𝐄𝐧𝐝 𝐨𝐟 𝐭𝐡𝐞 𝐥𝐢𝐧𝐞

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Mot de l'auteur : Salut la compagnie, heureuse de vous retrouvez en ce joyeux (faux) mardi soir. J'ai préféré la rédaction de la fin de mon one-shot aux révisions de partiels (si vous pensez que je vais pleurer cette nuit vous avez totalement raison). Du coup, je vous souhaite une bonne lecture et j'espère qu'il vous plaira.

Disclamer : Les deux blonds, le vert, le rouge ainsi que le bicolore ne sont pas à moi mais au grand Kōhei Horikoshi.

*

Là, avachi dans le divan qui trône au milieu de leur salon devant une émission des plus stupides en fond sonore, qui ne sert qu'à lui faire passer le temps, Katsuki Bakugo soupire lourdement. Il est dix-huit heures passées, un vendredi soir et il s'emmerde profondément. Il est si dégoûté d'avoir terminé sa journée paperasse de bonne heure ... D'habitude, ce genre de boulot lui prend beaucoup plus de temps et d'énergie, ainsi il n'a pas le temps de se faire chier et de penser au fait, par exemple, que Deku lui manque, qu'il voudrait que Deku rentre vite, bordel.

Maintenant, il espère juste être dérangé par personne et encore moins par Eijiro. Cet enfoiré serait capable de débarquer en grande pompe pour le faire sortir de force en prétextant une envie soudaine, utilisant la carte des yeux doux et l'excuse "Bro, Izuku est encore au travail et pour un moment ...", puisque son copain est en binôme avec Pikachu pour cette patrouille. Mais le cendré s'en moque complètement, aller faire la tournée des bars dans le but de faire passer le temps plus vite et, avec la chance qu'il a, croisé la tête d'autres héros qui sortent aussi de Yueï, pire encore, qui viennent tout droit de son ancienne classe ne l'intéresse pas. Vraiment pas.

Katsuki va, gentiment, attendre son petit copain, lui préparer à manger et passer la fin de soirée ainsi que toute sa nuit à l'emprisonner dans son étreinte et profiter de ses sourires éblouissants. Et il n'en a rien à foutre que quelqu'un vienne lui claquer qu'il s'est adouci, qu'il est devenu niais, qu'il est un foutu amoureux. C'est Deku.

La sonnerie de son portable s'élève dans un coin du salon, lui indiquant à la fois l'entrée d'un appel mais aussi la position de l'objet, enfoui quelque part dans le canapé entre la masse de coussins et de plaids. Il avait pourtant bien dit à Izuku de ne pas en acheter autant lors de leur sortie au centre-commercial, ou récemment, de faire un putain de tri. Mais le nerd ne l'écoute jamais, a juste rigolé, moqueur et loin d'être convaincu par ce que l'explosif pouvait bien lui dire ... Et Katsuki l'a juste embrassé, finalement pas tant dérangé que cela par les coussins.

Quoiqu'il en soit, après avoir perdu plusieurs secondes à fouiller le divan, il arrive enfin à mettre la main sur ce stupide téléphone, tant convoité. Lorsqu'il voit le surnom de son copain s'y affichant et non pas celui de la tête de caillou, Katsuki affiche un sourire minuscule mais si brillant, transpirant de bonheur, dégoulinant d'amour.

— Oï, Deku.

Katsuki tente de cacher misérablement sa joie, même s'il sait pertinemment que c'est peine perdue. Le petit bout d'homme à l'autre bout du fil le connaît comme sa poche. Il est certain que le vert sait qu'il esquisse un sourire en coin en ce moment même, sait qu'il larve dans le canapé avec désespoir, sait qu'il ronge son frein en attendant son retour.

Katchan.

Sa main, qui tient le petit appareil électronique, tremble automatiquement, un réflexe qui ne lui arrive que très rarement. Quelque chose se met à lui grignoter l'estomac d'une façon si désagréable et son sourire se fane tout aussi vite qu'il est venu lui manger le visage. Deku a un problème, il le sait, il le sent ... Au son de sa voix, Katsuki comprend rapidement que le vert tente de lui dissimuler ce qu'il ressent. C'est imperceptible, mais l'explosif le connaît aussi bien que lui ne le connaît. Le vert l'a, semble-t-il, oublié.

𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝'𝐎𝐒 𝐊𝐚𝐭𝐬𝐮𝐤𝐢 & 𝐈𝐳𝐮𝐤𝐮Where stories live. Discover now