CHAPITRE QUATRE

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CHAPITRE QUATRE

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  — Et c'est là qu'elle a commencée à s'emporter. Mais évidemment, je me suis pas laissée faire, surtout que c'était le dernier paquet d'Oreo. Il était hors de question que ce soit cette petite peste qui l'achète. s'exclame ma meilleure amie, alors que je tourne la page de mon livre.

Pas que la petite mésaventure de Sasha ne m'intéresse pas. Mais l'écouter me raconter la dispute qu'elle a entretenu avec une enfant de six ans, n'est pas plus attrayant que le bouquin dans mes mains. Surtout que j'en suis déjà à plus de la moitié, après moins d'une heure à la bibliothèque du campus.

Ce livre me fascine tellement, que j'enchaîne les pages à une vitesse fulgurante. Je suis tombée dessus en cherchant dans une catégorie de roman qui pourrait m'intéresser, celle du fantastique. Puisque que celle des sciences—fictions ne m'est plus inconnue. Je dois certainement vouer ce penchant, en rapport à l'addiction que j'éprouve pour les jeux vidéos du même genre.

  — Hé oh, tu m'écoutes ? s'écrie presque la brune.

  — M'ouais m'ouais. répondis—je rapidement, lui lançant un furtif regard. La p'tite s'est mise à pleurer et a couru dans les bras de sa mère. dis—je, reprenant les faits de son anecdote.

  — Mh. dit—elle, comme pour approuver mes dires. Tu lis quoi ? elle demande avant que je ne l'entende croquer dans un de ses biscuits, si précieux.

  — Du fantastique, avec un peu d'horreur. répondis—je vivement, dans un immense sourire. C'est génial.

Je la sens acquiescer, alors que je tourne une énième fois une des pages du livre. J'entreprend à faire une pause, étant arrivé à un nouveau chapitre. Malgré l'envie de poursuivre dans ma lecture, je décide de repartir faire un tour dans les rayons, afin de me dégourdir un peu les jambes. Je préviens donc Sasha et cette dernière hoche simplement la tête, tout en enfournant de nouveau un biscuit dans sa bouche.

Passant une main dans mes cheveux pour dégager un peu mon visage, je pars à la découverte du rayon de la catégorie mythes et histoires anciennes. Certains titres attirent mon attention, et je parcours des doigts les livres, sans les piocher. Mais lorsque je tombe sur l'un de mes livres préférés, je ne peux pas résister à l'envie de le saisir.

Seulement, je fus surprise de constater qu'une personne avait prit la même initiative que moi. Je tourne directement la tête, découvrant avec surprise, mon colocataire. J'ignore si je suis plus étonnée du fait qu'il ait saisit le même bouquin que moi, ou par le fait de ne pas avoir remarquée sa présence.

  — Livaï ? fis—je.

  — Le seul et unique. dit—il d'une voix aussi blasé que son regard,  reprenant les mots que j'avais employée lors du déballage de mon colis.

Son regard se détourne de ma personne, se posant sur le livre que nous avons tous les deux en main. Je réagis rapidement, et le pousse un peu plus vers lui.

  — Tu peux le prendre. dis—je, dans un fin sourire.

  — Tu le voulais pas ? demande—t—il, arquant un sourcil.

  — Non, je l'ai déjà lu, des centaines de fois. Enfin, c'est mon père qui me le lisait quand j'étais petite. Et je l'ai très souvent relu en grandissant—

COLOCATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCWhere stories live. Discover now