Chapitre 8

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Louis me conduit à travers le dédale de pièces. Comment vais-je faire pour me repérer ?!

Louis : Ici, la bibliothèque. La plupart de nos livres se trouvent ici même si nous avons des étagères dans nos chambres.

(t/p) : C'est tout simplement magnifique..

Je rentre dans la pièce comme attirée par l'aura magique que dégage celle-ci.

(t/p) : Laisse-moi rester encore un peu

Douce amertume, songeant au temps qui passe

Que j'aime m'asseoir tout près d'eux

Je les entends qui m'appellent 

Hélas, elle est arrivée,

L'heure de mon trépas

(Je prends les droits ! Même si ça m'a tout l'air de se mélanger, ce "poème" est bien de moi.. Quand j'y repense c'est vraiment n'importe quoi ! XD)

William : Eh bien, nous avons une poète expérimenté..

(t/p) : Oh.. Excusez-moi mais.. *je promène mon regard dans la pièce* Quand j'entre dans une pièce remplie de livres c'est comme si je pouvais les entendre murmurer les secrets qu'ils renferment..

William : Vous décrivez bien vos émotions. Pas étonnant qu'on puisse vous cerner

(t/p) : Je m'emportais très facilement aussi..

William : Dans certaines situations ce n'est pas un défaut *se tournant vers Louis* Louis, j'aimerais que tu vérifies si Moran et Fred nous rejoindront bientôt

Louis : Tout de suite grand frère

William me fait signe de le suivre puis se tourne vers la fenêtre.

William : Ô terre où languissent mes pas ! Quand pourrez-vous, mes yeux, quand pourrez-vous, Hélas ! Saluer les splendeurs divines, Du jour qui ne s'éteindra pas ?

   (t/p) : Sont-ils ouverts pour les ténèbres, Ces regards altérés du jour ? De son éclat, Ô Nuit ! A tes ombres funèbres Pourquoi passent-ils tour à tour ?

William : Je vois que vous connaissez "Hymne de la nuit", vous êtes très cultivée

(t/p) : Alphonse de Lamartine.. ces oeuvres passionnaient mon père..

Nous continuons à marcher. William me présente maintenant l'étage réservé aux chambres.

William : Ici, la chambre d'Albert. Là bas la mienne. Celle de Louis est par ici

J'essaye de mémoriser ces informations. Il ne faudrait pas que je me trompe de chambre..

Nous arrivons devant un long couloir. Nous avançons, William ouvre une porte sur sa droite.

William : Ici, votre chambre

J'entre dans la pièce. Elle est très grande. Un lit à baldaquin se trouve contre le mur à ma droite. Une coiffeuse est également présente à ma droite. Une fenêtre se trouvant en face de moi finit d'illuminer la pièce. Une porte donnant sur une salle de bain est placée à côté de la coiffeuse. Les tons bleus clair et or sont particulièrement bien agencés.

(t/p) : Elle est parfaite..

William : Ravi de voir qu'elle vous plaise

(t/p) : je ne peux dire que ça ! Elle est tout simplement splendide !

William : Suivez-moi je vais vous montrer votre bureau

Je ne cache pas ma surprise en me tournant vers William.

Moriarty x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant