Jour 17

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Il était deux heures lorsque j'ai ouvert les yeux.
Je l'ai vu, elle a vu que je l'avais vu.

Il n'y eu pas ouvertement de dialogue, parce qu'aucun mot n'a été prononcé. Et pourtant, tellement de choses ont été dites.

Elle a ouvert les yeux, en même temps que moi, et nos regards curieux se sont croisés. Curieux de voir le noir et de savoir l'autre dans l'ombre.
On se savait.
Et on savait comment ça finirai.
Pourtant aucune de nous deux n'osait l'espérer.
Lorsqu'on s'est vu, on s'est regardé.
Lorsqu'on s'est su, on s'est admiré.
Elle sait pourtant bien que je n'aime pas qu'on me regarde, elle qui est pourtant bien de celle que l'on regarde.
Jamais personne n'eut cru nous voir dans le même lit. Et pourtant c'est avec elle que j'ai passé cette nuit.
Lorsqu'elle m'a vu, ses yeux m'ont dit que je n'étais pas seule mais lorsqu'elle s'est retourné c'est la seule chose dont je me suis souvenu.
Mais si elle s'est retourné, c'était pour mieux me savoir dans l'ombre.
Alors doucement, elle s'est approché de moi, ses courbes ont effleuré mon corps tiédi par le sommeil et je me suis sentie frissonner.
Elle était si belle, si délicate, si douce...elle illuminait mes journées et obscurciçait mes nuits. J'étais aveuglée par ses milliards de qualités et j'en oubliais le moindre défaut, la moindre défaite. Mais en avait-elle des défauts ? En avait-elle des défaites ?

Je n'ai su que faire alors, comme dans les films, j'ai juste replacer une mèche de ses beaux cheveux derrière son oreille. Cela dévoilait son doux visage et me laissait imaginer...l'autre dans l'ombre.

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