans une forêt suffisamment éloignée et m'abandonner.

Je fus sorti de mes sombres pensées par la voiture qui s'arrête et les pas se dirigeant vers moi.

"Sors de là et tu as intérêt à ce que je ne te vois plus jamais ! Si tu reviens, je t'assure que je ne serai pas aussi gentil que je ne l’ai été ces dernières années ! Me suis-je bien fait comprendre ?"

Je lui aurais bien refermé son clapet à ce cachalot ! Quoique, c'est une insulte pour eux, tu ne trouves pas ?

Oui, les cachalots sont bien trop intelligent pour… lui.

T'es sûr que tu ne veux pas le faire cuire au barbecue ? Même si je doute que ça soit très bon...

Bien que l'idée soit tentante, je n’étais pas sûr qu'il soit très comestible.

Vu le visage d'oncle Vernon, il n'est pas très content que je ne lui réponde pas. J’allais donc régler ça avant.

"Oui mon oncle, j'ai compris."

Il me regarda alors avec un air satisfait et leva son poing pour me le lancer mais avant qu'il n'ait le temps de ne serait-ce que de me frôler, je me transforme en loup et lui donne un bon coup de patte qui devrait lui laisser une petite balafre pour me mettre à courir.

YES ! Depuis le temps qu'on en rêve...

Ne te réjouis pas trop vite, ce n'est qu'une balafre et vu ma taille, ça m'étonnerait qu'il la garde à vie.

N'en soit pas si sûr...

Que veux-tu dire par là ?

Tu le sauras plus tard.

Bon bah tant pis. Il doit avoir une bonne raison de me le cacher de toute façon.

Le paysage était magnifique maintenant que j'y faisais attention. Mais il ne fallait pas que je ne me déconcentre, il fallait que je m'éloigne le plus possible des Dursley, de Whitehorse, de la population.

*Fin du flash-back*

Me voilà donc en train de courir sous ma forme de loup, enfin, plutôt de louveteau.

*Bruits de voiture*

Il fallait que je m'éloigne. J’étais encore trop près de la ville.
Je virai à gauche alors que la voiture passait sans m'avoir vu. Il fallait dire que ma taille et la nuit n'aidaient pas.

Arrête toi un peu, tu vas t'épuiser. Trouve toi une souche ou un terrier pour dormir.

Je suivis ce conseil et me trouvai un petit terrier qui me semblait abandonné. J’eus à peine le temps de m'installer confortablement que je m'endormis.

Mais avant ça, j’entendis Lómelindi me souhaiter bonne nuit.

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Note de correcteur : Bonjour bonjour, c’est Elvysoisgentil . Merci de lire l’histoire de mon amie et désolé pour les fautes qu’il pourrait persister ! À une prochaine !

Urulóki Harry SerpentardWhere stories live. Discover now