𝐣𝐚𝐧𝐞

───𝒋𝒂𝒏𝒆 ; 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐞𝐭𝐞 𝐞𝐧𝐝𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐞 
      𝐢𝐥 𝐞𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬, 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐨𝐛𝐬𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐱 
                                                  [..]

⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀⠀𝐈. 
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀         𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐠𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 

madame vivait dans cette société beaucoup trop cruelle et parfois irréelle qui semblait être un euphémisme.

elle n'aimait point qu'on la dérange pendant ses longues heures d'écriture. madame vivait de l'art, des livres et de Shakespeare.

madame aimait la psychologie et la philosophie, étrange pour quelqu'un qui ne se laissait pas influencer par les grandes idées du dix-neuvième ?


⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀ 𝐈𝐈.
⠀⠀⠀⠀⠀  𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬 

madame pensait que l'amour est un sentiment de pacotille et n'apporte que des problèmes ou des galères 

madame était seule, assise sur un vulgaire tabouret de bar et flânait au milieu de son salon, un bouquin à la main.

un sentiment n'existait pas pour madame, seul celui des livres était possible et il enivrait le cœur de la belle demoiselle

⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ ⠀⠀⠀𝐈𝐈𝐈.
⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐮𝐦𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐦𝐚𝐝𝐚𝐦𝐞 

madame connaissait cette culpabilité qui rongeait la peau de ces pauvres doigts meurtris par l'obscurité 

lire du baudelaire, verlaine ou encore du rimbaud n'importunait point à madame que de rester silencieuse accaparée par le déni de la mort


 ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀   ⠀⠀⠀⠀ 𝐈𝐕.
⠀⠀⠀         𝐪𝐮'𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐞 𝐯𝐚𝐜𝐚𝐫𝐦𝐞 ? 

madame, aimait, parfois, se perdre dans la profonde mélancolie des abysses, alors avec trois francs six sous  elle achetait quelques vinyles et du café.

madame aimait la vie, elle y croquait dans la pomme telle un poème.