lonekangst

What could have been 

lonekangst

Yeah, just call me by your name, all over again, just call me by your name, in the night or even late in the day,
          When our feet sink deeply into the sand, I want you to call me by your name
          And when my hand'll meet your precious face, play around your chest, i promise to call you by my name.
          
          be mine, for i'll be yours
          offer me your arms, and i shall bring you back the real colors of the sky,
          breathe heavily on my spine
          intertwining our fingers below the stars
          
          Lundi 13 mai 2024    4 am

lonekangst

je ne cesse de trembler,
          mes yeux ne veulent pas se fermer
          je cesserais bien de frissonner,
          à condition que l’on m’accorde un délai.
          
          pose de l’âme, pause mon âme,
          distord la réalité, et laisse ma conscience se perdre loin de ma chair, de ma lame, des mes larmes infâmes et contaminées…
          
          par la folie d’un espoir de bonheur sur une Terre brisée.

lonekangst

je suis fatiguée de tenter,
          fatiguée d’attendre et d’espérer.
          fatiguée de faire et de créer,
          je m’en mangerais le cerveau
          pour tout arrêter.
          
          je balance mon téléphone au sol,
          ne crains pas la casse,
          forme du désespoir,
          filme ma carcasse.
          
          Fille de mon père, et fille de ma mère,
          Et sœur de mes sœurs, et sœur de mon frère,
          Désillusionnée à coups de pieds,
          Que la vie a-t-elle un goût amer! 
          
          dépouillée de mes sens,
          je ne peux plus faire aucun lien,
          tout est dépourvu de sens,
          alors je vous concède mon chagrin.
          
          que le monde brûle sous mes pieds
          deux fois plus qu’en ce début d’année,
          il lui reste bien des millénaires à traverser 
          sous la chaleur qu’il a damné.
          
          comment pourrais-je avoir 
          l’élan de transmettre la vie,
          lorsque je m’attelle à combattre 
          les propres névroses?
          
          le chaos est si beau, vu d’en haut.
          protégé par un dôme cassable,
          qui semple pourtant insaisissable.
          
          le chaos est si beau vu d’en haut,
          que j’ai presque envie de m’y mêler 
          à cette lutte intarissable,
          jusqu’à ce que je réalise que j’y suis née. 

lonekangst

mais aurais-je le courage cette fois?
          ou bien le dégonflerais-je dans l’effroi?
          l’attente de ma propre fin me presse,
          m’angoisse sans cesse.
          
          je suis née hier, et on est déjà aujourd’hui,
          le temps passe si vite, pourtant jamais mes souvenirs ne s’effritent.
          le tintement des verres me ramène à la réalité,
          aussi triste et dérisoire qu’elle puisse paraître.