REACTIONS STRAYKIDS

IMAGINE Bangchan : sauvage 3/4.

Il marchait vite et te tirait vers le bois.

Tu haletais, tant que tu pouvais, dans l'espoir de reprendre ton souffle mais il ne te laissait aucun instant de répit.

"Chr... is... att... end moi..."

Il s'arrêta net au bord d'une falaise.

Tu n'avais plus l'habitude de tant de contact de sa part, à tel point que sa main reserrant la tienne ravivait les vieux souvenirs qu'il te restaient des moments proches que vous aviez pu passer ensemble auparavant.

Tu tentais de calmer ta respiration tant bien que mal mais quand ton regard se posait sur son dos, sculpté à souhait, tu ne pouvais pas t'empêcher de ressentir des vagues déchaînées au fond de toi.

L'hiver battait son plein, cependant, il était en chemise ouverte face au froid.

"Tu n'es pas raisonnable..."

Il ne daignait pas se retourner mais tu pouvais sentir les tremblements de sa main te communiquer son angoisse. Il n'était pas à l'aise parce qu'il avait peu confiance en lui.

Tu lui faisais beaucoup trop d'effet.

Il avait terriblement peur de te parler, après tout ce temps où il ne cherchait justement qu'à éviter ces discussions avec toi. Là, il était certainement face au cas de figure qu'il redoutait le plus.

Il ne pouvait plus faire marche arrière.

Heureusement que tu n'étais pas dupe.

Tu n'allais pas le brusquer, tu ne l'avais jamais fait d'ailleurs mise à part à la fin de votre groupe de révision. Tu allais, tout doucement, le laisser venir à toi.

La lune s'élevait dans le ciel en une magnifique sphère presque gibeuse.

Les veines de ton amant se firent plus féroces et il déglutissait fort contre sa pomme d'Adam.

"La voilà enfin... cette nuit. J'ai voulu que tu n'ais jamais à me voir dans cet état. Mais Minho a raison, j'étais con."

Tu t'apprêtais à démanteler ses propos mais il reprit :

"J'ai voulu te mettre en dehors de ma croissance et de ma vie alors qu'on a toujours été proches. J'ai cru qu'en te mettant à l'écart de la meute tu serais protégée. Mais c'est faux... je t'ai juste éloignée bêtement de moi."

Il se retourna finalement pour te faire courageusement face.

Tu étais très émue de découvrir enfin quel bel homme il était devenu après tout ce temps.

Ses muscles saillants sous sa chemise blanche laissaient ses veines émerger avec virilité ; il était vraiment devenu un bel homme et un vrai.

"Tu... tu es magnifique Chris."

La déglutition de ton amant voulait tout dire.

Finalement, tu vins combler l'espace qui se trouvait entre vos deux corps, excités, impatients.

Tu effectuas un pas de plus avant que ta main ne s'échoue contre le torse chaud et transpirant de celui qui te faisait tant vibrer.