Je t'ai tellement attendu mon amour...

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- Ce chapitre contient un passage à caractère sexuel. Bien que très soft, ne lisez pas si vous ne le souhaitez pas. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. -

Alors que Sergio dépose plein de petits baisers dans mon cou et sur mes épaules, je me retourne enfin et le prends dans mes bras. Je le serre si fort, je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais. Je voudrais rester là, dans ses bras, pour le reste de ma vie.
Sergio prend mon visage entre ses mains et dépose un simple baiser sur mes lèvres.
C'est dingue ce que ses lèvres ont pu me manquer. Sa douceur, sa chaleur, ses bras réconfortants...

J'entoure alors simplement son cou de mes bras, glissant mes mains dans ses cheveux, et l'embrasse avec fougue, avec urgence même, comme si ma vie en dépendait.
Ses mains chaudes longent mes bras, je frissonne à son contact, elles glissent dans mon dos et s'arrêtent sous mes cuisses. Il me soulève, j'entoure sa taille de mes jambes alors qu'il me porte jusqu'à son lit et m'y dépose lentement, prenant quelques secondes pour m'observer. Je rougis, brûlant sous son regard rempli de désir et c'est alors qu'il se jette à nouveau sur mes lèvres et m'embrasse avec sensualité. Puis il descend dans mon cou jusqu'à atteindre la naissance de mes seins, remontant ma robe pour me l'enlever. Une fois que je suis en sous vêtements, Sergio enlève rapidement sa chemise et poursuit sa lignée de baiser jusque sous mon nombril. Je me cambre sous ses lèvres et il en profite pour dégrafer mon soutien-gorge et me le retirer. Il retrouve ma bouche tout en massant mes seins et m'embrasse avec tant de douceur que je pourrais être la chose la plus fragile du monde, je ne me briserais pas. C'était des baisers réparateurs, des baisers qui pansaient toutes mes blessures, qui soignaient le manque qui m'avait envahit toute cette année. Je profitais alors de cette instant d'amour sans rien faire, juste en glissant mes doigts sur ses joues, caressant sa barbe, longeant sa mâchoire et remontant dans ses cheveux...

Puis ses caresses se firent à nouveau plus insistantes, plus sensuelles, pleines d'envie. Je posais alors ma main sur sa ceinture, puis nous retirons les bouts de tissus qui séparaient encore nos deux corps. Une fois nus tout les deux il continua ses caresses, je poursuivais les miennes, laissant mes doigts parcourir son corps et il me pénétra d'une douceur absolue, nos deux corps ne faisaient plus qu'un et on fit l'amour comme jamais on ne l'avait fait. C'était les plus belles retrouvailles que nous aurions pu imaginer...

Après ce moment incroyable nous sommes restés blottis l'un contre l'autre dans ce lit immense. Entourés d'un monde qui nous appartenait.

Point de vue de Sergio :

Il était tard déjà, Raquel était dans mes bras, enfin. Elle dormait si paisiblement, sa respiration était régulière, un léger sourire sur les lèvres. Elle s'était endormie heureuse, je crois. Mais est ce que moi, Sergio Marquina je la rendait heureuse, j'étais donc capable de lui coller ce sourire aux lèvres de par ma seule présence ?
Je n'en sais rien mais elle oui. Avec elle je ne suis pas le même homme, je suis enfin moi. C'est... surprenant. C'est comme si j'avais retrouvé ma moitié, mon âme sœur, la pièce manquante à ce puzzle qu'est ma vie. Je ne me suis jamais autant ouvert à quelqu'un. Sans vraiment parler en plus, mais être si sincère dans mes mots, dans mes gestes, c'est quelque chose que je ne fais jamais.

Je passe lentement ma main dans ses cheveux et les mots passent la barrière de mes lèvres sans que je ne puisse les contrôler, alors que j'effleure les courbes de son visage, y laissant glisser mon index.

« Raquel... Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime toi tu sais. Je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un d'autre. Quand je continuais à suivre mon plan en Espagne c'était parce que mes amis, ma famille étaient à l'intérieur. Je ne pouvais pas les laisser ! Mais mes sentiments ont toujours été sincères. Je te le promets. Alors même si je me doutais que tu me détesterais quand tu l'apprendrais, j'ai voulu t'expliquer ! Juste essayer de te faire comprendre que... Que j'étais amoureux de toi Raquel... Tu sais, ce baiser dans le hangar signifiait beaucoup pour moi. J'en étais sûr tu avais enfin compris. Tu me croyais et tu savais que j'avais toujours été Sergio avec toi. Même si tu me prénommais Salva... Je t'ai tellement attendu mon amour... »

Les larmes glissaient sur mes joues comme si je venais de réaliser la force de mon amour pour elle. Je serais incapable de lui dire ça lorsqu'elle est éveillée, son regard m'aurait fait perdre tous mes moyens, lire dans ces yeux que ce n'est pas réciproque m'aurait détruit, la perdre à nouveau me tuerai. Des larmes salées rejoignent ma bouche silencieusement et sans un sanglot.
J'essaye de me positionner confortablement sans réveiller Raquel pour dormir un peu. Chose que je fais très peu depuis des mois...

Après quelques heures à somnoler, incapable de dormir, je me lève doucement et pars, comme chaque soir, au bord de l'eau, pour éviter de trop penser...

Et voilà le 6ème chapitre de « Timing Parfait » ! J'espère qu'il vous a plu, que ces retrouvailles plus intimes vous ont plu aussi. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce chapitre. Retrouver ces doutes et cet amour, pourtant insoupçonné au départ, du côté de Sergio était vraiment intéressant à mettre en forme.
Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? Du bonheur de nos deux amants ? Des tourments de Sergio ? 🧡

Bonne soirée et bonne semaine les loulous !
Prenez soin de vous.

Solène

Timing ParfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant