32- Jusqu'à mon dernier souffle.

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Quelques jours après l'arrivée de Gon à l'hôpital.

Illumi

Princes, Princesses, mafieux, Hunters, chefs d'État,... nous demandent régulièrement à ce que l'on se débarrasse d'une personne en particulier.

Nous exécutons ces demandes à la lettre, puis sommes rémunérés en échange des services que nous leurs fournissons.

Il s'agit là d'un travail, d'une affaire familiale. 

Rien de plus.


Cela va faire quatre jours que j'ai quitté York Shin et que je m'en tiens à mes commandes de la semaine.

Le plus gros assassinat de ces derniers jours m'a été commandité par un prince de l'empire de Kakin, un certain Tseridonihi Hoicoro, voulant rayer de la surface de la Terre toute une lignée parentée.

Cette famille assez modeste vivait en zone rurale, coupée du monde, et de ses calamités mondaines.

Lorsque je fût arrivé au crépuscule sur les terres de leur propriété,

Je pouvais le sentir...


Ce bonheur...

Une joie de vivre, profondément encré en cette herbe verdoyante et cette maison basaltique que j'apercevais au loin.

Le vent complice, chaudement doré de cette heure tardive me rapportait des rires d'enfants, quelques râles de leurs parents, et une odeur alléchante d'un repas de fin de journée.

Le Soleil se couchait...

La lumière laissait place à l'obscurité, m'accompagnant vers mon devoir.

Et mes pas redondants foulaient ainsi ce sol. 

Une terre, parfois nue, parfois en fleurs, submergée par ces pleurs, ces cris, ces lamentations, ces rires ; cet autrement dit quotidien familial parfaitement banal que pouvaient rencontrer les neufs personnes réunies dans cette maison.

Avant d'entrer, je les ai observé quelques secondes, par le biais d'une de leurs fenêtres, protégée par de faibles rideaux immaculés.

Tous riaient, encore et encore,

Toujours plus fort,

Autour d'une table, devant une assiette à moitié remplie...

Je pus voir deux adultes. Probablement le père et la mère, assis en bord de table.

Puis deux jeunes filles assises côte à côte, âgées toutes les deux d'une quinzaine d'années environ.

Et enfin, j'aperçus ces cinq enfants.

Un groupe de petits, jouant avec leur nourriture, s'en mettant plein le visage. 

L'un d'entre eux s'amusait avec ses voitures miniatures, au lieu d'écouter les ordres d'une de ses grandes sœurs.

Un autre coiffait sa poupée. Peut-être faisait-il moins de chahut que ses frères en général...

Il restait calme, et paraissait isolé de tous ces rires enfantins et ces regards parentaux, malgré le fait qu'il se trouvait à cette même table, aux côtés de sa famille.

Gon x Killua : Tu es la Lumière. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant