Chapitre 23 : Aucune faiblesse

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PDV Lexa :

- Content que tu sois venue. Tu as du boulot maintenant. 

Ma tête me tourne. Mon ventre aussi. Je n'ai pourtant pas le droit de lui montrer. Je saisi le paquet d'herbe qu'il me donne et le met dans mon sac à dos. 

Lexa : Si je vends tout, combien ça remboursera de ce que je te dois ? 

- Je dirais dix milles euros. 

Lexa : Quoi !? C'est tout ? 

J'ai l'impression que je ne m'en sortirais jamais. 

- Plus que cinquante commissions dans ce genre et j'oublierais ce que tu me dois. 

Il se met à rire. Je n'aime pas son rire. Je n'aime rien de ce type. Il me donne envie de vomir. 

- A moins que tu préfère que je rappelle ton frère ? 

Je sers les poings. Je ne veux pas qu'il parle de lui. Plus jamais. 

Lexa : Ne parles plus jamais de lui !!

Je l'attrape par sa veste mais il m'attrape à son tour, saisissant mon visage entre ses mains. 

- Pourquoi ? C'est de sa faute si tu en es là non ? Tu ne lui en veux même pas un peu !? 

Je me retiens de le frapper. Je sais que je ne fais pas le poids face à lui. J'ai envie de hurler mais je ne fais rien. Je ne veux pas lui montrer qu'il a raison. J'en voudrais toujours à mon frère. 

- Bien sûr que tu lui en veux hein ? Mais c'était plus fort que toi, tu t'es sentie obligé de le protéger ! Tout ça parce que c'est ton petit frère ! Tu sais que tu aurais une vie tranquille si on se chargeait de lui ? 

Lexa : Je t'ai dit de ne plus parler de lui !!! On était d'accord ! Tu le laisse tranquille du moment que je paye la dette !

Il relâche sa prise avant de rire à nouveau en me regardant droit dans les yeux. 

- Grosse dette qu'il t'a laisser le frangin hein ? 

Il ne s'arrête pas de rire ce qui me rend dingue. Je ne lui répond pas, préférant ne pas lui donner ce plaisir. 

- Allez, au boulot bandita !

Lexa : Ne m'appelle pas comme ça...

Je grogne plus à moi-même qu'à lui. Je repars vers ma voiture mais sa voix m'arrête avant que je à l'intérieur. 

- Et si tu me rapportes un peu plus de clients, je te ferais réparer tout ça !

Il désigne le côté de ma voiture. Je me contente de hoché la tête de haut en bas. Après tout, il peut bien faire ça. C'est à cause de lui si elle est dans cet état. 

Sur la route, je mord nerveusement mes phalanges. Je suis nerveuse comme à chaque fois que je transporte ce genre de merde dans le sac. Je sais où je peux vendre facilement. Je ne perd pas de temps. Je ne veux pas garder ça avec moi plus longtemps. Je prie pour ne pas croiser la police. Heureusement pour moi, le trajet se déroule sans encombre. J'arrive dans un des quartiers les plus sensible d'Azgeda. Je commence à être connue ici mais je ne baisse jamais la garde. Dans ce genre de quartier, tout peux déraper à tout moment. 

Je me gare à ma place habituelle, dans une petite ruelle. Les drogués sont déjà là. Ils attendent de pouvoir acheté leurs dose. Y'en a toujours qui trainent ici. En fonction des voitures qui arrivent, ils savent ce qu'ils vont pouvoir acheté. Ici, la plupart du temps, il n'y a que des gens complètement dépendant, on dirait des zombies. Ils passent leurs temps ici à attendre qu'ils puissent se procurer leurs graal. 

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