Chloé Coulter (His Dark Materials)

Le Départ

Les jours passèrent et Mme Coulter et Chloé se préparaient donc à partir d'ici trois nuit. La maitresse de maison appela Chloé pour diner tout en lui préparent une surprise.

" J'arrive tout de suite Marisa!" s'exclama Chloé en haut des escaliers. Depuis que Mme Coulter avait décidé de tenir sa promesse et qu'elle se comportait de nouveau comme avant , Chloé décida de la croire car après tout c'était la seule personne qui tenait suffisamment à elle pour la prendre sous son aile. Lorsqu'elle faisait une crise à cause de ses flashs , Mme Coulter restait auprès d'elle jusqu'à ce que ça passe.

Une fois le repas passé , Mme Coulter et la jeune fille lisèrent ensemble un livre sur les ours polaires et leurs armures.

"Avez vous déjà rencontré un ours?" demanda Chloé tout en caressant Sev' qui était ce soir un petit berger australien.

" Oui, j'ai même déjà travaillé avec un, le chef." se venta gentiment la femme en lui faisant un clin d'oeil.

"Ohhhh, comment sont-il??" continue de demander Chloé pleine d'admiration.

La maitresse de maison rigola quelques instants avant de répondre:

" Immense, majestueux , fiers , têtus et pleins d'autres choses que j'ignore surement." répondit Mme Coulter en commençant à raconter ses mésaventures.

Au bout de quelques heures , Chloé monta se coucher cependant lorsqu'elle se laissa tomber sur son lit , son esprit commença à vagabonder. Elle pensa alors à Lyra qui ne lui avait plus écris  depuis presque deux semaines mais elle pensa aussi à son père. Elle aurait donc du sang elfique qui coule dans ses veines? Petite elle avait lut des livres sur les créatures magique du monde dans lequel elle vivait. Fées , sorcières , nains , elfes (...) étaient des créatures qu'elle rêvait de rencontrer et maintenant elle en était une. Ou du moins à moitié. Chloé se demanda alors si elle ressemblait plutôt à son père ou à sa mère , elle imagina un visage à chacun jusqu à ce que Morphée l'appelle et qu'elle s'endorme profondément.
Pendant ce temps Mme Coulter préparait des papiers et sa valise pour le voyage et laissa une pensée pour Lord Boréal qui n'avait manifester aucun signe de vie. Elle ne put que sourire de satisfaction continuant ce qu'elle avait à faire.

Arriva donc le jour du départ , il était six heure du matin et les deux femmes embarquaient tout d'abord dans un dirigeable que Mme Coulter avait loué. Il était immense et il n'y avait personne d autre qu'elles à l intérieur hormis le personnel. Elles s'installèrent donc confortablement dans les sièges en cuir blanc tandis que deux jeunes filles leurs donnèrent une couverture pour qu'elles soient plus à l aise. Pour Chloé tout ce qui se passait était magique , elle rêvait éveillée.  Sev' était sur ses genoux en renard blanc , il lui parlait de ce qu il aimerai voir.
" J'aimerai vraiment voir les aurores boréales Chloé ! "  s'exclama Sev' en roucoulant sous les caresses de la jeune fille.
"Oui ça doit être magnifique! Il y a tellement de choses à voir comme les aurores , les personnes qui vivent là bas , les ours. " dit Chloé rêvant déjà de y être.
Marisa Coulter qui observait les deux petits être souriait à leurs innocences. Qu'ils sont mignons pensait-elle.
"  Dites Marisa , y a -t- il d'autres êtres vivants là où on va? J'ai entendu dire qu il y avait des fées des glaces ! " demanda Chloé purement curieuse.
"  Et bien il y a des clans , les fées ne sont pas qu'à un endroit. Elles peuvent être en campagne , dans des zones chaudes , humides et même dans le nord. C'est pareil pour les autres êtres vivants , ils ne different pas de nous. " répondit-elle.
" Cela veut dire qu'il y a aussi des sorcières , des nains , des elfes? " continua la jeune fille avec ses yeux pétillants.
Mme Coulter se crispa quelques secondes à l'entente du mot elfe sans que Chloé s'en rende compte.
" Oui c'est exacte. " répondit simplement Marisa Coulter.
Le voyage continua dans la meilleure ambiance , les deux jouèrent à un jeu de carte suivit d'une partie de devinette. Vient le moment de déjeuner , on leur apporta pour commencer une soupe puis du poulet accompagné de patates sautés. Tout au long du repas Chloé remarqua que sur tous les poignets des employés il y avait le même symbole qu'elle avait vu sur le jeune homme quand elle était partie pour Londres avec Mme Coulter . Cet éclair entouré d'une rose devait bien avoir une signification .
" Marisa , je ne peux que remarqué le symbole sur leur poignets. Ils ont tous le moment , est-ce car ils travaillent tous pour vous ? " demanda Chloé en rassemblant son courage.
" Ils travaillent tous pour le Magisterium c'est pour ça. " déclara Mme Coulter tout en continuant la lecture dans laquelle elle s était lancé.
" Vous travaillez pour le Magisterium? " s'enquit Chloé ouvrant de grand yeux.
" Mes recherches intéressent le Magisterium alors je les diriges mais une partie est financé par le Magisterium.  Tu sais Chloé lorsque tu es quelqu un qui peut apporter à la société , le Magisterium va absolument vouloir t'avoir pour lui. " répondit Marisa Coulter en jetant un œil à la jeune fille avant de reprendre sa lecture.
" J'aurai pensé que vous étiez une femme libre.. "  dit la jeune fille avec une lueur de déception.
Cette déclaration fit rire la femme tout comme son dameon qui a ce moment là jouait avec Sev'.
" Ma chérie je suis et serai toujours une femme libre. Si il y a bien quelque chose que j aime et que je ne voudrais perdre pour rien au monde c'est ma liberté. " assura Marisa avant de reprendre:
" Travailler pour eux de temps à autres ne veut pas dire que je leur appartiens. " finir-elle en souriant. Chloé acquiesça en signe de compréhension et commença à parler d'autre chose. Le soir arriva et Mme Coulter et elle avait une chambre pour elles deux avec deux petits lits mais luxueux pour pouvoir dormir. Les deux s'installèrent dans leurs lits respectifs et plongèrent rapidement dans un sommeil profond. Cette nuit là , Chloé rêva du nord et de ses habitants. Passera-t-elle par un clan elfique et y aura-t-il son père ? Elle appréhendait beaucoup cette rencontre qu'elle ne voulait pas avoir mais se demandait finalement si elle n'était pas nécessaire.