dieu et Satan
Amour mielleux d'antan
Divin qui se mélange et s'arrange
Voeux pieux de l'hérésie dans son carcan
Vin pourpre qui tâche les ailes des anges
À t'offrir je n'ai que mes yeux qui traverseront le temps
En dieu je n'ai plus foi, en Satan je ne vois qu'un malheureux archange.
De dieu je ne suis qu'à un pas
Mais son immaturité il me faut
Son désir cruel de soumission me fait défaut
Et ma Perception du monde se noue en un seul mantra.
Que Satan et dieu m'enchaîne
Qu'on me divinise ou qu'on me diabolise
Mes yeux verront toujours bien plus loin que votre domaine
Une dimension, un prisme, avec quoi le divin et le satanisme ne rivalise.
Dans le fond si nous croyons en l'un nous croyons en l'autre
Et si nous vénérons quelqu'un nous haïssons le dernier de ses apôtres
Mais si nous savons que ni l'un ni l'autre n'existe pas
Nous sortons de l'ignorance.
Et nous nous rapprochons de cette absolue relativité, la Latence.
L'omniprésence de la coexistence de multiples futures
Pour cela il faut savoir libérer son être de son identité, de son ossature.
La Perception.
La Latence.
L'immensité de l'Univers, l'Infini, la Disparition
En voilà de vraies raisons de pieuses croyances
Alors sachez qu'ils me paraissent bien ridicules et idiots, Satan et dieu.
Voilà ce qui signe la fin d'Une Sappho.
Je tire ma révérence :'^