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Deux semaines s'étaient écoulées depuis que Gajeel avait pu découvrir son problème.

Elle évitait de se rendre au café car elle savait qu'à la moindre occasion il viendra lui poser des questions auxquelles elle n'avait pas envie de répondre mais c'était sans compter sur Juvia qui l'avait demander de venir, elle ne savait pas pour qu'elle raison.

Arrivée là bas, elle dit bonjour aux parents de Juvia qui lui répondirent gaiement et madame Redfox l'informa donc que sa fille l'attendait à la terrasse en haut.

Elle appréhendait de croiser Gajeel. Elle devait s'assurer qu'il ne soit pas à l'étage.

— Gajeel est là ? demanda-t-elle.

— Oui en cuisine, tu veux le saluer ? Je vais l'appeler.

— Non ! répondit-elle brusquement.

Madame Redfox fut surprise.

— Je veux dire que je ne vais pas faire attendre Juvia longtemps, j'y vais.

Levy monta donc les escaliers puis traversa la maison dont elle connaissait déjà si bien pour se diriger à la terrasse. Elle vit Juvia à travers la porte fenêtre et s'avança vers elle.

— Te voilà enfin, s'exclama cette dernière.

— Oui désolée j'ai un peu eu du retard, s'excusa-t-elle en s'asseyant.

— C'est pas grave. Tu vas bien ?

— Oui ça va.

— Tu es sur ? Je veux dire tu es bizarre depuis quelques temps, tu as la tête ailleurs et constamment le regard triste. Tu t'es disputée avec Kenji ?

Levy serra le tissu de sa robe et feint un sourire.

— Non ça va, tout va bien entre nous ne t'inquiètes pas.

Elle sursauta au bruit d'un plateau qu'on déposa avec force puis elle leva les yeux et vit Gajeel.

Il lui jetait un regard sévère. Il l'avait entendu ? Elle venait de mentir et il connaissait son problème.

Honteuse, la bleutée baissa la tête.

— Je vais vous laisser, prévint Juvia en se levant.

— Pourquoi tu t'en vas ? Tu m'as demandé de venir.

— C'est moi qui lui ai demandé de le faire, répondit Gajeel.

Non, elle qui avait tout fait pour l'éviter mais il avait sûrement dû comprendre.

Il s'assit à la place qu'occupait sa sœur plus tôt vu qu'elle était déjà partie.

— Faut qu'on parle.

— Je... Je n'ai rien à te dire, dit-elle, comme un murmure.

— Vraiment ? Fait pas l'idiote, tu vas pas continuer à te taire.

Levy baissa à nouveau le regard et il la sentit crisper et nerveuse.

— Regarde moi.

Lentement, elle leva ses yeux vers lui. Il y vit de la peur. Pourquoi avait-elle aussi peur d'en parler ?

— Gajeel, je ne peux pas, je t'en prie.

— Je veux que tu me parles.

Elle remit nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille alors qu'il était sur le point de saisir sa main.

Celui-ci se contenta donc de prendre le verre qu'il avait apporté pour la lui donna.

— C'est une infusion de thé, dit-il.

Laisse moi t'aiderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant