L'eau
La terre
Le feu
L'air
Il était minuit, et les seuls rayons de lune filtrait à travers des rideaux entrouverts. Les feuilles des jardins s'agitaient doucement, alors que le ciel de la Cité de la republique se teintait d'une teinte grise pressante, laissant présager une averse menaçante.
En ce moment précis, les maîtres du métal étaient débordés. Étant à des combinaisons en métal ajustée, dotées de renforts et des plaques de protection, ils étaient en poursuite d'un criminel qui avait réussi à s'évader de la prison deux semaines plus tôt.
La poursuite dura des minutes et à un moment, d'une manière brusque ils le perdit de vue.
Cependant, ils continuèrent la traque, les uns à pieds, et les autres sur des engins.
Devant un tunnel de l'un des banlieues de la Cité, ils s'arrêtèrent en remarquant des gouttes de sang.
Ils suivirent ces traces et le tombèrent dessus d'une manière surprenante.
Cependant, Il était dans un état pitoyable, il saignait au nez et à la bouche, respirant comme s'il était au point de rendre son dernier souffle.
Après son arrestation, il fut conduit dans une salle baptisée la Cage, une piece qui n'avait aucune cloison, avec des caractéristiques bien plus atroces.
Le lendemain, voyant que son état ne s'améliorait toujours pas, le commandant Kart convoqua un médecin qui reçut la charge de l'examiner avant qu'il passât à l'interrogatoire.
Il était en train d'attendre impatiemment le rapport du médecin dans son bureau austère, quand quelqu'un frappa à sa porte.
- Oui tu peux entrer, répondit-il
La porte s'ouvrit et quelqu'un entra.
Il ne semblait pas en forme mais son visage était ferme
il portait une tunique bleue foncée sans manches avec des motifs tribaux blancs et noirs,
tenant à la main un bâton volant et portant des gantelets.
- Avatar Gai! réagit Kart
Mais...
- Je sais, l'interrompit-il
je ne peux quand même pas rester les bras croisés. Ou l'avez vous enfermé?
- il se trouve dans la cage
- est dans quel état est-il?
- Pitoyable répondit le commandant
On ignore comment, mais on l'a trouvé dans un sale état.
Un silence s'imposa après un soupir de Gai qui n'arrêtait pas de tousser.
Il s'assit et ensuite le commandant lui livra tous les détails brumeux de l'affaire.
Après un court instant, le médecin frappa à la porte. On lui dit d'entrer et il entra avec un visage annonçant des mystères.
