𝑽𝑰 : 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄̀𝐑𝐄 𝐍𝐔𝐈𝐓 𝐀𝐔 𝐃𝐎𝐑𝐓𝐎𝐈𝐑

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Dans la nuit

Le dortoir était enveloppé dans un calme paisible, bercé par le doux murmure des respirations régulières et le léger bruissement des draps. À travers les murs, on pouvait percevoir les divers sons de la nuit : le ronflement étouffé de certains joueurs, les murmures indistincts de ceux qui parlaient dans leur sommeil, et même le léger grincement de dents de ceux qui étaient pris dans les affres de leurs rêves. Pourtant, dans une des chambres du dortoir, l'atmosphère était chargée d'une énergie différente. Deux jeunes femmes, aux cheveux blonds comme les rayons du soleil mais aux teintes de peaux et d'iris différents, étaient étendues sur leurs lits respectifs, incapables de fermer l'œil. Leurs pensées tourbillonnaient dans leur tête, remplies d'anticipation et d'excitation à l'idée de faire partie de la sélection nationale japonaise mais également remplies par leur vieux démons. 

Sans se rendre compte que l'autre était éveillée, elles fixaient toutes les deux le plafond au-dessus d'elles, leurs esprits tourmentés par leurs souvenirs. Leurs cœurs battaient la chamade, tandis que des pensées tourbillonnaient dans leur esprit, alimentant leur insomnie naissante. Malgré la quiétude apparente du dortoir, l'atmosphère dans la chambre des deux jeunes femmes était chargée d'une tension palpable, comme si leur subconscient était conscient que l'autre était éveillée. Et dans l'obscurité paisible de la nuit, elles restaient là, silencieuses, incapables de bouger pour se regarder l'une l'autre. 

C'est alors que, au milieu de ce silence incertain, un tapotement contre la porte se fit entendre. Comme libérées de leurs chaînes mentales, les deux jeunes, d'un mouvement soudain, se redressaient dans leurs lits et se regardaient, se faisant face. Une tension pleine d'embarras se formait alors mais elle fut rapidement coupée par un second son venant de la porte et une voix déclarant : 

- Kyoko, ouvres moi. Faisait Caleb derrière la porte.

Celle-ci se dirigeait alors vers la porte et l'entrouvrit pour voir le grand homme brun, les bras dressés comme si il tenait quelque chose dans ses bras. Celui-ci remarquait alors la fente dans la porte et se tourna vers la blonde au teint mat avant de ne dire, d'un ton plein d'espièglerie et séduction :

- Dis donc, c'est pour moi que tu t'es habillée comme ça ? Demandait il avec un sourire de Don Juan.

Suiri se contentait alors de rouler des yeux avant de ne demander dans un chuchotement :

- Qu'est-ce que tu veux ? Il est presque minuit.

- Et toi ? Comment ça se fait que tu sois debout à cette heure-ci alors ? 

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- Et toi ? Comment ça se fait que tu sois debout à cette heure-ci alors ? 

Le silence de la blonde fit alors ricaner légèrement le jeune homme qui, toujours avec son attitude séductrice s'approchait alors de Kyoko avec un sourire séducteur, son bras contre la porte. Il murmurait alors près de l'oreille de celle-ci :

𝐐𝐔𝐄𝐋 𝐈𝐃𝐈𝐎𝐓 | ⁱⁿᵃᶻᵘᵐᵃ ᵉˡᵉᵛᵉⁿWhere stories live. Discover now