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2020, mardi 1 septembre, Paris. 19h27

C'est vraiment du chou-fleur qu'il a, ça va être long. Je prends mon ciseau pour raccourcir ses poils. Je prends de la cire et la place sur ses poils pubiens, je pousse son pénis pour pouvoir frotter la bande et l'arracher.

    - Ça fait pas mal à la cire.
    - Ton corps est habituer à souffrir alors tu ressens plus rien; rigolais-je. On va voir si tu vas dire pareil quand je vais faire les testicules.

Il rigole, c'est ça rigole, tu vas pleurer dans peu de temps. Je fais autour de ses attributs en les dégageant du bout des doigts. Je fais ensuite les testicules, je repasserais sur les endroits mal fait une fois les rougeurs partit. Je mets de la cire, je viens tapoter pour que la cire prennent bien les poils, je maintiens son pénis et arrache la bande, un petit bruit de douleur sort de sa bouche.

    - C'est la première fois que tu t'épiles le maillot à la cire ?
    - Oui, je le fais au rasoir d'habitude.
    - C'est pour ça que tu as mal, avec le temps si tu continues d'épiler à la cire, tu ne sentiras plus rien.
    - Je reviendrais ici le faire.
    - Préviens à l'avance si tu veux faire le maillot, comme ça Laura s'occupera de toi.
    - Le client n'a pas le droit de choisir avec qui il veut être ?
    - Non.
    - Il me semble que si quand même. J'ai pas envie d'exposer ma bite a tout le monde.
    - On est que deux ici, alors tu ne l'exposes pas à tout le monde sauf à une esthéticienne, c'est son boulot, si tu crois que t'es la seule bite à être passer, tu rêves.
    - Je sais mais je suis Neymar.
    - Et ? Dans l'esthétique y'a aussi le secret professionnel, on ne prend pas en photo le sexe de nos clients, c'est pas un institut porno.

Il m'irrite fortement avec ses idées farfelues, on est pro. Des bites ont en vois des tonnes à l'année puis c'est pas la plus belle bite que j'ai eu à m'occuper.

    - Putain Pao, va doucement tu fais mal; grogne-t-il.
    - C'est pour t'éviter de bander; souriais-je. Laura fait le maillot mieux que moi.
- Moi qui voulait te demander si tu pouvais me faire les fesses, laisse tomber.

Je le fixe stoïque, il se met à éclater de rire, j'arrache la bande de cire alors qu'il se met à grogner une nouvelle fois, je le regarde en souriant faussement.

- Ça va, j'ai compris j'arrête les blagues, je pensais pas qu'une blague pouvais faire aussi mal.

Je regarde ses testicules sous tous ses angles pour voir si il n'y a plus de poil qui se trimballe mais rien. Je prends la crème apaisante.

- Pour des raisons logique, tu vas appliquer la crème tout seul.

Il me tend sa main, je lui mets de la crème qu'il applique sur ses testicules et son pénis.

- Ça sert à rien d'en mettre sur le pénis, j'ai pas épiler ici.
- J'ai envie d'en mettre quand même.

Il porte sa main à son nez pour renifler.

- Elle sent super bon ta crème, c'est quoi ?
- Une crème apaisante et hydratante; montrais-je le flacon.
- Quand tu en commandes, tu pourrais m'en prendre ?
- Oui aucun soucis.

Je prends un flacon neuf dans le meuble et lui donne. Il me remercie en se levant, il se rhabille pendant que je nettoie la salle et le matériel.

Je retourne dans le vestiaire me changer puis je vais dans mon bureau prendre mon sac à main et tout éteindre. Je rejoins le hall d'entrée, Neymar me tend un billet de cinquante euros. Je les prends pour les ranger dans mon porte monnaie, je lui ai déjà dit qu'il n'a pas besoin de me payer mais il tient vraiment à le faire, donc quand je l'épile en dehors de mes heures de travail, je garde l'argent pour moi. Je ferme les stores puis ferme à clé la porte.

Fantasme interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant