Chapitre 13- Gamineries.

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Novembre 2015-



Un énième bruit de verre brisé se faisait entendre et coupait la conversation futile entre les jeunes collégiens :

- Monsieur Radoufa m'insupporte ! Pour qui il se prend celui-là ? Mon père ?! L'adolescente se prépara à utiliser son alter. D'un geste brusque du bras droit, elle généra un long pic de cristal qui vint transpercer une bouteille de Rhum vide en face d'elle. Un nouveau fracas survint quand la matière minérale se désintégra d'elle-même.

- Il est sévère avec tout le monde, jusque-là rien de nouveau. C'est qu'un vieux schnook qui devrait prendre sa retraite ! Intervenu un autre garçon du même âge qu'elle qui la regardait s'entraîner assit derrière elle sur un matelas traversé par ses propres ressors.

- Peut-être bien, mais il en est qu'avec moi, il se permet de le faire savoir à tout le monde quand je me suis foiré. Juste parce que j'ai dis que je voulais devenir une héroïne, il me mets deux fois plus de pression qu'à vous ! On est même pas en troisième année de collège , c'est trop injuste ! S'écria la fille en sweat vert. Deux autres objets furent envoyés valser par son terrible alter. On les laissa traîner au sol sans plus d'attention.

Un garçon se tenait près des trois supports volumineux installés pour y poser des cibles. Le premier était une vielle chaise aux pieds moisis, le second un barrel dévoré par la rouille et le dernier, un totem décoratif, qui devait appartenir à un restaurent avant de finir dans cette décharge sauvage. Après chaque attaque de la fille, ce dernier venait placer un nouvel objet qu'il estimait adapté à l'exercice sur l'un des trois piliers. Cette fois, c'était des boîtes de conserve.

L'énervée mis toute sa rage dans sa démarche : Elle dégomma l'aluminium d'un seul coup, en prolongeant son bras avec du cristal. Sa rapidité fut telle que son camarade, Zen, recula brusquement, de peur de servir de dommage collatéral.

- Hey ! Attends que je parte avant de t'acharner sur ces pauvres détritus ! S'impatienta le rescapé.

- On pense tous la même chose, Rail, ce monde est pourri et injuste, pas besoin de nous le faire remarquer. Dis, tu me laisse la place ? Demanda Najaro à sa camarade sans se rendre compte qu'il passait du coq à l'âne, prit d'une certaine lassitude à attendre son tour sur le matelas.

La jeune fille rebelle tourna les talons sans répondre, trouvant un autre coin pour débuter une nouvelle activité. Elle frappa son pied au sol avec sauvagerie, ce qui eut pour effet de créer un épais mur blanc comme glace devant elle. De ses poings couleurs métisses qu'elle recouvra de cristal, elle se mit à donner des coups en espérant briser la façade. Celle-ci ne se fissura qu'un peu après quelques tentatives.

Si elle n'était pas autant remontée, l'aspirante héroïne se serait féliciter de générer une matière de plus en plus rigide. Comme les autres après-midis où elle venait dans le coin pour entraîner son alter. Mais pour l'heur, elle voulait tout casser, et se déchaînait simplement dans le but de passer sa frustration.

Ses amis d'école Zen, Najaro et Gekki ne l'avaient jamais vu agir avec une telle violence : Trop de remarques désobligeantes s'étaient accumulées dans le quotidien de leur amie. Elle qui était connue pour ne jamais faire de vague en classe, la délégué devenait une toute autre personne quand elle se débarrassait de son cartable ! Les autres gamins se demandaient tout le temps pourquoi elle traînait avec cette bande de trouble-fête alors qu'elle était si studieuse. Personne jusque-là n'avait osé lui demander en personne. Pour les catégorisés "futurs délinquants", la question ne se posait même pas : Celle qu'ils avaient élus cheffe avait du cran. Encore plus qu'eux. Ce pourquoi ils la respectaient beaucoup. Ils étaient fait du même bois, et s'entendaient à merveille.

Heroes of Anarchy (fanfic MHA)Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz