Écoute ta voix intérieure...

13 2 0
                                    



Me réveillant en sursautant par une douleur sans nom, je reviens à moi petit à petit.


Un silence de mort a fait place au sein des locaux, pourtant si bruyant il de sa quelques minutes. Essayant de me relever, un haut de cœur me prend à la vision de cette salle de cour. Des corps ici et là, certain entasser les uns contre les autres comme ci être en groupe allée les protéger de leur assaillant ou d'autre à moitié cacher derrière leur bureau croyant ne pas avoir était remarquée.


Penchant ma tête vers ma jambe droite, je peux constater une plaie ouverte dans celle-ci au niveau de la cuisse, et pourtant je ne ressens plus la brûlure et la douleur dans ma jambe, mais le mal et la peur qui habite mon corps par cette vue de corps humain sans vie sous mes yeux.


Je n'arrive plus à respirer, tremblant, hoquetant, les larmes coule à flot. Je me sens lointain comme si tout cela était un cauchemar auquel j'allais me réveiller d'une seconde à l'autre pour reprendre une vie normale, pour retrouver mes parents à la table familiale me sermonnant pour être rentrer en retard ou avoir encore sécher un cours.


Mes pleure redouble à cette pensée.

La panique me prend d'un coup, et s'il revenait pour finir le travail. Il faut que je bouge, que je sorte de ce bâtiment.

Regardant autour de moi, fronçant les sourcils, je m'aperçois que les gens que j'ai éjecter au sol et le professeur ne sont plus là.

Puis me reconnectant à la réalité petit à petit, je percute qu'il manque des élevés. Et là un éclair de lucidité me fait penser qu'ils sont partis,

Ils nous ont abandonner.


Essayant tant bien que mal d'enlevé ma ceinture sous les tremblements de mon corps pour me faire un garrot. Je ne suis pas le plus intelligent des garçons, mais à ce moment-là je me dis que les séries hospitalières sur Netflix apprend pas mal de chose en réalité. Serrant les dents, l'envie de hurler me prend, putain de sa mère, la douleur est encore pire que ce que je pensée.

Me relevant avec difficulté une fois debout je réfléchis, je suis dans le bâtiment des sciences c'est ta dire celui qui se trouve au milieu, en plus de cela je suis au niveau deux. M'avançant à petit pas vers la porte, j'entends derrière moi un bruissement d'habille.


Me retournant doucement, la peur toujours présente, je découvre un corps qui gigote. Danny gisant à terre, remue légèrement les bras, comme pour me prévenir qu'il est en vie.

Restant figer à ma place, j'attends un petit moment voir ce qui vas se passer.


Mon cerveau tourne à plein régime.

Est-ce que je dois l'aider ?

Ou devrai je partir maintenant pour avoir une chance de sortir vivant comme les autres l'ont fait sans regarder derrière eux ?

Est-ce que je serai aussi un tueur si je me barre ?

Le silence refait place dans la salle.


Puis un flash me remémore les matchs ou à chaque point gagner par cette athlète, sa copine Rebecca une fille bien sous tous rapport, brune aux yeux bleus, faisant partie de la chorale du lycée, l'embarrasser a ce pointer sur le stade et le couvet de baiser alors que le match n'était même pas fini. Souriant à se souvenir.


Après vingt bonnes minutes de réflexion a pesé le pour et le contre, je décide que je ne laisserai jamais personne derrière moi.

Nous avons tous une famille, des amies qui nous attendent et qui nous aime. Comment pourrai-je laisser un être humain avec cette même crainte que je ressens dans cette salle. Si sa avait était l'inverse, j'aurai supplié que quelqu'un me vienne en aide.


Me déplaçant vers lui, doucement pour ne pas l'effrayer après ce carnage, je suis à la fois soulagé et peiné de le voir dans cet état. Lui prenant la main, je fini par le rassuré.

_ Danny c'est moi Naël, ne t'inquiète pas, on va sortir de là ensemble okay.

Danny pleurant me répond.

_ Appel mes parents s'il te te te plait, je je , j'ai mal, faut allée à l'hôpital.

Observant son corps pour faire un topo de la situation, mon cœur tressaute à cette vue ne ressentant à cet instant plus aucune douleur dans mon propre corps mais bien la détresse de Dany.


Celui-ci se retrouvant dans un océan de sang, je remarque qu'il a trois plaies au niveau des jambes, sur la jambe gauche son tibia et sa cheville on l'air touché alors que sur la jambe droite c'est sa rotule qui a pris.


Me grattant la tête, réfléchissant, comme le transporter, je me stop dans ma réflexion repensant à ses mots.

_ Merde, pourquoi je n'ai pas pensé avant.

Récupérant le téléphone de Danny dans sa poche, le sang me gêne dans ma tâche, lâchant à deux reprise le téléphone à terre.

_ Putain, c'est quoi ton code, ohhh Danny ton code ?

Celui-ci somnolant à moitié, d'une petite voix me répond.

_ 0505

Écrasant les touches aussi rapidement que le code ma était donnée, je m'aperçois au bout du 4 -ème essaye que le téléphone de Danny est mort.

_ PUTAIN.


Scrutant mon ami grimaçant de douleur une larme coule sur ma joue lui attrapant la main ne la lâchant pas, la serrant pour lui faire sentir ma présence, détournant mon regard vers la porte, la peur toujours présente.



On passe notre vie entière a s'inquiète de notre avenir, à faire des projets, que ce soit dans les études, la finance, l'amour ou l'amitié.


Mais quand est-il quand cet avenir est compromis où entacher ?

En un instantHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin